Article de M. Paul Marchelli, président de la CFE CGC, intitulé "Ne pas perdre son âme" et déclaration du Bureau exécutif de la CFE CGC, publiés dans "La Lettre confédérale" les 2 et 16 février 1990, sur le débat relatif à la recomposition syndicale, l'appel de la CFDT à la coopération intersyndicale, et le renforcement du syndicalisme français.

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Circonstance : Déclaration du Bureau national de la CFDT réuni à Paris les 7 et 8 février 1990

Résumé

Thèmes abordés<br>- Les réserves de la CGC sur l'appel de la CFDT à une "stratégie de coopération intersyndicale" et les propositions de la FEN d'" une grande confédération" ("une précipitation maladroite") : revendication d'indépendance syndicale vis-à-vis des partis (le PS et le débat sur la recomposition syndicale) et du gouvernement (mis en cause par FO lors des négociations sur la grille de la fonction publique). Constat de la dispersion du paysage syndical français : le "front réformiste" (FO, CFTC, CGC), la politique "anti-cadres" et anti-réformiste de la CFDT (en commun avec la CGT), l'"égalitarisme" de la FEN.<br>- Rappel des orientations de la CGC pour "un nouveau syndicalisme", à la base de son programme revendicatif-action au niveau européen (création de la Confédération européenne des cadres, CEC, en avril 1989) et pour le renforcement du syndicalisme français (relance de la syndicalisation, financement des syndicats) : proposition de réserver le bénéfice des accords contractuels aux seuls adhérents des syndicats signataires, appréciation position de la mesure de déduction fiscale des cotisations syndicales mais refus d'une campagne publicitaire en faveur de l'adhésion financée par le gouvernement. Volonté de poursuivre la recherche de convergences intersyndicales, malgré "ces erreurs tactiques voire même stratégiques".- 5 VUES