Texte intégral
O. Galzi.- Bonjour monsieur Besson, secrétaire d'État au développement de l'économie numérique.
Bonjour.
En pleine crise vous nous revenez avec une sorte de New deal numérique, c'est un plan pour développer le numérique en France jusqu'en 2012. Alors il sera présenté lundi prochain par le Président, mais comme vous l'avez porté, est-ce que vous pouvez nous en donner quand même quelques détails aujourd'hui ?
Oui, c'est extrêmement simple : il y a des éléments de croissance. Quand vous regardez aujourd'hui les pays qui réussissent bien, la Corée, le Japon, la Finlande, la Suède etc., ils sont portés par ce qu'on appelle l'économie numérique, c'est-à-dire à la fois l'audiovisuel, les télécommunications, Internet. Leurs investissements sont importants, et leur contribution à la croissance très importante. Donc le président de la République, qui avait dit pendant sa campagne électorale " je ferai une grande nation numérique", va présenter lundi matin les principales mesures du plan numérique qui visent à cela, comment on dope la croissance, comment on apporte aux Français de nouveaux services : la télévision numérique terrestre pour tous, la télévision mobile personnelle, la haute définition en télévision, pour prendre des sujets que vous connaissez bien. Et puis, il y a des aspects d'infrastructures qui sont très importants. Nous voulons un aménagement numérique du territoire, c'est-à-dire comment faire en sorte...
Les autoroutes de l'information, mettre le très haut débit partout.
Les autoroutes de l'information, ça veut dire très concrètement comment on fait pour que les Français aient une qualité d'accès à Internet, fixe et mobile, partout sur le territoire, parce qu'on est des Français et attachés à l'égalité républicaine.
C'est important, on parle d'un demi point de croissance, à l'heure de la récession ça compte, on parle de centaine de milliers d'emplois potentiellement générés. Concrètement, vous allez faire comment pour les petites et moyennes entreprises, par exemple ? Il y a des aides particulières qui sont prévues ?
Il y a des choses qui sont prévues, il faut aller davantage dans les TPE et les PME, très petites entreprises et PME, pour les inciter à utiliser davantage l'informatique et internet. Là, on a des forces, en infrastructure...
Quoi concrètement ?
Dans l'utilisation par les petites entreprises de l'Internet, on est plutôt faible par rapport à la moyenne européenne. Ça veut dire tout simplement qu'il faut aller chez les entreprises en coopération avec les chambres de commerce et d'industrie, avec les réseaux qui existent, pour expliquer à l'artisan, au commerçant, pourquoi Internet c'est simple, c'est accessible, et ce que ça peut changer dans sa productivité et dans sa vie quotidienne. Pas lui dire Internet c'est merveilleux, c'est pas le but, c'est : voilà Internet, concrètement, qu'est-ce que ça peut changer.
Et lui donner des aides éventuellement fiscales...
Ce n'est pas par les aides pour les entreprises que ça passe le plus, il y a des mesures type passeport numérique etc., c'est par la pédagogie. Là où il faut beaucoup plus incisif, si je puis dire, et le président de la République en parlera lundi matin, c'est pour les catégories de la population qui n'ont pas accès à l'ordinateur et à l'Internet. Je pense aux enfants, je pense à certaines catégories d'adultes qui n'utilisent pas malheureusement Internet dans leur vie quotidienne, et aussi les personnes âgées. Là il y a des initiatives à prendre.
On parle de mini PC dans les écoles, prévus dès la rentrée 2009, vous confirmez ?
Ce serait une bonne idée.
Vous confirmez ?
Ce serait une bonne idée, c'est au président de la République de présenter les principales mesures. En tout cas, ce que je peux vous confirmer...
Vous, vous l'avez essayé ce mini PC, depuis plusieurs jours. On dit que vous vous baladez avec et que ...
Non, non, je ne me balade pas avec, mais oui j'ai vu des initiatives extrêmement intéressantes en la matière. Les premières sont nées aux Etats-Unis, ils appellent ça, vous savez le « one lap top per child », un ordinateur par enfant, c'est un objectif probablement trop ambitieux. Mais l'ordinateur à l'école c'est effectivement l'une des pistes pour faciliter l'accès de tous au numérique.
Ca va coûter combien, ça ?
Lundi matin, le président de la République en parlera. Mais ça ne va pas...
Donc vous nous confirmez en tout cas...
Juste un mot là-dessus. Dans le Plan numérique, il y a le partage des fréquences qui vont être libérées par le passage de la télévision analogique actuelle à la nouvelle télévision, la nouvelle télévision numérique terrestre. Ces fréquences elles ont une très grande valeur. La décision la plus importante que va annoncer le président de la République, c'est comment il partage ces grandes fréquences entre les télécommunications, Internet, et l'audiovisuel.
Et comment ça va être fait ?
Ça va être fait le plus intelligemment et le plus équitablement possible, avec en tête quelque chose que je vous ai suggéré tout à l'heure : permettre que la télévision puisse prendre tout son essor, que la radio numérique puisse naître et se développer en France et qu'on ait des nouveaux services de l'Internet. Parce que l'Internet qui vient, l'Internet du futur va être encore plus absorbeur de données, va diffuser beaucoup plus de données, il va être absorbeur de bandes, de larges bandes comme on dit. Donc, il faut donner aux nouveaux services d'Internet des fréquences et des fréquences de qualité, ce que les spécialistes appellent des fréquences basses. C'est une décision industrielle majeure parce qu'elle va engager le pays sur de très longues années.
Alors toujours au sujet de ces nouvelles technologies, il y a des dangers dans ces nouvelles technologies, vous allez en parler tout à l'heure, vous convoquez une réunion d'experts sur les dangers potentiels pour la santé du téléphone portable. On en est où et est-ce que vous avez décidé de s'appliquer le principe de précaution qui fait que même si on ne sait pas si c'est dangereux, eh bien faute de le savoir, en tout cas on ne prend pas de risque ?
Oui, on applique le principe de précaution. De toute façon, maintenant, il est constitutionnalisé, il n'avait pas besoin qu'il soit constitutionnalisé pour que ce soit une précaution, mais en plus il est constitutionnalisé. Donc il s'applique à toute action publique et législative.
Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, par exemple on a des antennes relais à côté d'écoles...
J'y viens. D'abord, il faut que vos téléspectateurs sachent que nous sommes depuis le XXème siècle entourés de radiofréquences : la télévision, la radio, la téléphonie mobile l'utilisent. Deuxièmement, pour l'instant, les études dont nous disposons ne montrent pas qu'il y ait de danger.
Il y a des tendances, l'étude européenne qui donne ces premières tendances dit qu'il y a des risques de l'accroissement du cancer du cerveau.
Je redis : pour l'instant, nous n'avons aucune preuve de la dangerosité, ce qui ne veut pas dire que sur le long terme, qui que ce soit soit capable de dire à : « long terme », notamment pour la téléphone mobile, puisqu'on n'a pas le recul nécessaire, « il n'y aura pas de danger ».
Il y a une tendance générale de toutes ces études, c'est que ça joue sur le vivant, sur les tissus vivants, c'est quand même inquiétant ça !!
Absolument. La conciliation de ça, pas d'étude qui montre qu'il y ait danger et application du principe de précaution, c'est quoi ? C'est de dire que d'abord c'est probablement les terminaux qui peuvent être potentiellement le plus dangereux et notamment les plus...
Donc le téléphone...
Tout ce que l'on met près de la boite crânienne et notamment les boîtes crâniennes qui ne sont pas totalement formées, celles des enfants. C'est pour ça que dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, il y a eu et il y a en préparation beaucoup de mesures d'interdiction de la publicité pour les enfants de moins de 12 ans, des précautions à prendre, etc. C'est sur l'enfant que l'on doit se polariser. En matière de radiofréquence par des antennes, aujourd'hui on va travailler - à 15 heures je réunis les émetteurs et les professionnels de la santé - pour adopter un code de bonnes pratiques. Il existe déjà en France, on peut sans doute l'améliorer en le comparant à ce qui se fait de mieux à l'étranger et notamment chez nos partenaires européens les plus en pointe sur le sujet.
Toute dernière question qui n'a rien à voir. Vous êtes un membre du Gouvernement, de gauche, comment avez-vous perçu la proposition du secrétaire d'Etat aux sports, monsieur Laporte de ne plus faire de match avec les pays du Maghreb au Stade de France ?
Le fait d'être de gauche ne change pas grand-chose à l'appréciation...
Toute la gauche dit « haro » sur cette mesure aujourd'hui.
Vous auriez pu dire « 17 ans au Maroc » - ça m'a plus marqué - et « mordu le football »...
Et vous en pensez quoi ?
En un mot, comme tout le monde, j'ai été choqué par les sifflets, ce n'est pas la première fois ; Algérie, Maroc, c'est la même chose. On ne peut pas s'interdire... il faut condamner et condamner fortement, c'est même un délit. Ne pas s'interroger sur le pourquoi, ça veut dire qu'on a un peu de travail pour essayer de comprendre cet espèce de divorce hallucinant, qui les fait même siffler Ben Arfa, pas seulement la Marseillaise, Ben Arfa...
Mais la mesure de monsieur Laporte, rapidement...
La mesure je la comprends intellectuellement, en pratique, je la trouve difficile à mettre en oeuvre. Je n'en ai pas parlé avec B. Laporte...
Vous n'êtes pas d'accord ?
Je n'ai pas dit que je n'étais pas d'accord, j'ai dit qu'elle est difficile à mettre en oeuvre, donc le principe je ne le conteste pas, les modalités d'application, je pense qu'il va avoir un peu de travail pour que ça puisse être mis en oeuvre.
Merci monsieur Besson.
Merci.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 octobre 2008
Bonjour.
En pleine crise vous nous revenez avec une sorte de New deal numérique, c'est un plan pour développer le numérique en France jusqu'en 2012. Alors il sera présenté lundi prochain par le Président, mais comme vous l'avez porté, est-ce que vous pouvez nous en donner quand même quelques détails aujourd'hui ?
Oui, c'est extrêmement simple : il y a des éléments de croissance. Quand vous regardez aujourd'hui les pays qui réussissent bien, la Corée, le Japon, la Finlande, la Suède etc., ils sont portés par ce qu'on appelle l'économie numérique, c'est-à-dire à la fois l'audiovisuel, les télécommunications, Internet. Leurs investissements sont importants, et leur contribution à la croissance très importante. Donc le président de la République, qui avait dit pendant sa campagne électorale " je ferai une grande nation numérique", va présenter lundi matin les principales mesures du plan numérique qui visent à cela, comment on dope la croissance, comment on apporte aux Français de nouveaux services : la télévision numérique terrestre pour tous, la télévision mobile personnelle, la haute définition en télévision, pour prendre des sujets que vous connaissez bien. Et puis, il y a des aspects d'infrastructures qui sont très importants. Nous voulons un aménagement numérique du territoire, c'est-à-dire comment faire en sorte...
Les autoroutes de l'information, mettre le très haut débit partout.
Les autoroutes de l'information, ça veut dire très concrètement comment on fait pour que les Français aient une qualité d'accès à Internet, fixe et mobile, partout sur le territoire, parce qu'on est des Français et attachés à l'égalité républicaine.
C'est important, on parle d'un demi point de croissance, à l'heure de la récession ça compte, on parle de centaine de milliers d'emplois potentiellement générés. Concrètement, vous allez faire comment pour les petites et moyennes entreprises, par exemple ? Il y a des aides particulières qui sont prévues ?
Il y a des choses qui sont prévues, il faut aller davantage dans les TPE et les PME, très petites entreprises et PME, pour les inciter à utiliser davantage l'informatique et internet. Là, on a des forces, en infrastructure...
Quoi concrètement ?
Dans l'utilisation par les petites entreprises de l'Internet, on est plutôt faible par rapport à la moyenne européenne. Ça veut dire tout simplement qu'il faut aller chez les entreprises en coopération avec les chambres de commerce et d'industrie, avec les réseaux qui existent, pour expliquer à l'artisan, au commerçant, pourquoi Internet c'est simple, c'est accessible, et ce que ça peut changer dans sa productivité et dans sa vie quotidienne. Pas lui dire Internet c'est merveilleux, c'est pas le but, c'est : voilà Internet, concrètement, qu'est-ce que ça peut changer.
Et lui donner des aides éventuellement fiscales...
Ce n'est pas par les aides pour les entreprises que ça passe le plus, il y a des mesures type passeport numérique etc., c'est par la pédagogie. Là où il faut beaucoup plus incisif, si je puis dire, et le président de la République en parlera lundi matin, c'est pour les catégories de la population qui n'ont pas accès à l'ordinateur et à l'Internet. Je pense aux enfants, je pense à certaines catégories d'adultes qui n'utilisent pas malheureusement Internet dans leur vie quotidienne, et aussi les personnes âgées. Là il y a des initiatives à prendre.
On parle de mini PC dans les écoles, prévus dès la rentrée 2009, vous confirmez ?
Ce serait une bonne idée.
Vous confirmez ?
Ce serait une bonne idée, c'est au président de la République de présenter les principales mesures. En tout cas, ce que je peux vous confirmer...
Vous, vous l'avez essayé ce mini PC, depuis plusieurs jours. On dit que vous vous baladez avec et que ...
Non, non, je ne me balade pas avec, mais oui j'ai vu des initiatives extrêmement intéressantes en la matière. Les premières sont nées aux Etats-Unis, ils appellent ça, vous savez le « one lap top per child », un ordinateur par enfant, c'est un objectif probablement trop ambitieux. Mais l'ordinateur à l'école c'est effectivement l'une des pistes pour faciliter l'accès de tous au numérique.
Ca va coûter combien, ça ?
Lundi matin, le président de la République en parlera. Mais ça ne va pas...
Donc vous nous confirmez en tout cas...
Juste un mot là-dessus. Dans le Plan numérique, il y a le partage des fréquences qui vont être libérées par le passage de la télévision analogique actuelle à la nouvelle télévision, la nouvelle télévision numérique terrestre. Ces fréquences elles ont une très grande valeur. La décision la plus importante que va annoncer le président de la République, c'est comment il partage ces grandes fréquences entre les télécommunications, Internet, et l'audiovisuel.
Et comment ça va être fait ?
Ça va être fait le plus intelligemment et le plus équitablement possible, avec en tête quelque chose que je vous ai suggéré tout à l'heure : permettre que la télévision puisse prendre tout son essor, que la radio numérique puisse naître et se développer en France et qu'on ait des nouveaux services de l'Internet. Parce que l'Internet qui vient, l'Internet du futur va être encore plus absorbeur de données, va diffuser beaucoup plus de données, il va être absorbeur de bandes, de larges bandes comme on dit. Donc, il faut donner aux nouveaux services d'Internet des fréquences et des fréquences de qualité, ce que les spécialistes appellent des fréquences basses. C'est une décision industrielle majeure parce qu'elle va engager le pays sur de très longues années.
Alors toujours au sujet de ces nouvelles technologies, il y a des dangers dans ces nouvelles technologies, vous allez en parler tout à l'heure, vous convoquez une réunion d'experts sur les dangers potentiels pour la santé du téléphone portable. On en est où et est-ce que vous avez décidé de s'appliquer le principe de précaution qui fait que même si on ne sait pas si c'est dangereux, eh bien faute de le savoir, en tout cas on ne prend pas de risque ?
Oui, on applique le principe de précaution. De toute façon, maintenant, il est constitutionnalisé, il n'avait pas besoin qu'il soit constitutionnalisé pour que ce soit une précaution, mais en plus il est constitutionnalisé. Donc il s'applique à toute action publique et législative.
Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, par exemple on a des antennes relais à côté d'écoles...
J'y viens. D'abord, il faut que vos téléspectateurs sachent que nous sommes depuis le XXème siècle entourés de radiofréquences : la télévision, la radio, la téléphonie mobile l'utilisent. Deuxièmement, pour l'instant, les études dont nous disposons ne montrent pas qu'il y ait de danger.
Il y a des tendances, l'étude européenne qui donne ces premières tendances dit qu'il y a des risques de l'accroissement du cancer du cerveau.
Je redis : pour l'instant, nous n'avons aucune preuve de la dangerosité, ce qui ne veut pas dire que sur le long terme, qui que ce soit soit capable de dire à : « long terme », notamment pour la téléphone mobile, puisqu'on n'a pas le recul nécessaire, « il n'y aura pas de danger ».
Il y a une tendance générale de toutes ces études, c'est que ça joue sur le vivant, sur les tissus vivants, c'est quand même inquiétant ça !!
Absolument. La conciliation de ça, pas d'étude qui montre qu'il y ait danger et application du principe de précaution, c'est quoi ? C'est de dire que d'abord c'est probablement les terminaux qui peuvent être potentiellement le plus dangereux et notamment les plus...
Donc le téléphone...
Tout ce que l'on met près de la boite crânienne et notamment les boîtes crâniennes qui ne sont pas totalement formées, celles des enfants. C'est pour ça que dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, il y a eu et il y a en préparation beaucoup de mesures d'interdiction de la publicité pour les enfants de moins de 12 ans, des précautions à prendre, etc. C'est sur l'enfant que l'on doit se polariser. En matière de radiofréquence par des antennes, aujourd'hui on va travailler - à 15 heures je réunis les émetteurs et les professionnels de la santé - pour adopter un code de bonnes pratiques. Il existe déjà en France, on peut sans doute l'améliorer en le comparant à ce qui se fait de mieux à l'étranger et notamment chez nos partenaires européens les plus en pointe sur le sujet.
Toute dernière question qui n'a rien à voir. Vous êtes un membre du Gouvernement, de gauche, comment avez-vous perçu la proposition du secrétaire d'Etat aux sports, monsieur Laporte de ne plus faire de match avec les pays du Maghreb au Stade de France ?
Le fait d'être de gauche ne change pas grand-chose à l'appréciation...
Toute la gauche dit « haro » sur cette mesure aujourd'hui.
Vous auriez pu dire « 17 ans au Maroc » - ça m'a plus marqué - et « mordu le football »...
Et vous en pensez quoi ?
En un mot, comme tout le monde, j'ai été choqué par les sifflets, ce n'est pas la première fois ; Algérie, Maroc, c'est la même chose. On ne peut pas s'interdire... il faut condamner et condamner fortement, c'est même un délit. Ne pas s'interroger sur le pourquoi, ça veut dire qu'on a un peu de travail pour essayer de comprendre cet espèce de divorce hallucinant, qui les fait même siffler Ben Arfa, pas seulement la Marseillaise, Ben Arfa...
Mais la mesure de monsieur Laporte, rapidement...
La mesure je la comprends intellectuellement, en pratique, je la trouve difficile à mettre en oeuvre. Je n'en ai pas parlé avec B. Laporte...
Vous n'êtes pas d'accord ?
Je n'ai pas dit que je n'étais pas d'accord, j'ai dit qu'elle est difficile à mettre en oeuvre, donc le principe je ne le conteste pas, les modalités d'application, je pense qu'il va avoir un peu de travail pour que ça puisse être mis en oeuvre.
Merci monsieur Besson.
Merci.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 17 octobre 2008