Texte intégral
Merci pour ce message d'espoir, de confiance et de mobilisation. Merci Monsieur le Président. C'est vraiment, pour moi, très agréable de parcourir ces lieux, le Centquatre, qui maintenant est en train d'inventer une nouvelle histoire, à Paris.
Monsieur l'adjoint au Maire de Paris, Monsieur le Vice-président de la Région, chers amis, avec Fleur Pellerin je souhaitais être là ce soir non pas pour l'inauguration, c'est ouvert déjà depuis ce matin, mais pour passer quelques instants avec vous et surtout vous adresser un message, en effet, qui est celui de la confiance dans les capacités de la France à trouver sa place dans le monde nouveau dans lequel nous sommes désormais entrés, et en vous disant que nous avons d'énormes potentiels pour réussir, et que vous en êtes de vivants exemples.
Vous me disiez, tout le monde veut montrer son projet, il y avait même un peu de bousculade, on me disait « mais c'est un peu trop court, je n'ai pas eu le temps de tout vous expliquer », c'est vrai, mais en même temps moi j'y vois surtout un signe. partout où je me déplace en France, pas seulement à Paris, mais à Paris, la grande métropole mondiale de la France, c'est un atout pour la France, mais aussi dans tous les territoires, dans toutes les régions, il y a partout cette envie d'innovation, cette envie de création, cette envie d'invention, cette envie de création d'entreprise, de participer à ce qui fait, au fond, l'histoire de la France qu'elle a toujours été, mais parfois on en doute, parfois en France on pense que la France ne va pas s'en sortir. Eh bien vous montrez, là, à travers vos initiatives, votre énergie, votre souhait d'expliquer, de convaincre, que vous êtes un des atouts de la France.
Et donc, si je suis venu ce soir avec Fleur Pellerin, c'est vous dire l'importance que j'attache, avec le gouvernement, à l'innovation, et en particulier, dans le numérique. Le numérique c'est déjà un quart de la croissance française, et de la création d'emplois en France, c'est donc la raison pour laquelle il faut à tout prix continuer à appuyer, de toutes nos forces, le développement de ce secteur.
Là on a eu un premier débat, qui peut faire polémique, lorsque je disais hier à l'Assemblée nationale que dans la discussion entre Européens, qui a lieu demain, où la ministre du Commerce extérieur nous représentera au Conseil européen, le débat sur la négociation avec les Etats-Unis d'un accord de libre échange, qu'il n'y ait pas de malentendu, la France n'a pas du tout l'intention de se replier sur elle-même. Bien sûr qu'il faut des échanges, il n'y a pas d'autre voie que celle des échanges, surtout si on veut inscrire l'avenir de la France dans un monde globalisé, mais en même temps, quand on discute avec des partenaires, c'est le cas des Etats-Unis, on l'a fait avec le Canada, dans quelques instants je recevrai le Premier ministre canadien, des accords de libre échange sont nécessaires. Il y en a eu d'autres, et il y en aura d'autres. Simplement, nous souhaitons que ces accords soient des accords basés sur le juste échange, des échanges équilibrés. Et s'agissant du secteur culturel, du secteur des industries culturelles, la France a un message à adresser, qui est en cohérence avec sa vocation, son histoire, son identité, qui n'est pas seulement tournée vers le passé, c'est-à-dire le patrimoine, mais aussi sa capacité à innover, à inventer, et on ne sait pas assez que dans le domaine du logiciel, par exemple, que la France est en pointe et qu'elle a une carte à jouer. Donc, dans ces négociations, européennes et américaines, nous voulons tout simplement que les règles du jeu soient préservées, et ce qui fait l'exception culturelle, c'est-à-dire le refus du repli sur soi, mais au contraire le respect de la diversité, soit inclus comme un élément de base de cette négociation.
Donc, si je vous dis cela, c'est pour vous dire que le gouvernement est résolu à vous soutenir, à vous soutenir de toutes ses forces. J'ai annoncé, le président de la République l'a fait aussi à travers un déplacement en Auvergne, un plan de 20 milliards d'euros, que j'ai annoncé au mois de février, pour le déploiement du très haut débit sur tout le territoire français. Pas seulement dans les grandes métropoles, ou là où c'est plus facile, là où les opérateurs privés peuvent intervenir sans que l'argent public soit indispensable, mais dans toutes les régions de France, parfois les plus éloignées, où pourtant la capacité à innover, à inventer, à créer, existe aussi, et qui est un facteur de croissance sur tous les territoires. Eh bien ce plan est lancé. Je vous invite à y prendre toute votre place, comme dans le même sens le soutien à la recherche développement que nous encourageons.
Dans quelques semaines j'annoncerai un renforcement du programme des Investissements d'Avenir, vous savez, qui est géré par le Commissariat Général à l'Investissement, que dirige Louis Gallois, qui est placé auprès de moi à Matignon, eh bien nous allons amplifier ce plan pour les investissements d'avenir, et ce qui a déjà été engagé et renforcé, s'agissant des technologies numériques, sera encore davantage soutenu.
Et puis je voudrais vous dire un mot de l'ouverture des données publiques, l'Open Data. J'ai passé quelques instants au stand du gouvernement, qui est dirigé par Monsieur Filippini, avec également Henri Verdier. Henri Verdier vous le connaissez bien, puisqu'il est à l'origine de ce festival, et que maintenant il travaille pour le gouvernement, mais sans vous abandonner, parce que, au contraire, c'est à partir de l'expérience qu'il avait, que je lui ai confié une mission justement au service du développement du numérique, et donc ce n'est pas à partir d'une vision théorique, c'est à partir d'une expérience concrète, dont vous êtes tous des exemples vivants. Eh bien l'Open Data est importante pour nous, et déjà de nombreuses initiatives ont été prises, des start-up ont été créées, et j'ai vu déjà quelques applications. C'est tout à fait concret. Donc, le gouvernement a demandé à toutes ses administrations, a demandé à tous les opérateurs publics, de jouer le jeu, comme les villes l'ont déjà fait, c'est vrai de Paris, c'est vrai de Rennes, c'est vrai de Nantes, c'est vrai de beaucoup d'autres villes qui mettent au service leurs données, et c'est à vous maintenant de jouer. Donc l'aide publique elle sera là aussi pour soutenir les start-up.
J'ai visité plusieurs incubateurs à Paris ces derniers temps, nous, ce que nous souhaitons, ce que souhaite le gouvernement, c'est que partout en France, et je le répète, pas seulement à Paris et dans l'Ile-de-France, mais c'est vrai que c'est la grande métropole mondiale, je le disais tout à l'heure, vous avez des capacités sans doute supérieures, mais encore que des progrès sont possibles aussi à Paris.
J'ai l'ambition, moi, de faire de Paris Métropole vraiment la métropole mondiale, en nous appuyant, et c'est le souhait du gouvernement, sur tous les talents, sur toutes les initiatives, et en particulier des plus jeunes, mais pour ça il y a des choix à faire. La première étape de la construction de cette métropole c'est le nouveau Grand Paris que j'ai annoncé pour les transports, qui est un sujet essentiel, et là les arbitrages ont été pris et vont dans la bonne direction, mais, s'agissant de tout le reste, pas seulement de la recherche développement, mais aussi des conditions de vie, des conditions d'accès au logement, et on sait bien que la question du logement est une question essentielle pour quelqu'un qui veut s'installer, quelqu'un qui veut trouver du travail, ou quand il en a trouvé, qu'il puisse rester et se loger à un prix abordable. Eh bien, jusqu'à présent, nous n'y sommes pas totalement parvenus. Nous sommes engagés dans une réforme, nouvelle étape de la décentralisation, le Sénat a commencé à examiner le projet du gouvernement, mais a laissé de côté Paris, eh bien j'ai bien l'intention qu'à l'Assemblée nationale le projet du Grand Paris soit repris pour répondre à toutes ces questions, répondre à toutes ces ambitions, mais surtout donner des perspectives, comme cela est vrai pour toutes les régions de France, comme cela est vrai pour les autres grandes métropoles, mais pour donner toutes ces chances à tous les talents, pour investir, innover, inventer, et préparer le futur de la France. Vous en êtes des vivants exemples, je le disais tout à l'heure. Ce Village des innovations en est la démonstration.
Il y a peu de temps, Fleur Pellerin avait beaucoup participé à cette préparation, se sont tenues les Assises de l'entreprenariat, qui concernent à la fois les créateurs d'entreprise, des très petites entreprises, les start-up, des TPE, des PME, et nous avons pris de nombreux engagements. Engagements sur le plan de la réglementation, sur le plan fiscal, je ne vais pas les redire là dans le détail, mais simplification et surtout un message, un message de soutien à ceux qui veulent entreprendre, non pas pour créer une rente, mais pour créer de la valeur, pour créer de la valeur, c'est-à-dire aussi créer de l'emploi et donner à notre industrie tout son élan et toute sa force dont elle a besoin en jouant, en particulier, la carte de l'innovation, et notamment dans le numérique.
Je sais que le numérique peut tout infuser, il peut tout impacter, c'est une nouvelle révolution industrielle, nous sommes en train de la vivre à travers le monde et la France doit y prendre toute sa place. Je suis venu vous le dire ce soir, c'est la volonté du gouvernement, vous pouvez compter sur moi, vous pouvez compter sur Fleur Pellerin, vous pouvez compter aussi sur les collectivités territoriales. Nous voulons aussi que partout, avec les grandes entreprises, les grands groupes, se crée une nouvelle dynamique, de nouvelles filières, et pour ça il faut travailler ensemble, il faut travailler groupé, il faut unir nos forces et pas nous diviser. Tout à l'heure quelqu'un me parlait de l'accès aux marchés publics pour des toutes petites entreprises, notamment dans le numérique, qui était bien difficile, ça fait partie aussi des choses que nous voulons changer.
Il y a beaucoup de choses à changer en France, mais tout ne va pas si mal. Ne regardons pas que le passé. Vous avez parlé de nouveau modèle français, eh bien le nouveau modèle français c'est une ambition cohérente et globale, qui vise à la fois à maîtriser nos dettes et nos déficits parce qu'on ne peut pas vivre au-dessus de nos moyens et toujours à crédit, surtout quand il s'agit simplement de rembourser de la dette en empruntant, non, il faut dégager des marges de manuvre pour investir, ça c'est une priorité. Mais en même temps il faut justement investir dans les filières nouvelles, dans les technologies nouvelles, mais il faut aussi former, former la jeunesse, à la fois dès l'école, mais aussi la formation permanente, encourager l'alternance et l'apprentissage, ce sont tous les défis qui sont devant nous. Réussir la transition énergétique, elle est au cur de ce nouveau modèle, elle est au cur aussi de ce que vous pratiquez avec les initiatives que vous prenez dans ce Village des innovations.
Mais c'est aussi l'avenir de notre modèle social et républicain. Les Français y sont attachés. Ce modèle, que ce soit la politique de la famille, que ce soit la politique de la santé, que ce soit l'avenir de notre système de retraite, si on veut le sauver, il faut le réformer, mais pas le détruire. Donc je suis venu vous dire aussi, sur ce point, comme sur les autres, un message de confiance, un message de mobilisation, la France est ouverte sur le monde, elle veut être aussi elle-même, elle veut être puissante en Europe, elle veut redevenir leader, elle en a la capacité, vous êtes ceux qui peuvent l'aider à le faire et réussir, alors bravo à ce que vous avez entrepris ici, c'est la troisième édition, il y en aura d'autres, vous êtes le vivant exemple de ce que peut faire la France, et qui permettra à ceux qui doutent de dire que la France est un grand pays et que chacun y a sa place, et ensemble nous serons fiers de ce que nous construirons ensemble. Merci.
Source http://www.gouvernement.fr, le 17 juin 2013
Monsieur l'adjoint au Maire de Paris, Monsieur le Vice-président de la Région, chers amis, avec Fleur Pellerin je souhaitais être là ce soir non pas pour l'inauguration, c'est ouvert déjà depuis ce matin, mais pour passer quelques instants avec vous et surtout vous adresser un message, en effet, qui est celui de la confiance dans les capacités de la France à trouver sa place dans le monde nouveau dans lequel nous sommes désormais entrés, et en vous disant que nous avons d'énormes potentiels pour réussir, et que vous en êtes de vivants exemples.
Vous me disiez, tout le monde veut montrer son projet, il y avait même un peu de bousculade, on me disait « mais c'est un peu trop court, je n'ai pas eu le temps de tout vous expliquer », c'est vrai, mais en même temps moi j'y vois surtout un signe. partout où je me déplace en France, pas seulement à Paris, mais à Paris, la grande métropole mondiale de la France, c'est un atout pour la France, mais aussi dans tous les territoires, dans toutes les régions, il y a partout cette envie d'innovation, cette envie de création, cette envie d'invention, cette envie de création d'entreprise, de participer à ce qui fait, au fond, l'histoire de la France qu'elle a toujours été, mais parfois on en doute, parfois en France on pense que la France ne va pas s'en sortir. Eh bien vous montrez, là, à travers vos initiatives, votre énergie, votre souhait d'expliquer, de convaincre, que vous êtes un des atouts de la France.
Et donc, si je suis venu ce soir avec Fleur Pellerin, c'est vous dire l'importance que j'attache, avec le gouvernement, à l'innovation, et en particulier, dans le numérique. Le numérique c'est déjà un quart de la croissance française, et de la création d'emplois en France, c'est donc la raison pour laquelle il faut à tout prix continuer à appuyer, de toutes nos forces, le développement de ce secteur.
Là on a eu un premier débat, qui peut faire polémique, lorsque je disais hier à l'Assemblée nationale que dans la discussion entre Européens, qui a lieu demain, où la ministre du Commerce extérieur nous représentera au Conseil européen, le débat sur la négociation avec les Etats-Unis d'un accord de libre échange, qu'il n'y ait pas de malentendu, la France n'a pas du tout l'intention de se replier sur elle-même. Bien sûr qu'il faut des échanges, il n'y a pas d'autre voie que celle des échanges, surtout si on veut inscrire l'avenir de la France dans un monde globalisé, mais en même temps, quand on discute avec des partenaires, c'est le cas des Etats-Unis, on l'a fait avec le Canada, dans quelques instants je recevrai le Premier ministre canadien, des accords de libre échange sont nécessaires. Il y en a eu d'autres, et il y en aura d'autres. Simplement, nous souhaitons que ces accords soient des accords basés sur le juste échange, des échanges équilibrés. Et s'agissant du secteur culturel, du secteur des industries culturelles, la France a un message à adresser, qui est en cohérence avec sa vocation, son histoire, son identité, qui n'est pas seulement tournée vers le passé, c'est-à-dire le patrimoine, mais aussi sa capacité à innover, à inventer, et on ne sait pas assez que dans le domaine du logiciel, par exemple, que la France est en pointe et qu'elle a une carte à jouer. Donc, dans ces négociations, européennes et américaines, nous voulons tout simplement que les règles du jeu soient préservées, et ce qui fait l'exception culturelle, c'est-à-dire le refus du repli sur soi, mais au contraire le respect de la diversité, soit inclus comme un élément de base de cette négociation.
Donc, si je vous dis cela, c'est pour vous dire que le gouvernement est résolu à vous soutenir, à vous soutenir de toutes ses forces. J'ai annoncé, le président de la République l'a fait aussi à travers un déplacement en Auvergne, un plan de 20 milliards d'euros, que j'ai annoncé au mois de février, pour le déploiement du très haut débit sur tout le territoire français. Pas seulement dans les grandes métropoles, ou là où c'est plus facile, là où les opérateurs privés peuvent intervenir sans que l'argent public soit indispensable, mais dans toutes les régions de France, parfois les plus éloignées, où pourtant la capacité à innover, à inventer, à créer, existe aussi, et qui est un facteur de croissance sur tous les territoires. Eh bien ce plan est lancé. Je vous invite à y prendre toute votre place, comme dans le même sens le soutien à la recherche développement que nous encourageons.
Dans quelques semaines j'annoncerai un renforcement du programme des Investissements d'Avenir, vous savez, qui est géré par le Commissariat Général à l'Investissement, que dirige Louis Gallois, qui est placé auprès de moi à Matignon, eh bien nous allons amplifier ce plan pour les investissements d'avenir, et ce qui a déjà été engagé et renforcé, s'agissant des technologies numériques, sera encore davantage soutenu.
Et puis je voudrais vous dire un mot de l'ouverture des données publiques, l'Open Data. J'ai passé quelques instants au stand du gouvernement, qui est dirigé par Monsieur Filippini, avec également Henri Verdier. Henri Verdier vous le connaissez bien, puisqu'il est à l'origine de ce festival, et que maintenant il travaille pour le gouvernement, mais sans vous abandonner, parce que, au contraire, c'est à partir de l'expérience qu'il avait, que je lui ai confié une mission justement au service du développement du numérique, et donc ce n'est pas à partir d'une vision théorique, c'est à partir d'une expérience concrète, dont vous êtes tous des exemples vivants. Eh bien l'Open Data est importante pour nous, et déjà de nombreuses initiatives ont été prises, des start-up ont été créées, et j'ai vu déjà quelques applications. C'est tout à fait concret. Donc, le gouvernement a demandé à toutes ses administrations, a demandé à tous les opérateurs publics, de jouer le jeu, comme les villes l'ont déjà fait, c'est vrai de Paris, c'est vrai de Rennes, c'est vrai de Nantes, c'est vrai de beaucoup d'autres villes qui mettent au service leurs données, et c'est à vous maintenant de jouer. Donc l'aide publique elle sera là aussi pour soutenir les start-up.
J'ai visité plusieurs incubateurs à Paris ces derniers temps, nous, ce que nous souhaitons, ce que souhaite le gouvernement, c'est que partout en France, et je le répète, pas seulement à Paris et dans l'Ile-de-France, mais c'est vrai que c'est la grande métropole mondiale, je le disais tout à l'heure, vous avez des capacités sans doute supérieures, mais encore que des progrès sont possibles aussi à Paris.
J'ai l'ambition, moi, de faire de Paris Métropole vraiment la métropole mondiale, en nous appuyant, et c'est le souhait du gouvernement, sur tous les talents, sur toutes les initiatives, et en particulier des plus jeunes, mais pour ça il y a des choix à faire. La première étape de la construction de cette métropole c'est le nouveau Grand Paris que j'ai annoncé pour les transports, qui est un sujet essentiel, et là les arbitrages ont été pris et vont dans la bonne direction, mais, s'agissant de tout le reste, pas seulement de la recherche développement, mais aussi des conditions de vie, des conditions d'accès au logement, et on sait bien que la question du logement est une question essentielle pour quelqu'un qui veut s'installer, quelqu'un qui veut trouver du travail, ou quand il en a trouvé, qu'il puisse rester et se loger à un prix abordable. Eh bien, jusqu'à présent, nous n'y sommes pas totalement parvenus. Nous sommes engagés dans une réforme, nouvelle étape de la décentralisation, le Sénat a commencé à examiner le projet du gouvernement, mais a laissé de côté Paris, eh bien j'ai bien l'intention qu'à l'Assemblée nationale le projet du Grand Paris soit repris pour répondre à toutes ces questions, répondre à toutes ces ambitions, mais surtout donner des perspectives, comme cela est vrai pour toutes les régions de France, comme cela est vrai pour les autres grandes métropoles, mais pour donner toutes ces chances à tous les talents, pour investir, innover, inventer, et préparer le futur de la France. Vous en êtes des vivants exemples, je le disais tout à l'heure. Ce Village des innovations en est la démonstration.
Il y a peu de temps, Fleur Pellerin avait beaucoup participé à cette préparation, se sont tenues les Assises de l'entreprenariat, qui concernent à la fois les créateurs d'entreprise, des très petites entreprises, les start-up, des TPE, des PME, et nous avons pris de nombreux engagements. Engagements sur le plan de la réglementation, sur le plan fiscal, je ne vais pas les redire là dans le détail, mais simplification et surtout un message, un message de soutien à ceux qui veulent entreprendre, non pas pour créer une rente, mais pour créer de la valeur, pour créer de la valeur, c'est-à-dire aussi créer de l'emploi et donner à notre industrie tout son élan et toute sa force dont elle a besoin en jouant, en particulier, la carte de l'innovation, et notamment dans le numérique.
Je sais que le numérique peut tout infuser, il peut tout impacter, c'est une nouvelle révolution industrielle, nous sommes en train de la vivre à travers le monde et la France doit y prendre toute sa place. Je suis venu vous le dire ce soir, c'est la volonté du gouvernement, vous pouvez compter sur moi, vous pouvez compter sur Fleur Pellerin, vous pouvez compter aussi sur les collectivités territoriales. Nous voulons aussi que partout, avec les grandes entreprises, les grands groupes, se crée une nouvelle dynamique, de nouvelles filières, et pour ça il faut travailler ensemble, il faut travailler groupé, il faut unir nos forces et pas nous diviser. Tout à l'heure quelqu'un me parlait de l'accès aux marchés publics pour des toutes petites entreprises, notamment dans le numérique, qui était bien difficile, ça fait partie aussi des choses que nous voulons changer.
Il y a beaucoup de choses à changer en France, mais tout ne va pas si mal. Ne regardons pas que le passé. Vous avez parlé de nouveau modèle français, eh bien le nouveau modèle français c'est une ambition cohérente et globale, qui vise à la fois à maîtriser nos dettes et nos déficits parce qu'on ne peut pas vivre au-dessus de nos moyens et toujours à crédit, surtout quand il s'agit simplement de rembourser de la dette en empruntant, non, il faut dégager des marges de manuvre pour investir, ça c'est une priorité. Mais en même temps il faut justement investir dans les filières nouvelles, dans les technologies nouvelles, mais il faut aussi former, former la jeunesse, à la fois dès l'école, mais aussi la formation permanente, encourager l'alternance et l'apprentissage, ce sont tous les défis qui sont devant nous. Réussir la transition énergétique, elle est au cur de ce nouveau modèle, elle est au cur aussi de ce que vous pratiquez avec les initiatives que vous prenez dans ce Village des innovations.
Mais c'est aussi l'avenir de notre modèle social et républicain. Les Français y sont attachés. Ce modèle, que ce soit la politique de la famille, que ce soit la politique de la santé, que ce soit l'avenir de notre système de retraite, si on veut le sauver, il faut le réformer, mais pas le détruire. Donc je suis venu vous dire aussi, sur ce point, comme sur les autres, un message de confiance, un message de mobilisation, la France est ouverte sur le monde, elle veut être aussi elle-même, elle veut être puissante en Europe, elle veut redevenir leader, elle en a la capacité, vous êtes ceux qui peuvent l'aider à le faire et réussir, alors bravo à ce que vous avez entrepris ici, c'est la troisième édition, il y en aura d'autres, vous êtes le vivant exemple de ce que peut faire la France, et qui permettra à ceux qui doutent de dire que la France est un grand pays et que chacun y a sa place, et ensemble nous serons fiers de ce que nous construirons ensemble. Merci.
Source http://www.gouvernement.fr, le 17 juin 2013