Conférence de presse conjointe de MM. Alain Madelin, ministre de l'économie et des finances, et François d'Aubert, secrétaire d'Etat au budget, sur le projet de loi de finances rectificative pour 1995, le plan d'urgence pour l'emploi, et l'assainissement des finances publiques, Paris le 28 juin 1995.

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Circonstance : Conférence de presse à l'issue du conseil des ministres le 28 juin-présentation du projet de loi de finances rectificative 1995

Résumé

Présentation des grands axes du projet de loi de finances rectificative pour 1995<br>- La dégradation des finances publiques (charge et service de la dette publique, hausse des taux d'intérêt liée aux emprunts publics et déficit budgétaire annuel)-évaluation prévisionnelle du déficit budgétaire à 371 milliards, en raison de 49 milliards de dérive par rapport aux prévisions (322 milliards).<br>- Les dispositions du collectif budgétaire : 1 tiers d'économies budgétaires, 1 tiers de recettes fiscales pour financer le programme du gouvernement, 1 tiers de recettes affectées à la réduction des déficits (en conformité avec les critères de Maastricht)-précisions sur les mesures fiscales (augmentation de la TVA, majoration de 10 % de l'impôt sur la fortune et sur les bénéfices des sociétés) et la politique en faveur de l'emploi (contrat initiative emploi et baisse de 40 % des charges sociales sur le travail des chômeurs de longue durée, baisse générale des charges patronales sur les bas salaires, mesures spécifiques de soutien à l'investissement des PME).<br>- Le chantier des réformes budgétaires et la préparation du projet de loi de finances pour 1996 : la gestion des administrations, la réforme des prélèvements obligatoires, la réforme fiscale.<br>- Réponses à des questions sur la convergence européenne (objectif de maîtrise des déficits publics à hauteur de 3 % en 1997) et le rendez-vous de la monnaie européenne en 1999-la baisse des droits de mutation-le niveau des taux d'intérêt (effet boule de neige de la dette)-les annulations de crédits budgétaires (défense), les exceptions (culture, justice, sécurité publique)-l'accueil du collectif budgétaire par les marchés financiers et par la Banque de France-les futures privatisations-les effets inflationnistes prévisibles de la hausse de la TVA (0,9 %)-le financement de la majoration exceptionnelle de l'allocation de rentrée scolaire.- 29 PAGES