Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire a présenté une communication sur la lutte contre les feux de forêt.
- Depuis plusieurs années, le dispositif de lutte contre les feux de forêt qui menacent particulièrement la région méditerranéenne et la Corse repose sur la mobilisation permanente de moyens aériens et terrestres capables d'intervenir rapidement sur les feux naissants. Cette stratégie a porté ses fruits : depuis 1990, la superficie touchée par le feu s'établit en moyenne à 17000 hectares chaque année alors qu'elle avait atteint 40000 hectares au cours des dix années précédentes.
- Il faut donc poursuivre dans cette voie. Les données hydrologiques montrent d'ailleurs l'importance des risques courus cette année.
- Le dispositif mis en oeuvre par le ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire comprend les moyens des collectivités locales, notamment 27000 sapeurs-pompiers locaux des secteurs les plus exposés, et les moyens qui sont propres à ce ministère : 28 avions bombardiers d'eau, 4 avions et 13 hélicoptères de commandement, 1600 militaires des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile.
- Des renforts militaires seront affectés aux actions de prévention et de surveillance. Leur effectif atteindra 2600 hommes, appuyés par 8 hélicoptères, aux périodes les plus critiques.
- Ces moyens seront d'abord utilisés préventivement pour quadriller le terrain et détecter au plus tôt les départs de feu. Les agents forestiers relevant du ministère de l'agriculture et de la pêche participeront à cette mission.
- Les moyens nationaux pourront si nécessaire être déplacés au profit d'autres régions.
- De nouveaux avions lourds seront stationnés cet été en Corse.
- Pour la première fois, l'Etat supportera seul le coût des produits retardants utilisés par les bombardiers d'eau. En échange, les départements consacreront une grande partie des économies ainsi réalisées à la location d'hélicoptères bombardiers d'eau, adaptés à l'attaque rapide des incendies.
- Les structures de commandement sont renforcées, notamment par la mise en place d'un système informatisé de communication opérationnelle. La collaboration avec Météo-France permet de mieux prévoir les risques. Dans chaque département, le préfet coordonnera personnellement les interventions de tous les services.
- Une campagne d'information attirera l'attention du public sur les réflexes élémentaires qui permettent de limiter les risques.
- L'action des services de police et de gendarmerie et celle des parquets seront renforcées pour mieux identifier et poursuivre les responsables des départs de feu.
- Le coût de ce dispositif s'élève à 940 millions de francs pour le ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, en y intégrant la charge du renouvellement des avions "canadair". Ce montant, en augmentation de 15 % par rapport à 1993, à plus que doublé depuis 1991.
- Depuis plusieurs années, le dispositif de lutte contre les feux de forêt qui menacent particulièrement la région méditerranéenne et la Corse repose sur la mobilisation permanente de moyens aériens et terrestres capables d'intervenir rapidement sur les feux naissants. Cette stratégie a porté ses fruits : depuis 1990, la superficie touchée par le feu s'établit en moyenne à 17000 hectares chaque année alors qu'elle avait atteint 40000 hectares au cours des dix années précédentes.
- Il faut donc poursuivre dans cette voie. Les données hydrologiques montrent d'ailleurs l'importance des risques courus cette année.
- Le dispositif mis en oeuvre par le ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire comprend les moyens des collectivités locales, notamment 27000 sapeurs-pompiers locaux des secteurs les plus exposés, et les moyens qui sont propres à ce ministère : 28 avions bombardiers d'eau, 4 avions et 13 hélicoptères de commandement, 1600 militaires des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile.
- Des renforts militaires seront affectés aux actions de prévention et de surveillance. Leur effectif atteindra 2600 hommes, appuyés par 8 hélicoptères, aux périodes les plus critiques.
- Ces moyens seront d'abord utilisés préventivement pour quadriller le terrain et détecter au plus tôt les départs de feu. Les agents forestiers relevant du ministère de l'agriculture et de la pêche participeront à cette mission.
- Les moyens nationaux pourront si nécessaire être déplacés au profit d'autres régions.
- De nouveaux avions lourds seront stationnés cet été en Corse.
- Pour la première fois, l'Etat supportera seul le coût des produits retardants utilisés par les bombardiers d'eau. En échange, les départements consacreront une grande partie des économies ainsi réalisées à la location d'hélicoptères bombardiers d'eau, adaptés à l'attaque rapide des incendies.
- Les structures de commandement sont renforcées, notamment par la mise en place d'un système informatisé de communication opérationnelle. La collaboration avec Météo-France permet de mieux prévoir les risques. Dans chaque département, le préfet coordonnera personnellement les interventions de tous les services.
- Une campagne d'information attirera l'attention du public sur les réflexes élémentaires qui permettent de limiter les risques.
- L'action des services de police et de gendarmerie et celle des parquets seront renforcées pour mieux identifier et poursuivre les responsables des départs de feu.
- Le coût de ce dispositif s'élève à 940 millions de francs pour le ministère de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, en y intégrant la charge du renouvellement des avions "canadair". Ce montant, en augmentation de 15 % par rapport à 1993, à plus que doublé depuis 1991.