Communiqué du ministère de l'agriculture et de la pêche, en date du 17 mai 2001, sur les actions gouvernementales concernant la sécurité sanitaire des aliments et la lutte contre l'ESB.

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Auteur(s) moral(aux) : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche

Circonstance : Publication des conclusions de la comission d'enquête du Sénat sur les farines animales le 17 mai 2001

Texte intégral

Jean GLAVANY, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Bernard KOUCHNER, Ministre délégué à la Santé et François PATRIAT, Secrétaire d'Etat aux PME, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation, ont pris connaissance des travaux qui ont été menés par la commission d'enquête du Sénat sur les farines animales, dont les conclusions ont été rendues publiques ce matin.
Face à des maladies aussi complexes que l'ESB, sur laquelle pèsent encore aujourd'hui de nombreuses incertitudes scientifiques, le gouvernement a toujours fait preuve de vigilance et agi dans la transparence. Ainsi, il a apporté à la commission d'enquête toutes les informations dont il disposait, afin de contribuer à une analyse objective et sereine de la gestion de ce dossier.
Jean GLAVANY, Bernard KOUCHNER et François PATRIAT rappellent que les mesures gouvernementales ont été prises de façon à agir sur l'ensemble des facteurs de risque au fur et à mesure de l'évolution des connaissances scientifiques, sur la base d'avis formulés par des experts indépendants. La création par la Loi du 1er juillet 1998 de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a constitué une étape décisive dans le renforcement de la protection sanitaire en donnant aux pouvoirs publics une évaluation des risques à la fois indépendante et transparente. La gestion de ce dossier majeur de santé publique est un processus interministériel continu, qui associe l'ensemble des administrations compétentes dans un souci de cohérence, de complémentarité et d'efficacité.
La France a constamment joué un rôle précurseur et moteur à Bruxelles dans le but d'harmoniser la réglementation sur l'ESB, notamment en prônant l'interdiction des tissus à risque dès 1996, la généralisation du dépistage de l'ESB et l'interdiction des farines animales.
Grâce au renforcement constant des mesures de prévention et de précaution et des contrôles opérés par les administrations compétentes, la qualité et la sécurité de la chaîne alimentaire ont atteint aujourd'hui dans notre pays un niveau élevé, ainsi que le souligne la commission d'enquête.
Le gouvernement est déterminé à poursuivre dans cette voie, en privilégiant la santé publique, l'information des consommateurs et en répondant aux attentes des français en matière de politique agricole.
La gravité du sujet ne saurait laisser prise à une quelconque polémique partisane.
(source http://www.agriculture.gouv.fr, le 31 mai 2001)