Résumé
Critique des effets négatifs du libéralisme économique (chômage et inégalités, menaces sur le pouvoir d'achat, libération des prix incontrôlée, absence d'incitation à l'investissement) et du dirigisme social : lois "imposées" sans concertation (exemple de l'aménagement du temps de travail, qui exigerait des négociations de branche sur l'organisation et la réduction du temps de travail)-désaccord sur le refus d'une clause de sauvegarde pour les salaires, sur l'intéressement et la participation sans progrès social (rappel de la proposition CFDT de fonds salariaux pour l'emploi). Les points positifs : mesures pour les chômeurs de longue durée et l'extension des contrats de conversion, "sérénité" sur le code de la nationalité.<br>- Les conséquences sur la situation sociale, le mouvement étudiant et les grèves : rôle positif de la mobilisation des salariés pour "La modernisation négociée". Nécessité d'un débat public sur la Sécurité sociale : position pour un financement égalitaire entre les régimes et selon les revenus, et le maintien des garanties-critique des politiques électorales à court terme.<br>- Indépendance du syndicalisme CFDT (refus de politisation) concernant la cohabitation et les partis (PS)-position pour un socialisme syndical (la CGT et le PCF comme "anti-modèle") et le pluralisme politique. Commentaire favorable au jugement condamnant M. Ibrahim Abdallah ("Cohésion démocratique").- 28 VUES