Texte intégral
Monsieur le Ministre d'Etat chargé de l'administration territoriale et de la décentralisation,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents et Responsables d'associations de collectivités territoriales,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps diplomatique,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
Je félicite et remercie le Cameroun, le président de la République, S.E. M. Paul Biya, et son gouvernement, d'avoir accueilli sur son sol cette importante rencontre. Une réunion si importante qu'elle a été honorée de la participation de S.E. M. Joaquim Chissano, président de la République du Mozambique et président en exercice de l'Union africaine. C'est une reconnaissance de l'importance de votre démarche. C'est aussi la manifestation d'une attente très forte qu'il ne faut pas décevoir.
Ce Congrès d'AFRICITES, le 3ème du genre, revêt aujourd'hui une importance particulière :
- par le nombre et la qualité des personnalités qui l'honorent de leur présence et des participants aux divers événements inscrits au programme de cette semaine importante ;
- par le thème central choisi pour cette session, à savoir "assurer l'accès aux services de base dans les collectivités africaines".
Je suis heureux, venant de Tunisie où j'accompagnais le président Chirac dans sa visite d'Etat dans ce pays, d'avoir pu vous rejoindre à ce moment de vos travaux.
En effet, votre réunion se situe au carrefour de deux problématiques, qui sont aussi deux impératifs, aussi importants l'un que l'autre :
- l'impératif du développement des services destinés aux populations africaines ;
- et l'impératif de la promotion de la démocratie.
Vous le savez, la France est profondément convaincue que l'un ne va pas sans l'autre.
Pas de développement durable et équitable sans respect des droits individuels et collectifs, aussi bien sur le plan politique que sur le plan économique.
Mais pas de démocratie réelle, stable et vivante sans que les besoins essentiels des populations soit assurés, qu'il s'agisse de l'accès à l'éducation de base, aux soins, à l'eau potable, à l'alimentation.
Le président Chirac vient encore de le répéter à Tunis : les Droits de l'Homme sont universels et ils doivent être respectés partout, sans exception.
Mais, ces droits englobent tout ce qui permet à la personne humaine de vivre dans la dignité, y compris sur le plan de ses moyens d'existence.
A cet égard, le développement sur le continent africain d'un mouvement municipal, c'est-à-dire d'un réseau solide de collectivités locales - projet qui est au coeur de la démarche d'AFRICITES et du Partenariat pour le développement municipal -, est un levier essentiel pour faire progresser ensemble les services destinés aux citoyens et la pratique de la démocratie de proximité.
Je tiens à féliciter les organisateurs de ce grand rassemblement d'avoir cette initiative à un moment particulièrement important : celui où les Africains pour leur part, et la communauté internationale pour la sienne, se mobilisent ensemble pour relever les défis du développement de l'Afrique.
Compte tenu du programme chargé de cette matinée, mon propos ne sera pas long. Je le consacrerai à vous faire part de quelques observations sur les deux aspects, étroitement liés, du thème de votre congrès, tels que je les ai identifiés en commençant :
- la promotion de la démocratie locale d'une part ;
- le développement de partenariats concrets pour répondre aux besoins des populations, d'autre part.
La démocratie locale tout d'abord.
Dans tous les pays, sur tous les continents, c'est par la participation des citoyens à la gestion de leurs affaires locales que la démocratie s'enracine et se développe. Cette démocratie là n'est pas celle des mots ou des idéologies, c'est celle des réalités quotidiennes.
La démocratie locale est une école de modestie.
Tous les élus locaux ici présents le savent, et je le sais moi-même, avec mon expérience d'élu local. Dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, les besoins à satisfaire, les attentes des citoyens dépassent les moyens disponibles. C'est un fait incontestable. Il faut faire face, jour après jour, à ce défi permanent.
La démocratie locale est aussi une école de formation, de sélection et de promotion, pour faire émerger des responsables politiques qui ont fait leurs preuves sur le terrain, qui ont confronté leurs idées, leurs programmes, aux difficiles réalités concrètes.
La démocratie locale est un facteur de stabilité et de maturité politique pour tous. Il ne faut pas avoir peur de la décentralisation qui répartit les pouvoirs en les rapprochant des citoyens et qui développe le sens des responsabilités. A condition, bien sûr, que la répartition des compétences soit clairement définie, que les moyens de fonctionnement indispensables soient accordés aux échelons décentralisés, que les règles d'une gestion sérieuse, honnête et transparente soient fixées par la loi et contrôlées avec rigueur et impartialité.
Je le dis, venant d'un pays, la France, qui avait plutôt une tradition de centralisation administrative, mais qui a pris le virage de la décentralisation avec détermination.
Elle l'a fait pour les raisons que je viens d'indiquer et aussi pour une raison supplémentaire, qui n'est pas secondaire : c'est que la démocratie locale est aussi plus efficace.
Les élus locaux travaillent sous le regard de leurs concitoyens. Ils savent qu'ils ont périodiquement des comptes à leur rendre et qu'ils seront jugés sur leurs résultats. C'est une puissante incitation à agir.
Je veux donc saluer chaleureusement les efforts des initiateurs d'AFRICITES et les animateurs du Partenariat pour le développement municipal, ceux aussi de toutes les organisations et les institutions qui ont apporté leur contribution à cette ambitieuse opération, qui a pour objectif de favoriser la promotion de la démocratie de base sur le sol africain.
La France appuie sans réserve cette démarche. Elle y contribue en finançant, sur des crédits de coopération, des conseils aux collectivités locales et aux gouvernements engagés dans des politiques de décentralisation, des formations en faveur d'élus ou de fonctionnaires locaux, des études en matière d'organisation des services publics locaux (état-civil, plan d'urbanisme, programmes de développement local, etc...).
D'autres pays, des organisations internationales, des collectivités territoriales françaises ou d'autres nationalités font de même. C'est une excellente chose et un Congrès comme celui-ci ne peut que renforcer la mobilisation de tous autour d'un même objectif.
Mais AFRICITES a un autre mérite : il offre un lieu de rencontres et d'échanges irremplaçable entre les élus territoriaux venus de tous les horizons et représentant les donateurs et bailleurs de fonds nationaux et internationaux.
C'est le second aspect extrêmement positif de ce rassemblement : il débouche sur des partenariats concrets dans le cadre de la coopération décentralisée.
La coopération décentralisée, le gouvernement français y croit - j'y crois personnellement.
Lorsque j'ai proposé, en août 2002, les nouvelles orientations de la coopération française pour la période 2002-2007, j'y ai fait figurer bien sûr l'augmentation de 50 % en cinq ans de l'Aide publique au développement, conformément aux orientations fixées par le président Chirac. Mais j'y ai fait figurer aussi le renforcement de la coopération décentralisée.
Et cela pour plusieurs raisons :
- d'abord parce qu'elle vient s'ajouter à la coopération gouvernementale, bien sûr. Il y a tellement de besoins à satisfaire, tellement d'urgences, qu'on ne doit se priver d'aucun concours ;
- ensuite, parce que l'expérience a montré que la coopération décentralisée est souvent efficace et très adaptée aux besoins de collectivités locales des pays africains, qu'elle comporte un suivi durable des actions entreprises et, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites, qu'elle s'accompagne de relations humaines qui créent un réseau de solidarité sans égal entre les partenaires.
Au cours des derniers mois, j'ai travaillé avec les principales organisations françaises regroupant les collectivités locales, dont je salue les représentants dans cette salle. Nous avons cherché ensemble les moyens de rendre les coopérations existantes plus visibles, plus efficaces, de favoriser l'information mutuelle sur ce que font les uns et les autres, de susciter des synergies, des partenariats élargis.
Tout cela ne doit pas être imposé ou centralisé, bien sûr. Cela contredirait la démarche sur laquelle repose la décentralisation, c'est-à-dire le volontariat, la liberté de choix et de décision des collectivités territoriales.
Mais la liberté de choix et l'autonomie de gestion n'empêchent pas la concertation ni la recherche d'une bonne coordination.
Elles n'empêchent pas non plus que des priorités soient définies d'un commun accord entre collectivités locales du Nord et du Sud, et entre bailleurs de fonds, pour concentrer les moyens disponibles sur des secteurs jugés prioritaires d'un commun accord.
Le gouvernement français apporte un appui financier aux projets de coopération décentralisée. J'aurais voulu pouvoir augmenter en 2004 le montant des crédits affectés à ce volet de notre action, mais les contraintes budgétaires exceptionnelles que nous avons subies en raison de la situation économique générale ne l'ont pas permis. Je compte bien pouvoir le faire par la suite. Il n'empêche que nous pouvons améliorer l'efficacité de notre appui financier à nos collectivités territoriales en définissant ensemble les priorités et les méthodes. C'est ce que nous ferons lors de la prochaine réunion de la Commission nationale de la coopération décentralisée.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les élus des collectivités locales africaines,
Nous savons l'ampleur des besoins auxquels vous devez faire face, des défis que vous avez à relever. Nous savons que les villes africaines se heurtent à des difficultés considérables pour assurer les services de base à des population qui se sont accrues massivement sous l'effet de l'exode rural. Nous savons aussi que, dans les campagnes, les villes et les villages manquent souvent de l'essentiel.
Ce que je veux vous dire, en conclusion, c'est que nous sommes à vos côtés, animés par la volonté de vous aider dans votre tâche immense et difficile.
C'est à une mobilisation générale de toutes les bonnes volontés et de tous les moyens disponibles qu'AFRICITES nous appelle. A cet appel, nous sommes décidés à répondre présents !
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 décembre 2003)
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents et Responsables d'associations de collectivités territoriales,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps diplomatique,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs,
Je félicite et remercie le Cameroun, le président de la République, S.E. M. Paul Biya, et son gouvernement, d'avoir accueilli sur son sol cette importante rencontre. Une réunion si importante qu'elle a été honorée de la participation de S.E. M. Joaquim Chissano, président de la République du Mozambique et président en exercice de l'Union africaine. C'est une reconnaissance de l'importance de votre démarche. C'est aussi la manifestation d'une attente très forte qu'il ne faut pas décevoir.
Ce Congrès d'AFRICITES, le 3ème du genre, revêt aujourd'hui une importance particulière :
- par le nombre et la qualité des personnalités qui l'honorent de leur présence et des participants aux divers événements inscrits au programme de cette semaine importante ;
- par le thème central choisi pour cette session, à savoir "assurer l'accès aux services de base dans les collectivités africaines".
Je suis heureux, venant de Tunisie où j'accompagnais le président Chirac dans sa visite d'Etat dans ce pays, d'avoir pu vous rejoindre à ce moment de vos travaux.
En effet, votre réunion se situe au carrefour de deux problématiques, qui sont aussi deux impératifs, aussi importants l'un que l'autre :
- l'impératif du développement des services destinés aux populations africaines ;
- et l'impératif de la promotion de la démocratie.
Vous le savez, la France est profondément convaincue que l'un ne va pas sans l'autre.
Pas de développement durable et équitable sans respect des droits individuels et collectifs, aussi bien sur le plan politique que sur le plan économique.
Mais pas de démocratie réelle, stable et vivante sans que les besoins essentiels des populations soit assurés, qu'il s'agisse de l'accès à l'éducation de base, aux soins, à l'eau potable, à l'alimentation.
Le président Chirac vient encore de le répéter à Tunis : les Droits de l'Homme sont universels et ils doivent être respectés partout, sans exception.
Mais, ces droits englobent tout ce qui permet à la personne humaine de vivre dans la dignité, y compris sur le plan de ses moyens d'existence.
A cet égard, le développement sur le continent africain d'un mouvement municipal, c'est-à-dire d'un réseau solide de collectivités locales - projet qui est au coeur de la démarche d'AFRICITES et du Partenariat pour le développement municipal -, est un levier essentiel pour faire progresser ensemble les services destinés aux citoyens et la pratique de la démocratie de proximité.
Je tiens à féliciter les organisateurs de ce grand rassemblement d'avoir cette initiative à un moment particulièrement important : celui où les Africains pour leur part, et la communauté internationale pour la sienne, se mobilisent ensemble pour relever les défis du développement de l'Afrique.
Compte tenu du programme chargé de cette matinée, mon propos ne sera pas long. Je le consacrerai à vous faire part de quelques observations sur les deux aspects, étroitement liés, du thème de votre congrès, tels que je les ai identifiés en commençant :
- la promotion de la démocratie locale d'une part ;
- le développement de partenariats concrets pour répondre aux besoins des populations, d'autre part.
La démocratie locale tout d'abord.
Dans tous les pays, sur tous les continents, c'est par la participation des citoyens à la gestion de leurs affaires locales que la démocratie s'enracine et se développe. Cette démocratie là n'est pas celle des mots ou des idéologies, c'est celle des réalités quotidiennes.
La démocratie locale est une école de modestie.
Tous les élus locaux ici présents le savent, et je le sais moi-même, avec mon expérience d'élu local. Dans tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, les besoins à satisfaire, les attentes des citoyens dépassent les moyens disponibles. C'est un fait incontestable. Il faut faire face, jour après jour, à ce défi permanent.
La démocratie locale est aussi une école de formation, de sélection et de promotion, pour faire émerger des responsables politiques qui ont fait leurs preuves sur le terrain, qui ont confronté leurs idées, leurs programmes, aux difficiles réalités concrètes.
La démocratie locale est un facteur de stabilité et de maturité politique pour tous. Il ne faut pas avoir peur de la décentralisation qui répartit les pouvoirs en les rapprochant des citoyens et qui développe le sens des responsabilités. A condition, bien sûr, que la répartition des compétences soit clairement définie, que les moyens de fonctionnement indispensables soient accordés aux échelons décentralisés, que les règles d'une gestion sérieuse, honnête et transparente soient fixées par la loi et contrôlées avec rigueur et impartialité.
Je le dis, venant d'un pays, la France, qui avait plutôt une tradition de centralisation administrative, mais qui a pris le virage de la décentralisation avec détermination.
Elle l'a fait pour les raisons que je viens d'indiquer et aussi pour une raison supplémentaire, qui n'est pas secondaire : c'est que la démocratie locale est aussi plus efficace.
Les élus locaux travaillent sous le regard de leurs concitoyens. Ils savent qu'ils ont périodiquement des comptes à leur rendre et qu'ils seront jugés sur leurs résultats. C'est une puissante incitation à agir.
Je veux donc saluer chaleureusement les efforts des initiateurs d'AFRICITES et les animateurs du Partenariat pour le développement municipal, ceux aussi de toutes les organisations et les institutions qui ont apporté leur contribution à cette ambitieuse opération, qui a pour objectif de favoriser la promotion de la démocratie de base sur le sol africain.
La France appuie sans réserve cette démarche. Elle y contribue en finançant, sur des crédits de coopération, des conseils aux collectivités locales et aux gouvernements engagés dans des politiques de décentralisation, des formations en faveur d'élus ou de fonctionnaires locaux, des études en matière d'organisation des services publics locaux (état-civil, plan d'urbanisme, programmes de développement local, etc...).
D'autres pays, des organisations internationales, des collectivités territoriales françaises ou d'autres nationalités font de même. C'est une excellente chose et un Congrès comme celui-ci ne peut que renforcer la mobilisation de tous autour d'un même objectif.
Mais AFRICITES a un autre mérite : il offre un lieu de rencontres et d'échanges irremplaçable entre les élus territoriaux venus de tous les horizons et représentant les donateurs et bailleurs de fonds nationaux et internationaux.
C'est le second aspect extrêmement positif de ce rassemblement : il débouche sur des partenariats concrets dans le cadre de la coopération décentralisée.
La coopération décentralisée, le gouvernement français y croit - j'y crois personnellement.
Lorsque j'ai proposé, en août 2002, les nouvelles orientations de la coopération française pour la période 2002-2007, j'y ai fait figurer bien sûr l'augmentation de 50 % en cinq ans de l'Aide publique au développement, conformément aux orientations fixées par le président Chirac. Mais j'y ai fait figurer aussi le renforcement de la coopération décentralisée.
Et cela pour plusieurs raisons :
- d'abord parce qu'elle vient s'ajouter à la coopération gouvernementale, bien sûr. Il y a tellement de besoins à satisfaire, tellement d'urgences, qu'on ne doit se priver d'aucun concours ;
- ensuite, parce que l'expérience a montré que la coopération décentralisée est souvent efficace et très adaptée aux besoins de collectivités locales des pays africains, qu'elle comporte un suivi durable des actions entreprises et, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites, qu'elle s'accompagne de relations humaines qui créent un réseau de solidarité sans égal entre les partenaires.
Au cours des derniers mois, j'ai travaillé avec les principales organisations françaises regroupant les collectivités locales, dont je salue les représentants dans cette salle. Nous avons cherché ensemble les moyens de rendre les coopérations existantes plus visibles, plus efficaces, de favoriser l'information mutuelle sur ce que font les uns et les autres, de susciter des synergies, des partenariats élargis.
Tout cela ne doit pas être imposé ou centralisé, bien sûr. Cela contredirait la démarche sur laquelle repose la décentralisation, c'est-à-dire le volontariat, la liberté de choix et de décision des collectivités territoriales.
Mais la liberté de choix et l'autonomie de gestion n'empêchent pas la concertation ni la recherche d'une bonne coordination.
Elles n'empêchent pas non plus que des priorités soient définies d'un commun accord entre collectivités locales du Nord et du Sud, et entre bailleurs de fonds, pour concentrer les moyens disponibles sur des secteurs jugés prioritaires d'un commun accord.
Le gouvernement français apporte un appui financier aux projets de coopération décentralisée. J'aurais voulu pouvoir augmenter en 2004 le montant des crédits affectés à ce volet de notre action, mais les contraintes budgétaires exceptionnelles que nous avons subies en raison de la situation économique générale ne l'ont pas permis. Je compte bien pouvoir le faire par la suite. Il n'empêche que nous pouvons améliorer l'efficacité de notre appui financier à nos collectivités territoriales en définissant ensemble les priorités et les méthodes. C'est ce que nous ferons lors de la prochaine réunion de la Commission nationale de la coopération décentralisée.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les élus des collectivités locales africaines,
Nous savons l'ampleur des besoins auxquels vous devez faire face, des défis que vous avez à relever. Nous savons que les villes africaines se heurtent à des difficultés considérables pour assurer les services de base à des population qui se sont accrues massivement sous l'effet de l'exode rural. Nous savons aussi que, dans les campagnes, les villes et les villages manquent souvent de l'essentiel.
Ce que je veux vous dire, en conclusion, c'est que nous sommes à vos côtés, animés par la volonté de vous aider dans votre tâche immense et difficile.
C'est à une mobilisation générale de toutes les bonnes volontés et de tous les moyens disponibles qu'AFRICITES nous appelle. A cet appel, nous sommes décidés à répondre présents !
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 décembre 2003)