Texte intégral
Le ministre d'État, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, a présenté une communication sur les résultats de la Conférence des Nations-Unies de Bali sur les changements climatiques, qui s'est tenue du 3 au 14 décembre 2007.
La communauté internationale a pris la mesure de la menace grave et imminente du changement climatique, en fixant une « feuille de route » pour la négociation d'un accord complet et global de lutte contre le changement climatique d'ici la fin de l'année 2009.
Pour la première fois, toutes les questions ont été posées et tous les acteurs acceptent d'être associés à la tâche :
- les pays développés ont décidé de prolonger et de renforcer leurs actions après 2012 : la « feuille de route de Bali » prévoit que tous les pays industrialisés devront fournir des efforts comparables après cette date ;
- les pays émergents ont accepté de mettre en oeuvre des actions de lutte contre le changement climatique qui soient mesurables, communicables et vérifiables. Il sera nécessaire de mobiliser les financements permettant de rendre les investissements sobres en carbone et faciliter la collaboration et le transfert de technologies propres.
Des avancées substantielles ont également été enregistrées en matière de solidarité avec le lancement effectif du fonds du Protocole de Kyoto sur l'adaptation des pays les plus vulnérables, et plus encore en matière de déforestation et de dégradation de la forêt, lesquelles sont responsables de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. La délégation française a été particulièrement active sur ce dernier thème.Cependant, la France regrette que la communauté internationale n'ait pas pu s'accorder à Bali sur un objectif explicite de stabilisation puis de réduction des émissions mondiales dans les 10-15 ans à venir, sur une diminution d'au moins 50 % de ces émissions d'ici 2050, ainsi que sur une réduction de 25 à 40 % des émissions des pays industrialisées en 2020 par rapport à 1990. Elle souhaite vivement que toutes les parties adhèrent rapidement à ces objectifs.
La communauté internationale a pris la mesure de la menace grave et imminente du changement climatique, en fixant une « feuille de route » pour la négociation d'un accord complet et global de lutte contre le changement climatique d'ici la fin de l'année 2009.
Pour la première fois, toutes les questions ont été posées et tous les acteurs acceptent d'être associés à la tâche :
- les pays développés ont décidé de prolonger et de renforcer leurs actions après 2012 : la « feuille de route de Bali » prévoit que tous les pays industrialisés devront fournir des efforts comparables après cette date ;
- les pays émergents ont accepté de mettre en oeuvre des actions de lutte contre le changement climatique qui soient mesurables, communicables et vérifiables. Il sera nécessaire de mobiliser les financements permettant de rendre les investissements sobres en carbone et faciliter la collaboration et le transfert de technologies propres.
Des avancées substantielles ont également été enregistrées en matière de solidarité avec le lancement effectif du fonds du Protocole de Kyoto sur l'adaptation des pays les plus vulnérables, et plus encore en matière de déforestation et de dégradation de la forêt, lesquelles sont responsables de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. La délégation française a été particulièrement active sur ce dernier thème.Cependant, la France regrette que la communauté internationale n'ait pas pu s'accorder à Bali sur un objectif explicite de stabilisation puis de réduction des émissions mondiales dans les 10-15 ans à venir, sur une diminution d'au moins 50 % de ces émissions d'ici 2050, ainsi que sur une réduction de 25 à 40 % des émissions des pays industrialisées en 2020 par rapport à 1990. Elle souhaite vivement que toutes les parties adhèrent rapidement à ces objectifs.