Communiqué du secrétariat d'Etat à l'Outre-mer, en date du 3 juillet 2001, sur les premières mesures d'indemnisation en faveur des agriculteurs touchés par la sécheresse en Guadeloupe.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat d'Etat à l'Outre-mer

Texte intégral

La sécheresse exceptionnelle qui frappe la Guadeloupe a conduit le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour répondre aux besoins de la population la plus touchée.
Tout d'abord, trois unités mobiles de dessalement de l'eau de mer, une unité de traitement d'eau potable et les 21 agents nécessaires à leur fonctionnement sont opérationnels depuis le 23 juin et ont permis de distribuer à la population plus de 200 000 litres d'eau potable.
De plus, à la suite de la mission d'expertise qui s'est rendue en Guadeloupe du 11 au 14 juin et ainsi que Christian PAUL s'y était engagé auprès du député de la Guadeloupe, Monsieur Ernest MOUTOUSSAMY, le gouvernement a arrêté le 3 juillet un premier ensemble de mesures d'indemnisation au profit des filières agricoles. Une enveloppe de 55 millions de francs est prévue pour indemniser les pertes dues à cette sécheresse exceptionnelle. Elle concerne le maraîchage pour 14 millions, l'élevage pour 15 millions de francs et la canne à sucre pour 26 millions de francs. 12 millions de crédits sont d'ores et déjà en cours de délégation.
Pour ce qui concerne les exploitations agricoles dont les salariés sont réduits au chômage technique, l'Etat prendra à sa charge 50 % du revenu mensuel minimum des salariés concernés.
Le gouvernement a, par ailleurs, donné instruction pour une suspension complète pendant six mois des dettes fiscales et sociales concernées par les plans d'apurement conformément à la loi d'orientation pour l'outre-mer.
Le caractère exceptionnel de la sécheresse qui frappe encore la Guadeloupe rend difficile toute évaluation définitive des pertes subies ; aussi, un second ensemble de mesures d'indemnisation sera mis en oeuvre pour répondre aux besoins que révéleront les nouvelles estimations de pertes de certaines filières, plus particulièrement la banane, dès que ces estimations seront possibles.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 2 octobre 2001)