Résumé
Condamnation du projet de budget 1991, "budget d'austérité" renforçant les inégalités, marqué par une "politique de privatisation du secteur public" et de progression de la dette publique-critique de la "croissance de crise" fondée sur une "logique de rentabilité financière" et sur une politique de "régression sociale" et de rigueur salariale, engagées dès 1983, "bien avant les événements du Golfe".<br>- Les caractéristiques du budget, les positions de la CGT : critique de la réduction des dépenses publiques "utiles" (emplois et salaires des fonctionnaires, secteur public industriel) et de la priorité au budget militaire "de surarmement" malgré les économies préconisées-recettes budgétaires, diminuées du fait des "cadeaux aux entreprises" (choix de "l'affairisme contre l'efficacité") au détriment des budgets publics et sociaux, et reposant sur l'augmentation des prélèvements sur les salaires (cotisation sociale généralisée laissant intacts les revenus du capital).<br>- Les objectifs de la CGT, 10 propositions : refus de l'austérité (échec du groupe de travail "anti-crise"), exigence de répondre aux besoins sociaux et priorité aux dépenses "utiles"-propositions aboutissant à 20 milliards d'allègement fiscal pour les salariés et à 80 milliards de ressources nouvelles à partir des entreprises (impôt sur les sociétés, sur la fortune, sur les revenus du capital, modulation sur la cotisation sociale et sur la taxe professionnelle, contribution formation, contribution des compagnies pétrolières, emprunt obligatoire sur les actifs financiers).- 14 VUES