Texte intégral
M. Biraben et C. Roux.- M. Biraben : Le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, J.-L. Borloo, est donc notre invité. Dans le monde entier, on célèbre aujourd'hui les océans. Drôle de fête à l'heure où les thoniers s'écharpent avec Greenpeace en Méditerranée et que BP ne parvient toujours pas à enrayer la fuite de pétrole qui englue le Golfe du Mexique et bientôt les côtes de la Floride. C'est donc bien vrai, les océans sont à la fête. Bonjour J.-L. Borloo, soyez le bienvenu.
Bonjour.
C. Roux : Alors journée mondiale des océans, 49ème jour de pollution dans le Golfe du Mexique. Est-ce qu'il ne faudrait pas une mobilisation mondiale ?
La mer et les océans sont les grands oubliés du XXème siècle, c'est l'essentiel de notre planète. On dit que c'est 75% de la planète mais ça c'est juste sur la surface. Mais en réalité il y a toute la profondeur. Toutes les richesses de l'humanité sont là pour vous soigner, pour vous nourrir, pour votre énergie.
C. Roux : Il y a un problème dans le Golfe du Mexique.
Attendez, et en même temps on voit bien qu'au-delà juste des côtes des États, c'est l'affaire de personne, tout le monde peut faire absolument ce qu'il veut avec des niveaux de risque et de danger considérables. C'est le seul endroit où il n'y a pas de réelle organisation, de règles internationales. Alors il y a la règle sur les bateaux, les transports mais il n'y a pas... Vous savez c'est un peu comme la chasse avant l'élevage. On est dans l'idée à la fois qu'on peut tout prendre, tout prélever dans des conditions de danger, on le voit sur la Louisiane, quand même absolument extravagantes ou extraordinaires...
C. Roux : Alors pourquoi, justement parce que ça vous indigne, pourquoi il n'y a pas de mobilisation mondiale pour dépolluer, pour aider BP à colmater cette fuite ? Pourquoi on a le sentiment aujourd'hui que c'est l'affaire de BP et des Américains ?
C'est une bonne question. Il y a trois semaines, on a proposé aux Américains d'envoyer des bateaux d'EcoOcéane. A l'époque, le gouvernement américain nous a dit c'est l'affaire de BP et à l'époque BP nous a dit, c'est notre affaire. Il a fallu un accord du gouvernement américain, jeudi dernier, pour qu'on fasse une offre officielle française, en accord avec les Américains, vendredi, dans laquelle on a un certain nombre d'experts qui sont à disposition. On a neuf bateaux... De toute façon je vais vous dire c'est une contribution mais enfin vu l'ampleur de la catastrophe, ce sera modeste.
C. Roux : Il faudrait qu'il y ait une aide européenne d'ampleur ?
C'est des moyens techniques. En réalité, je crois que dans le monde, on a les moyens techniques. La France, elle toute seule, est capable d'envoyer des systèmes de récupération, neuf bateaux, des bouées, mais il y a cette espèce de relation : c'est le privé, c'est BP qui devait s'en occuper ! C'est affolant cette histoire et moi je suis convaincu qu'on ne passera pas la décennie qui vient sans qu'il y ait une organisation mondiale de la mer et des océans. On ne peut pas continuer. Il nous faut des Casques bleus de la mer et des océans. On a déclaré la guerre aux poissons, on est en train de la gagner.
C. Roux : C'est étonnant de vous entendre plier devant la volonté de BP. Justement ça donne le sentiment, parce que BP l'a décidé, on va se conformer à la volonté de BP puisque ce sont aussi nos océans. Et on rappelle que BP est une compagnie européenne.
Vous avez raison. Enfin c'est un peu difficile dès lors qu'on est sur les côtes américaines et qu'on nous dit pour l'instant, l'État français : on va se débrouiller tout seuls. D'abord vous n'avez pas de raison de supposer qu'ils ne peuvent pas se débrouiller tout seuls.
C. Roux : Aujourd'hui, si.
Aujourd'hui, ils disent OK. Mais nos amis américains sont souvent comme ça. Ils considèrent qu'ils n'ont pas besoin d'aide internationale. Maintenant ça a changé. Cela dit, on voit quand même cette inadéquation entre cette capacité à forer dans des profondeurs invraisemblables. Tous ceux qui nous disent depuis des années : mais ne vous inquiétez pas, les moyens technologiques vont nous permettre de forer de plus en plus loin pour de moins en moins cher. Oui enfin on voit la catastrophe. Notre société va encore avoir besoin de pétrole pendant quelques décennies, mais avoir une production énergétique biomasse, énergie, marine... La mer c'est la première puissance énergétique du monde, et on est en train de la ...
C. Roux : Une question parce que les images choquent de plus en plus. On voit que finalement BP, les États-Unis n'arrivent pas à se dépêtrer de cette situation-là. Est-ce que vous diriez ce matin que l'administration américaine a bien géré cette marée noire ?
Moi je ne suis pas là pour donner des bons ou des mauvais points. Ce n'est pas mon problème immédiat. Ce que je vois c'est qu'aux États-Unis, les lois américaines pour changer l'énergie américaine, portées par J. Kerry et Waxman, qui étaient en... il semblerait que le mouvement d'opinion pour qu'il y ait des énergies non polluantes aux États-Unis et une réduction des émissions de CO² ait une petite chance de passer.
C. Roux : Ce n'est pas l'urgence. L'urgence c'est aujourd'hui de trouver des solutions.
Je sais bien.
M. Biraben : On passe à la pêche au thon.
C. Roux : Alors la mer est devenue le théâtre d'une opposition violente pour le coup entre les thoniers et les militants de Greenpeace. Il y a un militant de Greenpeace qui a été très sévèrement blessé. Le ministère de l'Agriculture demande qu'on laisse la pêche se dérouler dans un cadre légal. Que dit le ministre de l'Écologie ?
Il dit deux choses. La première, nous avons soutenu clairement l'interdiction de la commercialisation du thon rouge au niveau européen et la position européenne a été l'interdiction provisoire de la commercialisation. En réalité cette pêche-là, elle est pour l'export. Elle n'est pas pour les besoins locaux français. Et donc autoriser la pêche de proximité. Nous n'avons pas eu gain de cause, ça s'est transformé en réduction des quotas. Aujourd'hui, il y a des quotas extrêmement réduits. C'est le cadre légal. Il faut fonctionner dans le cadre légal.
C. Roux : Donc vous être contre l'initiative de Greenpeace ?
Ca dépend ce que vous appelez "contre l'initiative". Vous n'arriverez pas à me faire opposer les uns aux autres parce que la mutation a besoin de...
C. Roux : Il y a un moment où c'est ce qui se passe. On peut rester dans le monde des bisounours mais il y a un moment, c'est juste des militants de Greenpeace qui vont essayer de lever les filets.
Je suis pour l'interdiction de la commercialisation. Nous n'avons pas eu encore gain de cause. J'espère que nous aurons gain de cause. Le temps d'ailleurs qu'il y ait une reconstitution de l'espèce, tout simplement. Ensuite il y a des cadres légaux. Nous restons, moi membre d'un gouvernement d'un pays démocratique, je respecte la loi et il est raisonnable que chacun la respecte.
C. Roux : En fait vous dites comme le ministre de l'Agriculture.
Oui comme vous voulez, moi ça ne me pose pas de difficultés de dire la même chose. Je reste dans le cadre légal. Alors que Greenpeace fasse des opérations qui attirent l'attention, ce qui est d'ailleurs son objet pour le thon rouge, en soi ne me pose pas de problème particulier.
M. Biraben : 230 euros, c'est le prix du nouveau compteur.
C. Roux : Oui et ça nous a interpellés. C'est à la Une du Parisien.
Ce n'est pas parce que c'est à la Une du Parisien que ça va se faire comme ça, maintenant, à ce prix et tout de suite.
C. Roux : Et ça tombe bien que vous soyez là parce que justement, vous allez nous expliquer. Ce que dit Le Parisien ce matin, c'est que Bruxelles d'une certaine manière oblige la France à changer 80% des compteurs électriques et que tout ça aurait un coût pour le consommateur à savoir 230 euros. Le tout pour faire des économies d'énergie. Est-ce que déjà vous confirmez cette information ?
D'abord non. Est-ce qu'on peut parler du fond ?
C. Roux : Ce n'est pas le fond, ça ?
Quel est le sujet ? L'habitat c'est 42% de la facture énergétique. Partout dans le monde ça se fait avec du pétrole. On a vu la Louisiane. Et du charbon. A peu près partout. Il faut réduire la consommation énergétique dans le monde et notamment en France. C'est clair. Nous nous sommes engagés à une réduction de 20 à 30%. Il y a un certain nombre de moyens pour ça. Dans les moyens, il y a les ampoules qu'on modifie. Et les compteurs intelligents. C'est-à-dire qui permettent, alors ...
C. Roux : Qui ne marchent pas, dit Le Parisien.
Il y a une expérimentation. On en est au cadre expérimental. On voit d'ailleurs qu'il y a des difficultés, donc ce ne sera pas cette formule-là. Mais il s'agit d'avoir des compteurs intelligents pour faire des réductions énergétiques. On va étudier ce sujet très en amont. Ce n'est pas mal dans la vie d'essayer...
C. Roux : C'est normal que ce soit le consommateur qui paie.
Non l'objectif c'est que le consommateur paie moins cher, qu'il ait moins de consommation énergétique. C'est exactement comme quand on fait des travaux pour faire des économies d'énergie et vous me dites : est-ce que c'est normal que ce soit celui qui va avoir la réduction de la facture qui paie le changement de la fenêtre ? Oui parce que c'est lui qui aura la baisse de la facture. Donc ça n'a rien de déraisonnable mais là on en est au niveau des expérimentations. Ce n'est pas Bruxelles qui nous force, nous voulons réduire nos coûts énergétiques.
C. Roux : Entendu.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 8 juin 2010
Bonjour.
C. Roux : Alors journée mondiale des océans, 49ème jour de pollution dans le Golfe du Mexique. Est-ce qu'il ne faudrait pas une mobilisation mondiale ?
La mer et les océans sont les grands oubliés du XXème siècle, c'est l'essentiel de notre planète. On dit que c'est 75% de la planète mais ça c'est juste sur la surface. Mais en réalité il y a toute la profondeur. Toutes les richesses de l'humanité sont là pour vous soigner, pour vous nourrir, pour votre énergie.
C. Roux : Il y a un problème dans le Golfe du Mexique.
Attendez, et en même temps on voit bien qu'au-delà juste des côtes des États, c'est l'affaire de personne, tout le monde peut faire absolument ce qu'il veut avec des niveaux de risque et de danger considérables. C'est le seul endroit où il n'y a pas de réelle organisation, de règles internationales. Alors il y a la règle sur les bateaux, les transports mais il n'y a pas... Vous savez c'est un peu comme la chasse avant l'élevage. On est dans l'idée à la fois qu'on peut tout prendre, tout prélever dans des conditions de danger, on le voit sur la Louisiane, quand même absolument extravagantes ou extraordinaires...
C. Roux : Alors pourquoi, justement parce que ça vous indigne, pourquoi il n'y a pas de mobilisation mondiale pour dépolluer, pour aider BP à colmater cette fuite ? Pourquoi on a le sentiment aujourd'hui que c'est l'affaire de BP et des Américains ?
C'est une bonne question. Il y a trois semaines, on a proposé aux Américains d'envoyer des bateaux d'EcoOcéane. A l'époque, le gouvernement américain nous a dit c'est l'affaire de BP et à l'époque BP nous a dit, c'est notre affaire. Il a fallu un accord du gouvernement américain, jeudi dernier, pour qu'on fasse une offre officielle française, en accord avec les Américains, vendredi, dans laquelle on a un certain nombre d'experts qui sont à disposition. On a neuf bateaux... De toute façon je vais vous dire c'est une contribution mais enfin vu l'ampleur de la catastrophe, ce sera modeste.
C. Roux : Il faudrait qu'il y ait une aide européenne d'ampleur ?
C'est des moyens techniques. En réalité, je crois que dans le monde, on a les moyens techniques. La France, elle toute seule, est capable d'envoyer des systèmes de récupération, neuf bateaux, des bouées, mais il y a cette espèce de relation : c'est le privé, c'est BP qui devait s'en occuper ! C'est affolant cette histoire et moi je suis convaincu qu'on ne passera pas la décennie qui vient sans qu'il y ait une organisation mondiale de la mer et des océans. On ne peut pas continuer. Il nous faut des Casques bleus de la mer et des océans. On a déclaré la guerre aux poissons, on est en train de la gagner.
C. Roux : C'est étonnant de vous entendre plier devant la volonté de BP. Justement ça donne le sentiment, parce que BP l'a décidé, on va se conformer à la volonté de BP puisque ce sont aussi nos océans. Et on rappelle que BP est une compagnie européenne.
Vous avez raison. Enfin c'est un peu difficile dès lors qu'on est sur les côtes américaines et qu'on nous dit pour l'instant, l'État français : on va se débrouiller tout seuls. D'abord vous n'avez pas de raison de supposer qu'ils ne peuvent pas se débrouiller tout seuls.
C. Roux : Aujourd'hui, si.
Aujourd'hui, ils disent OK. Mais nos amis américains sont souvent comme ça. Ils considèrent qu'ils n'ont pas besoin d'aide internationale. Maintenant ça a changé. Cela dit, on voit quand même cette inadéquation entre cette capacité à forer dans des profondeurs invraisemblables. Tous ceux qui nous disent depuis des années : mais ne vous inquiétez pas, les moyens technologiques vont nous permettre de forer de plus en plus loin pour de moins en moins cher. Oui enfin on voit la catastrophe. Notre société va encore avoir besoin de pétrole pendant quelques décennies, mais avoir une production énergétique biomasse, énergie, marine... La mer c'est la première puissance énergétique du monde, et on est en train de la ...
C. Roux : Une question parce que les images choquent de plus en plus. On voit que finalement BP, les États-Unis n'arrivent pas à se dépêtrer de cette situation-là. Est-ce que vous diriez ce matin que l'administration américaine a bien géré cette marée noire ?
Moi je ne suis pas là pour donner des bons ou des mauvais points. Ce n'est pas mon problème immédiat. Ce que je vois c'est qu'aux États-Unis, les lois américaines pour changer l'énergie américaine, portées par J. Kerry et Waxman, qui étaient en... il semblerait que le mouvement d'opinion pour qu'il y ait des énergies non polluantes aux États-Unis et une réduction des émissions de CO² ait une petite chance de passer.
C. Roux : Ce n'est pas l'urgence. L'urgence c'est aujourd'hui de trouver des solutions.
Je sais bien.
M. Biraben : On passe à la pêche au thon.
C. Roux : Alors la mer est devenue le théâtre d'une opposition violente pour le coup entre les thoniers et les militants de Greenpeace. Il y a un militant de Greenpeace qui a été très sévèrement blessé. Le ministère de l'Agriculture demande qu'on laisse la pêche se dérouler dans un cadre légal. Que dit le ministre de l'Écologie ?
Il dit deux choses. La première, nous avons soutenu clairement l'interdiction de la commercialisation du thon rouge au niveau européen et la position européenne a été l'interdiction provisoire de la commercialisation. En réalité cette pêche-là, elle est pour l'export. Elle n'est pas pour les besoins locaux français. Et donc autoriser la pêche de proximité. Nous n'avons pas eu gain de cause, ça s'est transformé en réduction des quotas. Aujourd'hui, il y a des quotas extrêmement réduits. C'est le cadre légal. Il faut fonctionner dans le cadre légal.
C. Roux : Donc vous être contre l'initiative de Greenpeace ?
Ca dépend ce que vous appelez "contre l'initiative". Vous n'arriverez pas à me faire opposer les uns aux autres parce que la mutation a besoin de...
C. Roux : Il y a un moment où c'est ce qui se passe. On peut rester dans le monde des bisounours mais il y a un moment, c'est juste des militants de Greenpeace qui vont essayer de lever les filets.
Je suis pour l'interdiction de la commercialisation. Nous n'avons pas eu encore gain de cause. J'espère que nous aurons gain de cause. Le temps d'ailleurs qu'il y ait une reconstitution de l'espèce, tout simplement. Ensuite il y a des cadres légaux. Nous restons, moi membre d'un gouvernement d'un pays démocratique, je respecte la loi et il est raisonnable que chacun la respecte.
C. Roux : En fait vous dites comme le ministre de l'Agriculture.
Oui comme vous voulez, moi ça ne me pose pas de difficultés de dire la même chose. Je reste dans le cadre légal. Alors que Greenpeace fasse des opérations qui attirent l'attention, ce qui est d'ailleurs son objet pour le thon rouge, en soi ne me pose pas de problème particulier.
M. Biraben : 230 euros, c'est le prix du nouveau compteur.
C. Roux : Oui et ça nous a interpellés. C'est à la Une du Parisien.
Ce n'est pas parce que c'est à la Une du Parisien que ça va se faire comme ça, maintenant, à ce prix et tout de suite.
C. Roux : Et ça tombe bien que vous soyez là parce que justement, vous allez nous expliquer. Ce que dit Le Parisien ce matin, c'est que Bruxelles d'une certaine manière oblige la France à changer 80% des compteurs électriques et que tout ça aurait un coût pour le consommateur à savoir 230 euros. Le tout pour faire des économies d'énergie. Est-ce que déjà vous confirmez cette information ?
D'abord non. Est-ce qu'on peut parler du fond ?
C. Roux : Ce n'est pas le fond, ça ?
Quel est le sujet ? L'habitat c'est 42% de la facture énergétique. Partout dans le monde ça se fait avec du pétrole. On a vu la Louisiane. Et du charbon. A peu près partout. Il faut réduire la consommation énergétique dans le monde et notamment en France. C'est clair. Nous nous sommes engagés à une réduction de 20 à 30%. Il y a un certain nombre de moyens pour ça. Dans les moyens, il y a les ampoules qu'on modifie. Et les compteurs intelligents. C'est-à-dire qui permettent, alors ...
C. Roux : Qui ne marchent pas, dit Le Parisien.
Il y a une expérimentation. On en est au cadre expérimental. On voit d'ailleurs qu'il y a des difficultés, donc ce ne sera pas cette formule-là. Mais il s'agit d'avoir des compteurs intelligents pour faire des réductions énergétiques. On va étudier ce sujet très en amont. Ce n'est pas mal dans la vie d'essayer...
C. Roux : C'est normal que ce soit le consommateur qui paie.
Non l'objectif c'est que le consommateur paie moins cher, qu'il ait moins de consommation énergétique. C'est exactement comme quand on fait des travaux pour faire des économies d'énergie et vous me dites : est-ce que c'est normal que ce soit celui qui va avoir la réduction de la facture qui paie le changement de la fenêtre ? Oui parce que c'est lui qui aura la baisse de la facture. Donc ça n'a rien de déraisonnable mais là on en est au niveau des expérimentations. Ce n'est pas Bruxelles qui nous force, nous voulons réduire nos coûts énergétiques.
C. Roux : Entendu.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 8 juin 2010