Résumé
Arguments de M. de Villiers en faveur du "non" au référendum sur la ratification du traité de Maastricht : risque d'un transfert de la souveraineté nationale vers un "super-Etat à vocation fédérale"-séparation de l'Europe entre les Etats capables de se plier aux exigences du traité et les autres (exemple de la monnaie unique)-augmentation des prélèvements fiscaux-accroissement de l'insécurité (du fait de la disparition des contrôles aux frontières)-rejet de la technocratie européenne et de la monnaie unique (créatrice de chômage)-aggravation de la situation des agriculteurs-critique des promesses électorales du PS en 1981, 1988 et lors de la campagne pour le référendum-si le "non" l'emporte, souhait d'une renégociation du traité.<br>- Avantages du traité de Maastricht :<br>- Pour M. Juppé :<br>- développement de la sécurité aux frontières européennes du fait de la procédure des visas pour les pays qui n'en demandaient pas (Grèce, Italie), de la mise en commun des fichiers de police et de douane, et de procédures identiques pour les demandeurs d'asile-refus de faire passer un clivage politique parmi les adversaires ou les partisans du traité de Maastricht (critique de la PAC votée par M. Louis Mermaz) -<br>- Pour M. Jack Lang :<br>- protection accrue de l'environnement, garantie d'une préservation des droits sociaux (signature de la charte sociale par tous les pays européens, excepté l'Angleterre), baisse des impôts-espoir de croissance et de développement économique.<br>- En cas de victoire du "non" :<br>- "la dynamique européenne serait cassée"-risque de voir le mark devenir la monnaie européenne et de voir le yen et le dollar triompher sur le plan international (Jack Lang)-climat de confusion, risque d'une crise européenne, discrédit de la France, effondrement de la Communauté au profit d'un retour à une "zone de libre-échange" (M. Juppé).44 VUES