Texte intégral
Monsieur le Député, vous me permettrez tout d'abord d'excuser Michel Barnier, qui participe actuellement au Conseil des ministres de l'Agriculture à Prague, et dont l'attention est naturellement totalement concentrée sur ce sujet de la crise laitière.
Monsieur le Député, vous connaissez bien ce sujet et vous savez que, depuis plusieurs jours, le gouvernement a multiplié les initiatives, afin de répondre à l'inquiétude des producteurs de lait.
D'abord, vous l'avez rappelé, nous avons constitué une médiation qui a permis de renouer les fils du dialogue : les différents acteurs qui ne se parlaient plus se sont réunis jeudi dernier et ils vont encore se retrouver cet après-midi. Nous souhaitons qu'ils puissent trouver un accord sur un juste prix du lait qui permette de rémunérer à sa juste valeur le travail des producteurs de lait qui doivent pouvoir vivre du fruit de leur labeur.
Le gouvernement a aussi fixé un cadre réglementaire nouveau où l'interprofession trouvera toute sa part en fixant une direction nationale, avec un indice de prix qui servira de base aux négociations régionales ou partenariales.
Ensuite, Michel Barnier a obtenu plusieurs gestes de la part de la Commission : le versement de 70 % des aides directes à la filière au 16 octobre prochain - le Premier ministre l'a confirmé - ; l'avancement de la clause de rendez-vous qui doit traiter de l'avenir après 2015.
On ne peut en effet imaginer une filière laitière totalement dérégulée. Si les quotas sont supprimés, il faut des systèmes de régulation structurés et organisés au niveau européen.
Enfin, avec Christine Lagarde, nous avons organisé des contrôles dans les centrales d'achat de la grande distribution, afin de vérifier la formation des prix du lait.
On ne peut pas continuer à voir des prix à la production baisser éternellement, alors que les consommateurs ne les voient jamais baisser.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2009
Monsieur le Député, vous connaissez bien ce sujet et vous savez que, depuis plusieurs jours, le gouvernement a multiplié les initiatives, afin de répondre à l'inquiétude des producteurs de lait.
D'abord, vous l'avez rappelé, nous avons constitué une médiation qui a permis de renouer les fils du dialogue : les différents acteurs qui ne se parlaient plus se sont réunis jeudi dernier et ils vont encore se retrouver cet après-midi. Nous souhaitons qu'ils puissent trouver un accord sur un juste prix du lait qui permette de rémunérer à sa juste valeur le travail des producteurs de lait qui doivent pouvoir vivre du fruit de leur labeur.
Le gouvernement a aussi fixé un cadre réglementaire nouveau où l'interprofession trouvera toute sa part en fixant une direction nationale, avec un indice de prix qui servira de base aux négociations régionales ou partenariales.
Ensuite, Michel Barnier a obtenu plusieurs gestes de la part de la Commission : le versement de 70 % des aides directes à la filière au 16 octobre prochain - le Premier ministre l'a confirmé - ; l'avancement de la clause de rendez-vous qui doit traiter de l'avenir après 2015.
On ne peut en effet imaginer une filière laitière totalement dérégulée. Si les quotas sont supprimés, il faut des systèmes de régulation structurés et organisés au niveau européen.
Enfin, avec Christine Lagarde, nous avons organisé des contrôles dans les centrales d'achat de la grande distribution, afin de vérifier la formation des prix du lait.
On ne peut pas continuer à voir des prix à la production baisser éternellement, alors que les consommateurs ne les voient jamais baisser.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2009