Interview de M. Valéry Giscard d'Estaing, président de l'UDF, à TF1 le 1er avril 1990, ses relations avec le Front national, l'immobilisme de M. François Mitterrand, les relations RPR UDF, l'intégration des immigrés.

Prononcé le 1er avril 1990

Média : Site web TF1 - Le Monde - Télévision - TF1

Résumé

Proposition d'une union de l'opposition (souhait d'une confédération RPR UDF) de centre - centre droit-constat d'une ouverture des structures dirigeantes de l'UDF aux rénovateurs (MM. Charles Millon et François Bayrou)-évocation des états généraux de l'opposition sur l'immigration.<br>- Mise au point sur les rapports "courtois" avec M. Jean-Marie Le Pen et le refus de voter la levée de son immunité parlementaire au Parlement européen-constat d'une montée de l'électorat du Front national après 1981 (dénonciation de la stratégie du PS donnant un large accès politique et médiatique au FN pour diviser la droite) distinction entre les électeurs et les dirigeants du FN (refus de laisser à la gauche "le monopole des valeurs morales" et à l'extrême-droite "le monopole des valeurs patriotiques").<br>- Critique de "l'immobilisme" de M. François Mitterrand et de son analyse sur l'échec du libéralisme-nécessité de lutter contre le chômage pour réduire les inégalités sociales.<br>- Concernant l'intégration : position favorable à l'intégration des personnes de nationalité française nées de parents étrangers ou naturalisées (effort d'éducation, de culture, d'emploi et de formation)-souhait que les étrangers respectent les "lois fondamentales de notre société"-évocation du problèmes des prestations sociales qui attirent "les étrangers ne voulant pas s'insérer de façon régulière"-distinction entre les étrangers en séjour en France et les Français immigrés ou d'origine étrangère plus ancienne.<br>- Evocation des relations franco-allemandes en liaison avec la défense européenne (nécessité d'un pacte euro-atlantique), de la nécessité de l'union monétaire (banque centrale de l'Ecu) et politique de l'Europe, du projet de réforme de la saisine du Conseil constitutionnel (à condition qu'elle inclue le quinquennat et le référendum sur les sujets de socièté.- 30 VUES