Lettre de Mme Dominique Voynet, sénatrice des Verts et candidate à l'élection présidentielle de 2007, en réponse au questionnaire du SNES FSU (Syndicat national des enseignements de second degré) adressé aux candidats, sur ses propositions en matière d'éducation, Paris le 7 mars 2007.

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Texte intégral


Madame, Monsieur,
Je vous remercie pour votre courrier par lequel votre syndicat m'
interpelle en tant que candidate à la présidentielle.
Je vous prie de trouver ci-après l'ensemble de mes propositions en
matière d'éducation.
Réussite de tous les élèves
Les ZEP ne sont pas parvenues à assurer l'égalité scolaire dans des
quartiers à la dérive économique, sociale... La réussite de tous et des
élèves concernés par l'éducation prioritaire pose, de manière cruciale,
la question de la refondation du collège pour tous ; en donnant plus à
ceux qui ont moins (les ZEP ont reçu - hors salaires enseignants - à
peine plus). Je considère que 100% des jeunes doivent disposer d'un
minimum de savoirs correspondant au niveau actuel du programme de
seconde pour ne pas être en situation d'analphabétisme moderne.
Cela implique :
- de renoncer à toute sélection (pratiqué en Finlande meilleurs
résultats européens) avant la fin de la seconde pour que chacun puisse
construire son orientation à partir de ce palier ;
- de mettre à disposition des élèves en plus des cours actuels, un
volant variable d'heures pouvant aller jusqu'à 20 % des heures de cours
en effectifs réduits pour permettre à chacun de disposer d'un recours
concret et ce du cours préparatoire à la classe de seconde.
Le système pourrait fonctionner beaucoup mieux (socle commun pour tous,
intérêt pour l'école et la connaissance, pour ceux qui réussissent
bien). Les techniques pédagogiques, les moyens d'individualisation des
apprentissages, l'utilisation des techniques des pédagogies nouvelles
(aujourd'hui oubliées) ont fait leur preuve. Il faut les utiliser. (Il
faut aussi changer les contenus, cf infra). Il faut donner à chaque
enfant les moyens de sa réussite.
Nous proposons une nouvelle organisation sur un temps plus long de la
vie scolaire et de l'utilisation des ressources des lieux scolaires.
Cela passe par deux premières décisions :
- la création d'un nouveau métier d'assistant d'éducation ;
- un nouveau recrutement et une nouvelle formation de chefs d'
établissements.
Les pays qui ont de meilleurs résultats n'utilisent pas le
redoublement. Il ne se justifie que de manière exceptionnelle et ne
correspond pas à un traitement adéquat de la difficulté scolaire.
Le décrochage est la plaie de l'obligation scolaire et de la non
différenciation des cursus. Il faut des classes relais, dans certains
cas. Il faut admettre une pluralité des formes d'apprentissage, à côté
de l'enseignement général. Et aussi en améliorant constamment la
formation des enseignants, grâce à une formation continue équivalente à
1 an tous les 10 ans, et par un recours au sein même de l'acte d'
enseignement, en effectuant 20 % des heures de cours en effectifs
réduits.
Il s'agit de faire appliquer la loi pour ce qui concerne les personnes
handicapées en créant les postes indispensables pour qu'elle puisse l'
être. Tous les handicaps ne peuvent pas être pris en charge en milieu
ordinaire. Beaucoup peuvent l'être par adaptation du système actuel,
mais aussi des locaux, et par un accompagnement adulte approprié.
Les Verts soutiennent le Réseau E. S. F., Ecole Sans Frontières.
Orientation scolaire
L'orientation ne pose pas de problème pour les élèves ayant de bons
résultats et qui ont tous les choix. Mais l'orientation ne doit pas se
borner aux notes. Chaque élève doit pouvoir construire son orientation
à partir de la seconde et se renseigner, au moment de son inscription
dans une filière, du taux effectif d'insertion dans un métier, un
emploi, et de ce que deviennent ceux qui ont souhaités ou dé se
réorienter.
Il faut multiplier les périodes d'essais (entretiens avec les
professionnels, les profs d'autres filières, les stages en LP).
Les jeunes doivent être aidés par les professeurs principaux, les
conseillers d'orientation.
Il serait bénéfique que les élèves soient reçus dans les milieux
professionnels, que des échanges s'établissent, mais ceux-ci sont
fermés et invoquent souvent les problèmes de sécurité pour ne pas
recevoir les élèves.
Je refuse la sélection jusqu'à la classe de seconde. Je propose que
chacun soit pleinement informé qu'il entre dans une phase de sélection
tout en étant assortie de réorientations et d'ajustements possible.
Il faut également développer les classes passerelles (passage d'une
filière à une autre, comme le fait depuis toujours l'enseignement
agricole), le retour en formation, la formation tout au long de la vie
et la VAE.
L'apprentissage junior est utilisé par le système pour ne pas s'
interroger sur les différences d'apprentissage et de réussite, pour ne
pas se réformer ni s'adapter aux jeunes tels qu'ils sont. Car, quand on
examine les réalités sociologiques, l'apprentissage ne correspond, la
plupart du temps, ni à un choix, ni ne permet à chaque élève de
disposer du socle minimum, pour ne pas être parfois en situation
analphabétisme moderne. Nous ne considérons pas qu'avoir eu le temps
d'étudier Zola est forcément un handicap pour être un bon apprenti !
Nous proposons donc la généralisation d'un apprentissage technique pour
tous, au collège, pour différencier positivement les parcours scolaires
et un cursus spécifique d'apprentissage à partir de la seconde.
Enseignement professionnel
Je propose, pour compléter mon propos précédent, de prolonger les « bac
pro » par des filières « lmd pro » complètes, dès la première année
universitaire.
Par contre on pourrait examiner ce qui fait la force et les faiblesses
des uns et des autres ; par exemple la force de l'enseignement agricole
en matière d'insertion et en tirer des leçons pour d'autres filières de
l'éducation nationale.
Nous proposons une réforme profonde de l'enseignement supérieur, de l'
université et nous voulons laisser ouverte l'accès à toutes les
filières, mais avec une vraie information sur les débouchés
professionnels réels et non théoriques. Mais, un système de quotas
réservés peut être envisagé pour les différents bacs, afin de laisser
une préférence aux bacheliers technologiques et professionnels.
Les jeunes et la citoyenneté
Je suis pour la pleine reconnaisse des organisations lycéennes. Les
comités de vie lycéenne existent depuis 1989, mais ne disposent d'aucun
pouvoir. Leur octroyer un budget à gérer en toute autonomie, pourrait
être une expérience concrète et enrichissante. Et cette réforme ne
devra pas être conduite à la va vite, sans les profs et sans les jeunes
eux-mêmes, mais en concertation avec eux, car il est question de
respect et de démocratie scolaire.
Les Verts défendent depuis longtemps la reconnaissance des activités
d'utilité sociale et collective et leur validation (points retraite,
droits sociaux, équivalences pour diplômes ou concours).
Je suis donc favorable à la mise en place d'un service civil volontaire
et non obligatoire avec une pratique de la défense civile non violente.
Et il est indispensable que cet apprentissage de l'éducation à la paix
et à la non violence commence à l'école et dans les quartiers. Pendant
ce service civique, les élèves plus âgés pourraient entre autres
activités sociales parrainer, tutorer des élèves plus jeunes.
Statut social des jeunes
Pour moi, la priorité ce sont les jeunes pour qui le revenu des parents
les empêche de poursuivre leurs études, alors que leurs résultats
scolaires le leur permettraient. J'envisage donc de prioriser des
bourses conséquentes pour eux, pouvant aller jusqu'à des engagements
comme avec les ipes (bourse pour étude correspondant presque à un
salaire).
Je veux aussi créer une allocation d'autonomie pour les jeunes de 18 à
25 ans, afin que l'étudiant puisse être indépendant par rapport aux
revenus de sa famille et pour mettre fin au scandale des cent mille
étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Faciliter l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, c'est en
premier lieu ouvrir l'école sur la vie. L'école sanctuaire est un non
sens : il faut au contraire qu'elle soit une porte d'accès critique et
de qualité à la masse des activités qui sollicitent nos jeunes dans
leur vie : entreprises, technologies de l'information, arts, sports,
mobilités nouvelles, europe, sud, écologie, nouveaux métiers. L'
établissement doit être au carrefour de ce qui mobilise l'imaginaire,
l'envie de faire et de se dépasser.
De façon concrète, je veux aussi pouvoir offrir un premier emploi, soit
dans le public, ce qui ne dépendra que de ma volonté politique si je
suis élue, soit dans le privé, ce qui demandera des incitations, comme
par exemple un programme de partenariat, des conférences pour l'emploi
des jeunes, et la volonté des entreprises !
Le diplôme par alternance est une voie déjà engagée qu'il faut
renforcer, car il facilite l'insertion dans le monde du travail.
Gratuité
Il faut conserver la gratuité actuelle, même si elle n'est pas
complète, et surtout agir pour qu'aucun enfant qui peut, par ses
résultats scolaire s'engager dans une formation longue, n'en soit
empêché parce qu'il n'en aurait pas les moyens. Cette gratuité est d'
ailleurs différemment assurée, selon le dynamisme des équipes
éducatives et l'effort consenti par les collectivités locales,
permettant aux parents d'être plus ou moins sollicités.
L'éloignement géographique aggrave également les inégalités. Seul un
partenariat efficace entre les villes, l'Etat (CAF, DDJS, DRAC, EN É)
pourra aboutir à dispenser les familles de contributions multiples.
L'aide attribuée sera prioritairement ciblée vers l'enfant (gratuité ou
tarifs réduits / cantine, étude, soutien , activités péri-scolaires)
selon le quotient familial, et les situations particulières.
Décentralisation et déconcentration
Bien sûr, il faut poursuivre le processus de décentralisation avec
concertation et maintien du caractère national des programmes. En
particulier, je veux créer un "service public communal ou intercommunal
de l'Enfance".
Cette innovation institutionnelle donnerait de la cohérence à toutes
les politiques menées à destination de l'enfance dans le cadre communal
(et éventuellement intercommunal dans le cadre d'un regroupement d'
écoles). Le maire (ou un adjoint) présiderait cet établissement public
où siégeraient des représentants élus de parents, d'enseignants (dans
le cadre communal et non scolaire), de personnels municipaux (écoles de
musique, ATSEM, etc.) et des personnes qualifiées. Cet établissement ne
supprimerait pas le conseil d'école. Il permettrait de penser
globalement le temps de l'enfant, l'utilisation et la construction des
locaux (scolaires ou non), les secteurs scolaires, les transports, la
cantine, etc. Il permettrait des partenariats intelligents (par exemple
les liens entre écoles maternelles et maisons de retraites). Il s'
agirait donc d'un partenariat institué qui aurait vocation à remplacer
les contrats éducatifs locaux pour l'enfance et la petite enfance.
La question lancinante des rythmes scolaires trouverait une part de ses
solutions dans des échanges réfléchis et transparents entre des
partenaires qui interviennent auprès des enfants.
Je propose également un nouveau recrutement et une nouvelle formation
de chefs d'établissements avec un élargissement de leur domaine de
compétence hors notation des enseignants. Les responsabilités nouvelles
des établissements ou, pour le primaire, de regroupements d'
établissements appellent une professionnalisation nouvelles (relation
avec les collectivités, parfois la justice et la police, etc, des
emplois du temps nouveau avec renforcement de la vie scolaire) qui ne
peuvent se confondre avec l'acte d'enseigner. Il faut donc une
clarification des missions des uns et des autres.
Dans les DOM, c'est le caractère national qui doit s'appliquer pour
tout ce qui relève des programmes et prise en compte spécifique locale
pour tout le reste.
Les services publics sont des éléments structurants de la vie rurale
et, par conséquent, ne doivent pas obéir à des logiques purement
rentables. Pour le premier degré, je veux maintenir des écoles jusqu'à
un certain nombre d'élèves, sinon, le regroupement intercommunal doit
être aménagé. Pour le second degré, dans l'attente d'un réaménagement
du territoire, impliquant une relocalisation de l'habitat et de l'
emploi, certains petits établissements devront être fermés, ou mis en
réseau, avec un recours éventuel à l'internat. Une réflexion d'ensemble
pour l'environnement éducatif pourrait se construire sur la base d'une
déclinaison de la loi "Voynet" sur les Pays.
Mixité sociale
En l'état le système actuel n'est pas seulement imparfait, il est
hypocrite ; il défend ce qu'il ne fait pas. Nous sommes contre le
système des dérogations réservé à quelques uns qui est un des outils de
« l'évitement de la mixité sociale », comme le montrent les travaux d'
Eric Maurin.
On peut toujours chercher des solutions techniques ou administratives,
tant qu'il y aura des écoles dans lesquelles le niveau national n'est
plus de fait la référence à atteindre, alors les familles les plus
aisées fuiront ces écoles. Il faut donc retrouver un niveau
satisfaisant dans toutes les écoles de ce pays en distribuant
inégalement les moyens scolaires sur le territoire. La carte scolaire
redeviendra alors ce quelle devrait être une simple technique de
gestion.
En plus du maintien de la carte scolaire, je veux la renforcer pour
assurer une réelle mixité sociale en l'étendant au secteur privé.
Les financements doivent être limités aux dépenses de fonctionnement
(hors activités péri-scolaires). Je veux rappeller la non obligation de
financement d'une école hors commune de résidence, en cas d'existence
de structures publiques suffisantes dans la commune de résidence.
D'un côté, je propose un allongement du temps dans l'école avec une
dimension non strictement scolaire mais très culturelle. De l'autre,
l'accès à la culture ne pouvant se réaliser uniquement par l'école, je
veux favoriser les lieux municipaux et associatifs de diffusion
culturelle, accessibles à tous.
Formation et enseignants
Il faut ajouter à la compétence disciplinaire vérifiée, des compétences
éducatives. On pourrait exiger, ce qui se faisait avant pour les
instituteurs, le passage du BAFA, une expérience d'animation (CLSH, CVL
, Maisons des jeunes et de quartiers).
Pour l'école obligatoire (maternelle, primaire, collège), la mission
éducative doit s'ajouter à la mission d'instruction. Au lycée, à la
mission d'instruction doit s'ajouter une participation à la vie
collective des établissements (clubs, participation à l'administration,
relations extérieures).
Cependant, nous voulons recentrer le travail des enseignants sur leur
enseignement ! Plus que jamais les jeunes ont besoin de médiation, de
discussions, d'échanges, de pratiques concrètes, y compris d'heures d'
études encadrées pour faire leurs devoirs.
Pour cela, nous proposons de développer la vie scolaire, sans confusion
avec le nécessaire temps, de l'enseignement de l'apprentissage, de l'
accès aux contenus difficiles du savoir, permettant une organisation et
une structuration de sa pensée. Une nouvelle organisation sur un temps
plus long de la vie scolaire et avec l'utilisation des ressources des
lieux scolaires doit être mise en place. Cela passe, en particulier,
par la création d'un nouveau métier d'assistant d'éducation.
Evaluation
Il faut introduire d'autres formes d'évaluation que la note en cours
d'année ou fin de trimestre, pour s'inscrire dans la progression de l'
élève. De plus, cette évaluation doit porter, notamment, sur d'autres
contenus et d'autres méthodes que l'enseignement frontal en classe ;
TPE, travail collectif des élèves, favorisant la coopération et pas
seulement la compétition.
Comme cela existe déjà en totalité pour les diplômes agricoles (Bac,
BTSA) ou partiellement pour les BTS et DUT. Cette part de contrôle
continu est à introduire au niveau du Bac. Il faut mixer les contrôles
par examens nationaux et par contrôle continu.
Santé
Il faut développer un vrai service de santé (hygiène alimentaire,
obésité, sexualité, Sida, MST prévention des grossesses non désirées,
tabac) dans le cadre local ou régionalisé, extérieur aux
établissements. Un partenariat doit être organisé entre le scolaire et
le système de santé, car il est dangereux de gonfler démesurément le
système éducatif qui prendrait en charge toute la vie des élèves.
Pédagogie
Il y a au sein du MEN des structures finançant l'innovation et la
recherche (INRP, antennes CRDP ou l'innovation, cellule nationale ou
dans chaque rectorat). Mais ces innovations n'ont pas vraiment un lien
et un effet sur le cours ordinaire du système. Il sera donc nécessaire
de changer ce fonctionnement. De plus, il faut en finir avec la
bureaucratie des projets, en simplifiant les demandes et les démarche
d'innovation, avec des critères transparents de financement.
Par ailleurs nous proposons la mise en place de contrats d'éducation
innovants sur 200 établissements scolaires, dès 2008 ; soit une école-
collège, lycée par département. Ces contrats auront pour but de
conforter et valoriser les expériences de terrain, ainsi que de placer
au coeur de la démarche pédagogique l'innovation, la prise en compte de
la diversité comme facteur d'enrichissement et la valorisation de
toutes les formes d'intelligence. Pour les Verts, les axes directeurs
des projets ainsi portés devront être : le développement des activités
culturelles et de la créativité dans l'enseignement, l'introduction à
l'école de la culture du débat et de la recherche du consensus, le
passage d'une logique de compétition à une logique de coopération, la
mobilisation des parents au travers de projets pédagogiques, l'
ouverture à la société et aux partenariats notamment avec les
mouvements d'éducation populaire.
Après évaluation, ces expériences auront vocation à servir de point d'
appui à une réforme des enseignements et à être généralisées.
L'équipement atteint un niveau convenable, mais il faudrait sortir du
tout Microsoft pour éviter l'obsolescence logicielle. Il faut basculer
sur les logiciels libres et gratuits et fonctionner en partenariat avec
des plates formes associatives et locales, pour que tout ne repose pas
sur les enseignants.
Les parents, coéducateurs
Je souhaite créer un statut de délégué-parent car qui dit statut dit
droits et devoirs, ce qui permettra une meilleure responsabilisation
des parents élus et un rééquilibrage du rapport de force au sein des
conseils d'école ou des conseils d'administration. Un cadre national
devra être défini par une législation, dont les termes auront été
débattus auparavant avec l'ensemble des partenaires concernés. Ce
statut aura également une incidence sur le profil socio-professionnel
des délégués, dont la mixité sociale n'est pas toujours obtenue...
Pour que les parents puissent concilier leur vie professionnelle et l'
accompagnement de la scolarité de leur enfant et que cela ne soit pas
réservé à certaines catégories sociales de parents, il faut introduire
dans le code du travail la possibilité de terminer son activité
professionnelle un horaire permettant, les jours de classe, d'être
disponible dès la fin des cours, au moins pour les élèves du primaire.
Pour les études du soir, je veux réfléchir à la possibilité d'une
participation des parents dans les salles en cointervention.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire général, mes cordiales
salutations.Source http://www.snes.edu, le 10 avril 2007