Résumé
Constat d'une diminution des "leviers habituels" du pouvoir syndical sous l'effet notamment de la crise des idéologies, des mutations démographiques (vieillissement et diminution de la population agricole), de la libéralisation et de l'internationalisation de l'économie agricole, de la pression croissante de l'aval (industrie agro-alimentaire et consommateurs). Nécessité de s'adapter à cette nouvelle donne (rappel du cadre de travail du syndicalisme agricole) notamment par une meilleure communication, la définition d'un contrat avec la nation dans le sens du respect social et humain (environnement), la revalorisation de l'échelon local et le renforcement de la présence de la FNSEA au niveau international. Volonté de "réinvestir les centres de pouvoir économique" : nécessité d'adapter la politique de développement agricole (adapter la production aux débouchés, recentrer les moyens, poursuivre les efforts de rééquilibrage entre les différentes productions) et d'améliorer l'organisation économique des agriculteurs, la coopération agricole et le mutualisme (favoriser un accord entre les Assurances mutuelles agricoles et le Crédit agricole)-volonté d'organiser de nouvelles relations avec l'aval, notamment de faire évoluer l'intégration des productions et de raffermir la politique contractuelle et l'interprofession.<br>- En annexe: document sur "l'agriculture française en 1988, chiffres clés" et projets de résolution pour le congrès.- 160 VUES