Texte intégral
Le ministre de la recherche et de la technologie a présenté au Conseil des ministres une communication relative à la recherche en santé publique.
- Les équipes françaises de recherche en santé publique sont de très bonne qualité, mais manquent encore de moyens et d'organisation.
- L'effort de recherche est principalement conduit par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), mais aussi par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Université, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le Centre d'études des revenus et des coûts (CERC) et l'Institut national d'études démographiques (INED). Une organisation plus rigoureuse est donc nécessaire.
- Les orientations suivantes ont été arrêtées :
- 1 - La recherche en santé publique sera mieux organisée.
- Un comité d'orientation de la recherche en santé sera institué. Il sera présidé par le directeur général de l'INSERM et réunira les représentants des ministères et des organismes intéressés.
- Les moyens que consacre l'INSERM aux recherches en matière de santé publique passeront de 10 à 15 % de ses activités en 5 ans, ce qui entraînera à terme, en matière de fonctionnement, un coût supplémentaire de 100 millions de francs.
- 20 postes par an répartis entre l'INSERM et le CNRS seront réservés à des chercheurs en santé publique ; un effort sera fait en même temps pour des créations de postes d'ingénieurs, techniciens et personnels administratifs (ITA).
- L'effort de formation par la recherche sera accru par la création de nouveaux diplômes d'études approfondies (DEA) et par l'attribution d'allocations de recherche et de bourses.
- 2 - Des thèmes de recherche seront développés en priorité :
- L'évaluation des techniques et des pratiques médicales.
- La prise en charge des états de dépendance, tels que le vieillissement, les conséquences fonctionnelles des pathologies et des accidents et les handicaps.
- Les toxicomanies de tous ordres, comme l'alcool, le tabac, l'abus des médicaments et l'usage de drogues.
- Les inégalités d'accès aux soins préventifs et curatifs.
- Les recherches seront menées dans ces domaines en étroite concertation avec les organismes de protection sociale.
- 3 - Une maison des sciences de la santé sera créée en 1991 :
- Elle accueillera plusieurs laboratoires et constituera un centre de références pour les équipes de toutes disciplines et de toutes origines.
- Les équipes françaises de recherche en santé publique sont de très bonne qualité, mais manquent encore de moyens et d'organisation.
- L'effort de recherche est principalement conduit par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), mais aussi par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Université, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le Centre d'études des revenus et des coûts (CERC) et l'Institut national d'études démographiques (INED). Une organisation plus rigoureuse est donc nécessaire.
- Les orientations suivantes ont été arrêtées :
- 1 - La recherche en santé publique sera mieux organisée.
- Un comité d'orientation de la recherche en santé sera institué. Il sera présidé par le directeur général de l'INSERM et réunira les représentants des ministères et des organismes intéressés.
- Les moyens que consacre l'INSERM aux recherches en matière de santé publique passeront de 10 à 15 % de ses activités en 5 ans, ce qui entraînera à terme, en matière de fonctionnement, un coût supplémentaire de 100 millions de francs.
- 20 postes par an répartis entre l'INSERM et le CNRS seront réservés à des chercheurs en santé publique ; un effort sera fait en même temps pour des créations de postes d'ingénieurs, techniciens et personnels administratifs (ITA).
- L'effort de formation par la recherche sera accru par la création de nouveaux diplômes d'études approfondies (DEA) et par l'attribution d'allocations de recherche et de bourses.
- 2 - Des thèmes de recherche seront développés en priorité :
- L'évaluation des techniques et des pratiques médicales.
- La prise en charge des états de dépendance, tels que le vieillissement, les conséquences fonctionnelles des pathologies et des accidents et les handicaps.
- Les toxicomanies de tous ordres, comme l'alcool, le tabac, l'abus des médicaments et l'usage de drogues.
- Les inégalités d'accès aux soins préventifs et curatifs.
- Les recherches seront menées dans ces domaines en étroite concertation avec les organismes de protection sociale.
- 3 - Une maison des sciences de la santé sera créée en 1991 :
- Elle accueillera plusieurs laboratoires et constituera un centre de références pour les équipes de toutes disciplines et de toutes origines.