Texte intégral
Le risque épidémique est permanent. Nous vivons chaque jour avec. Il n'y a qu'à réaliser que l'épidémie de grippe hivernale fait, malgré la vaccination des personnes à risque, entre 1000 et 17 000 décès chaque année en France pour s'en convaincre.
1. Mais si le risque épidémique est aujourd'hui d'actualité, ce n'est pas tant en raison de la grippe saisonnière, qu'en raison du SRAS, et de la menace toujours présente de pandémie grippale d'origine aviaire.
L'épidémie de SRAS plus que toutes les autres a montré à quel point la survenue d'une infection inconnue, capable de diffuser en quelques semaines sur la planète grâce aux moyens de communication modernes, pouvait répandre la peur et déstabiliser les sociétés et les systèmes de santé les plus évolués.
Elle est aussi l'exemple même du succès d'une action coordonnée mondiale (sous l'égide de l'OMS) puisque en quelques semaines le virus a été identifié et le génome entièrement séquencé, les tests diagnostiques ont été mis au point et l'épidémie déclarée terminée 5 mois seulement après le 1er cas identifié au Vietnam.
Je veux ici saluer le rôle des équipes françaises et particulièrement de l'équipe de l'Institut Pasteur représentée par le Docteur J.C. Manuguerra et par son directeur le Professeur Philippe Kourilsky.
Cette pandémie, plus que toute autre, reflète exactement la problématique actuelle du risque infectieux. Car c'est bien le caractère soudain, imprévisible et transmissible, qui fait du risque épidémique un risque redoutable et redouté depuis la nuit des temps.
2. Malgré les progrès spectaculaires accomplis en matière d'hygiène, de vaccination et d'antibiothérapie, nous n'en avons pas fini avec les épidémies, contrairement à ce que beaucoup de scientifiques se plaisaient à dire à la fin des années 1970. Et ceci pour deux raisons essentielles.
La première raison tient à ce que les sociétés modernes favorisent l'émergence et la diffusion des infections. Ainsi l'élevage intensif, la déforestation, le développement des grandes mégapoles, l'intensité des voyages aériens sont propices à l'expression épidémique de nouveaux agents infectieux à partir du monde animal ou environnemental.
La deuxième raison tient aux limites même de nos armes thérapeutiques et vaccinales. Le monde microbien est vivant. De nouvelles infections apparaissent. De nouvelles résistances aux antibiotiques et aux anti viraux se développent aussi en permanence vis à vis desquelles il est de plus en plus difficile de trouver des molécules efficaces. Nous ne disposons toujours pas d'antiviraux capables de tuer les virus et ainsi de guérir des infections virales chroniques comme le SIDA. La recherche d'un vaccin contre le SIDA se heurte aussi à de grandes difficultés.
3. Une des principales leçons des épidémies récentes c'est certainement l'humilité face à la menace infectieuse.
Il est frappant de constater que l'épidémie de SRAS a pu être contrôlée, non par un vaccin ni par un traitement antiviral, mais tout simplement grâce à l'isolement des patients et des sujets contacts, méthode ancestrale. De même, aujourd'hui encore, 20 ans après la découverte du virus, le préservatif se révèle la meilleure arme contre le SIDA.
Il est aussi frappant de voir, que malgré les progrès scientifiques incontestables, nous sommes toujours incapables de dire, pourquoi, comment, et quand se produira une nouvelle pandémie. Nous vivons actuellement le poids de cette incertitude avec la menace de pandémie grippale.
Quoiqu'il en soit, les sociétés modernes peuvent s'organiser pour anticiper les risques et diminuer leur impact.
4. Les réponses apportées au risque épidémique concernent 4 étapes
1ère Etape : Eviter l'introduction de l'infection dans la population humaine. C'est l'étape la plus difficile.
Jusqu'à il y a peu de temps, nous nous sentions relativement protégés par de prétendues " barrières " entre les espèces. Elles s'avèrent malheureusement avec le temps, souvent perméables. Environ 2/3 des infections chez l'homme sont d'origine animale.
Il est indispensable de renforcer ces barrières par le contrôle sanitaire des animaux, de l'alimentation, et par la protection et la surveillance sanitaire des personnes travaillant dans les élevages.
C'est à ce niveau que se situent les actions de prévention de la pandémie grippale qui repose avant tout sur le contrôle de l'épizootie de grippe aviaire. Pour mieux anticiper le risque de passage de l'animal à l'homme, il faut rapprocher les surveillances des écologies microbiennes animale et humaine, et encourager les programmes communs de recherche.
Je me félicite que l'Union Européenne se soit dotée d'un réseau de recherche sur les maladies animales transmissibles à l'homme, coordonné par l'AFFSA
2ème étape : la détection précoce des infections émergentes, essentielle pour éviter leur propagation.
Le Pr Gilles Brucker vous parlera du dispositif de surveillance des maladies infectieuses coordonné par l'InVS, récemment renforcé dans le cadre de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique
Ce dispositif, qui se révèle très efficace, repose sur l'expertise microbiologique du réseau des Centres nationaux de référence. La participation de la cellule d'intervention d'urgence de l'Institut Pasteur à ce réseau, permet d'accroître encore la réactivité d'identification des agents pathogènes émergents.
Sur le plan international la création d'un centre européen de contrôle des maladies (ECDC), sur le modèle du CDC d'Atlanta, a été fortement soutenue par la France.
Mais il ne suffit pas de détecter, encore faut-il préparer la riposte
C'est le rôle des Plans de réponse, dont l'élaboration est du ressort essentiel de la DGS, (dont je salue le Directeur général).
L'épisode SRAS a montré l'intérêt de cette préparation, qui est nécessairement interministérielle car tous les secteurs d'activité sont touchés lors d'une pandémie.
Nous disposons aujourd'hui d'un plan de réponse contre la variole (principale menace bio-terroriste), contre le SRAS et d'un plan de prévention de la pandémie grippale d'origine aviaire, bâti sur le modèle préconisé par l'OMS, que j'ai présenté récemment. Ces plans doivent continuer à évoluer avec les connaissances scientifiques et l'expérience acquise.
- Pour la prise en charge des patients, la crise du SRAS a prouvé l'intérêt de s'appuyer sur le réseau d'établissements hospitaliers de référence mis en place dans le cadre de la préparation aux attaques bio terroristes. Ces établissements disposent d'équipements en chambres d'isolement permettant l'accueil de patients atteints d'infections émergentes ou hautement contagieuses. Ils possèdent aussi des laboratoires de haute sécurité incluant des laboratoires de confinement P3.
Les stocks de médicaments sont essentiels. La France a stocké 1 million de traitements antibiotiques pour faire face à une attaque au charbon. Nous venons de signer un contrat d'achat de 13 millions de traitements antiviraux (Tamiflu), pour pouvoir traiter précocement les patients en cas de pandémie grippale.
Environ 70 millions de doses de vaccins anti-varioliques sont aujourd'hui stockées en France. A ma demande, la DGS vient de lancer un appel d'offre1 pour la participation au développement et l'achat de 2 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire H5N1et pour l'achat conditionnel de plus de 20 millions de doses du vaccin correspondant à une éventuelle souche pandémique, qui serait fabriquée et livré dès lors que la pandémie se déclarerait. Nous devons inciter les industriels, grâce à ce type de contrat, à développer de nouveaux vaccins ou des armes thérapeutiques vis à vis de ces risques émergents.
Je veux développer aussi dans ce domaine la coopération internationale. Lors de la dernière réunion des ministres de la santé du " G7 élargi " à Paris, nous avons mis à disposition des pays qui en auraient besoin 5 millions de doses de vaccin anti-variolique. J'ai aussi proposé la constitution d'une cellule internationale de réponse aux attentats bioterroristes. Je souhaite enfin développer la coopération européenne en matière de vaccins. J'ai, avec le ministre de la recherche et Michel Kazatchkine, réuni les ministres des pays européens les plus engagés dans un programme de recherche sur le vaccin contre le SIDA pour proposer une stratégie commune et la création d'une plate-forme européenne d'essais cliniques.
Se préparer aux risques infectieux, c'est aussi préparer les professionnels de santé et l'opinion publique à faire face à une telle situation, au travers de l'éducation, l'information et la transparence.
L'INPES développe actuellement un programme d'éducation sur le risque infectieux pour les professionnels de santé et le grand public.
Préparer les professionnels et l'opinion publique, c'est d'abord rappeler que le risque zéro n'existe pas. La menace infectieuse n'est pas hypothétique. Elle est présente. En ce domaine, il ne peut y avoir de sécurité sanitaire absolue.
C'est aussi inculquer progressivement à nos concitoyens que toute arme, qu'elle soit vaccinale ou thérapeutique, comporte des bénéfices mais aussi des risques. Les antibiotiques et plus récemment les anti rétroviraux ont fait chuter la mortalité liée aux maladies infectieuses, mais leur utilisation comporte aussi le risque de développement de résistances microbienne. C'est pourquoi leur utilisation à bon escient est indispensable. Il faut aussi rappeler que les vaccins nous ont sauvés et que les réactions de défiance immesurée vis à vis de ces vaccins pourraient avoir des conséquences catastrophiques.
Rappelons à nos concitoyens que les mesures de prévention simples et de bon sens, comme des mesures d'hygiène ou de protection des personnes sont souvent les mesures les plus efficaces.
Cette " culture " de la prévention du risque infectieux nous permettra non seulement de mieux nous préparer aux risques émergents, mais aussi de mieux prévenir l'ensemble des infections qu'elle soient communautaires ou nosocomiales.
1 : L'avis de pré-information de l'appel d'offre a été publié au Journal Officiel de l'Union européenne fin janvier. L'appel d'offre proprement dit est publié dans les jours qui viennent
(Source http://www.sante.gouv.fr, le 18 février 2005)
1. Mais si le risque épidémique est aujourd'hui d'actualité, ce n'est pas tant en raison de la grippe saisonnière, qu'en raison du SRAS, et de la menace toujours présente de pandémie grippale d'origine aviaire.
L'épidémie de SRAS plus que toutes les autres a montré à quel point la survenue d'une infection inconnue, capable de diffuser en quelques semaines sur la planète grâce aux moyens de communication modernes, pouvait répandre la peur et déstabiliser les sociétés et les systèmes de santé les plus évolués.
Elle est aussi l'exemple même du succès d'une action coordonnée mondiale (sous l'égide de l'OMS) puisque en quelques semaines le virus a été identifié et le génome entièrement séquencé, les tests diagnostiques ont été mis au point et l'épidémie déclarée terminée 5 mois seulement après le 1er cas identifié au Vietnam.
Je veux ici saluer le rôle des équipes françaises et particulièrement de l'équipe de l'Institut Pasteur représentée par le Docteur J.C. Manuguerra et par son directeur le Professeur Philippe Kourilsky.
Cette pandémie, plus que toute autre, reflète exactement la problématique actuelle du risque infectieux. Car c'est bien le caractère soudain, imprévisible et transmissible, qui fait du risque épidémique un risque redoutable et redouté depuis la nuit des temps.
2. Malgré les progrès spectaculaires accomplis en matière d'hygiène, de vaccination et d'antibiothérapie, nous n'en avons pas fini avec les épidémies, contrairement à ce que beaucoup de scientifiques se plaisaient à dire à la fin des années 1970. Et ceci pour deux raisons essentielles.
La première raison tient à ce que les sociétés modernes favorisent l'émergence et la diffusion des infections. Ainsi l'élevage intensif, la déforestation, le développement des grandes mégapoles, l'intensité des voyages aériens sont propices à l'expression épidémique de nouveaux agents infectieux à partir du monde animal ou environnemental.
La deuxième raison tient aux limites même de nos armes thérapeutiques et vaccinales. Le monde microbien est vivant. De nouvelles infections apparaissent. De nouvelles résistances aux antibiotiques et aux anti viraux se développent aussi en permanence vis à vis desquelles il est de plus en plus difficile de trouver des molécules efficaces. Nous ne disposons toujours pas d'antiviraux capables de tuer les virus et ainsi de guérir des infections virales chroniques comme le SIDA. La recherche d'un vaccin contre le SIDA se heurte aussi à de grandes difficultés.
3. Une des principales leçons des épidémies récentes c'est certainement l'humilité face à la menace infectieuse.
Il est frappant de constater que l'épidémie de SRAS a pu être contrôlée, non par un vaccin ni par un traitement antiviral, mais tout simplement grâce à l'isolement des patients et des sujets contacts, méthode ancestrale. De même, aujourd'hui encore, 20 ans après la découverte du virus, le préservatif se révèle la meilleure arme contre le SIDA.
Il est aussi frappant de voir, que malgré les progrès scientifiques incontestables, nous sommes toujours incapables de dire, pourquoi, comment, et quand se produira une nouvelle pandémie. Nous vivons actuellement le poids de cette incertitude avec la menace de pandémie grippale.
Quoiqu'il en soit, les sociétés modernes peuvent s'organiser pour anticiper les risques et diminuer leur impact.
4. Les réponses apportées au risque épidémique concernent 4 étapes
1ère Etape : Eviter l'introduction de l'infection dans la population humaine. C'est l'étape la plus difficile.
Jusqu'à il y a peu de temps, nous nous sentions relativement protégés par de prétendues " barrières " entre les espèces. Elles s'avèrent malheureusement avec le temps, souvent perméables. Environ 2/3 des infections chez l'homme sont d'origine animale.
Il est indispensable de renforcer ces barrières par le contrôle sanitaire des animaux, de l'alimentation, et par la protection et la surveillance sanitaire des personnes travaillant dans les élevages.
C'est à ce niveau que se situent les actions de prévention de la pandémie grippale qui repose avant tout sur le contrôle de l'épizootie de grippe aviaire. Pour mieux anticiper le risque de passage de l'animal à l'homme, il faut rapprocher les surveillances des écologies microbiennes animale et humaine, et encourager les programmes communs de recherche.
Je me félicite que l'Union Européenne se soit dotée d'un réseau de recherche sur les maladies animales transmissibles à l'homme, coordonné par l'AFFSA
2ème étape : la détection précoce des infections émergentes, essentielle pour éviter leur propagation.
Le Pr Gilles Brucker vous parlera du dispositif de surveillance des maladies infectieuses coordonné par l'InVS, récemment renforcé dans le cadre de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique
Ce dispositif, qui se révèle très efficace, repose sur l'expertise microbiologique du réseau des Centres nationaux de référence. La participation de la cellule d'intervention d'urgence de l'Institut Pasteur à ce réseau, permet d'accroître encore la réactivité d'identification des agents pathogènes émergents.
Sur le plan international la création d'un centre européen de contrôle des maladies (ECDC), sur le modèle du CDC d'Atlanta, a été fortement soutenue par la France.
Mais il ne suffit pas de détecter, encore faut-il préparer la riposte
C'est le rôle des Plans de réponse, dont l'élaboration est du ressort essentiel de la DGS, (dont je salue le Directeur général).
L'épisode SRAS a montré l'intérêt de cette préparation, qui est nécessairement interministérielle car tous les secteurs d'activité sont touchés lors d'une pandémie.
Nous disposons aujourd'hui d'un plan de réponse contre la variole (principale menace bio-terroriste), contre le SRAS et d'un plan de prévention de la pandémie grippale d'origine aviaire, bâti sur le modèle préconisé par l'OMS, que j'ai présenté récemment. Ces plans doivent continuer à évoluer avec les connaissances scientifiques et l'expérience acquise.
- Pour la prise en charge des patients, la crise du SRAS a prouvé l'intérêt de s'appuyer sur le réseau d'établissements hospitaliers de référence mis en place dans le cadre de la préparation aux attaques bio terroristes. Ces établissements disposent d'équipements en chambres d'isolement permettant l'accueil de patients atteints d'infections émergentes ou hautement contagieuses. Ils possèdent aussi des laboratoires de haute sécurité incluant des laboratoires de confinement P3.
Les stocks de médicaments sont essentiels. La France a stocké 1 million de traitements antibiotiques pour faire face à une attaque au charbon. Nous venons de signer un contrat d'achat de 13 millions de traitements antiviraux (Tamiflu), pour pouvoir traiter précocement les patients en cas de pandémie grippale.
Environ 70 millions de doses de vaccins anti-varioliques sont aujourd'hui stockées en France. A ma demande, la DGS vient de lancer un appel d'offre1 pour la participation au développement et l'achat de 2 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire H5N1et pour l'achat conditionnel de plus de 20 millions de doses du vaccin correspondant à une éventuelle souche pandémique, qui serait fabriquée et livré dès lors que la pandémie se déclarerait. Nous devons inciter les industriels, grâce à ce type de contrat, à développer de nouveaux vaccins ou des armes thérapeutiques vis à vis de ces risques émergents.
Je veux développer aussi dans ce domaine la coopération internationale. Lors de la dernière réunion des ministres de la santé du " G7 élargi " à Paris, nous avons mis à disposition des pays qui en auraient besoin 5 millions de doses de vaccin anti-variolique. J'ai aussi proposé la constitution d'une cellule internationale de réponse aux attentats bioterroristes. Je souhaite enfin développer la coopération européenne en matière de vaccins. J'ai, avec le ministre de la recherche et Michel Kazatchkine, réuni les ministres des pays européens les plus engagés dans un programme de recherche sur le vaccin contre le SIDA pour proposer une stratégie commune et la création d'une plate-forme européenne d'essais cliniques.
Se préparer aux risques infectieux, c'est aussi préparer les professionnels de santé et l'opinion publique à faire face à une telle situation, au travers de l'éducation, l'information et la transparence.
L'INPES développe actuellement un programme d'éducation sur le risque infectieux pour les professionnels de santé et le grand public.
Préparer les professionnels et l'opinion publique, c'est d'abord rappeler que le risque zéro n'existe pas. La menace infectieuse n'est pas hypothétique. Elle est présente. En ce domaine, il ne peut y avoir de sécurité sanitaire absolue.
C'est aussi inculquer progressivement à nos concitoyens que toute arme, qu'elle soit vaccinale ou thérapeutique, comporte des bénéfices mais aussi des risques. Les antibiotiques et plus récemment les anti rétroviraux ont fait chuter la mortalité liée aux maladies infectieuses, mais leur utilisation comporte aussi le risque de développement de résistances microbienne. C'est pourquoi leur utilisation à bon escient est indispensable. Il faut aussi rappeler que les vaccins nous ont sauvés et que les réactions de défiance immesurée vis à vis de ces vaccins pourraient avoir des conséquences catastrophiques.
Rappelons à nos concitoyens que les mesures de prévention simples et de bon sens, comme des mesures d'hygiène ou de protection des personnes sont souvent les mesures les plus efficaces.
Cette " culture " de la prévention du risque infectieux nous permettra non seulement de mieux nous préparer aux risques émergents, mais aussi de mieux prévenir l'ensemble des infections qu'elle soient communautaires ou nosocomiales.
1 : L'avis de pré-information de l'appel d'offre a été publié au Journal Officiel de l'Union européenne fin janvier. L'appel d'offre proprement dit est publié dans les jours qui viennent
(Source http://www.sante.gouv.fr, le 18 février 2005)