Déclaration de M. Michel Rocard, membre du bureau exécutif du PS, sur la libération des otages du Liban et de Nouvelle-Calédonie, les relations entre le Front national et le RPR, le redressement de la France et le dialogue social, à Paris le 5 mai 1988.

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Circonstance : Meeting à Paris le 5 mai 1988 dans le cadre de la campagne de l'élection présidentielle de 1988

Résumé

La libération des otages du liban (pas de récupération politique au nom de l'union nationale face au terrorisme) et d'Ouvéa (condamnation de l'action des canaques et de la politique gouvernementale menée en Nouvelle-Calédonie depuis mars 1986-position favorable à la restauration d'un vrai dialogue).<br>- La montée du Front national : condamnation du vote raciste ou protestataire de l'électorat du Front national au premier tour de l'élection présidentielle-mise en garde contre la légitimation de l'idéologie du Front national apportée par le suffrage universel-comparaison avec la montée du nazisme en Allemagne)-les relations RPR Front national (condamnation des propos de MM. Pasqua et Cabana, et de leurs tentatives de "séduction" de l'électorat du Front national-condamnation des propos antisémites de M. Arrighi député du Front national).<br>- Le redressement de la France: proposition d'une démarche (justice sociale, solidarité, espoir) et d'une méthode (dialogue et négociation à tous les niveaux de la société notamment dans l'entreprise et entre locataires et bailleurs-réduction du rôle de réglementation de l'Etat au profit d'un rôle incitatif).- 6 VUES