Résumé
Sujets abordés<br>-Le financement des partis politiques : distinction entre les "expédients" ayant servi au financement des partis avant le vote des lois sur la moralisation de la vie publique et les affaires liées à l'enrichissement personnel, remarques sur le caractère relatif de la règle de la démission d'un ministre mis en cause dans une affaire (Alain Carignon, Gérard Longuet) et sur les dispositions amendant les lois Bérégovoy et Sapin sur la publicité des ventes foncières par les collectivités locales et sur le renouvellement des concessions publiques : rappel qu'indépendance de la justice implique responsabilité-position favorable à la participation au groupe de réflexion sur la corruption constitué par Philippe Séguin et au financement public des partis-refus de lier corruption et décentralisation (rôle des chambres régionales des comptes).<br>-Le PS : constat de l'état de faiblesse du parti, notamment sur le plan financier (siège de la rue Solférino, journal "Vendredi"), présentation de la stratégie du PS ("Jacques Delors est le mieux placé pour gagner", mais "ce sont les électeurs qui choisissent") : autonomie par rapport au Président "quel qu'il soit", ancrage du discours à gauche, stratégie de rassemblement à gauche pour le premier tour de l'élection présidentielle puis pour les élections municipales de 1995.-La politique gouvernementale : constat de l'absence du retour à la croissance en France, de l'augmentation du chômage et de l'allongement de sa durée, critique d'une politique inspirée par les thèses libérales du séminaire de Davos, proposition d'une politique massive de redistribution (réduction de la durée du travail sans baisse de salaire) : "la Gauche doit se reposer le problème de l'appropriation collective".