Texte intégral
France Télécom : « Je vous répète sans cesse qu’il n’y aura pas de privatisation. Les choses avancent, elles avancent à leur rythme, j’ai toujours indiqué que le souhait du gouvernement était, dans un premier temps, de camper le paysage de l’ouverture à la concurrence, c’est-à-dire de présenter la nouvelle loi d’orientation des télécommunications, de manière à permettre à tous les acteurs de s’organiser autour d’une règle du jeu connue de tous (…). Dans un deuxième temps, le gouvernement s’exprimera sur la suite des opérations et, en particulier, sur France Télécom. »
Internet : « Il faut qu’Internet soit plus francophone. Il faut que chacun comprenne que c’est un réseau comme l’est, au fond, le réseau du téléphone et qu’un réseau c’est fait pour être utilisé, un réseau en soi, ça n’a pas de langue, ça n’a pas de couleur : cela n’est que ce qu’on met dessus. »
Le cryptage : « La nouvelle loi sur la réglementation des télécommunications va considérablement alléger le dispositif qui existe aujourd’hui en France, mais qui existe aussi dans d’autres pays, d’une manière différente. Nous allons prendre deux mesures dans cette voie. La première, ce sera la liberté totale pour le cryptage des éléments permettant d’identifier quelqu’un : un code, un nom, un mot de passe. La deuxième mesure que nous allons prendre, c’est une mesure qui permettra d’utiliser les systèmes de cryptage les plus efficaces, à condition d’en déposer les clefs à des tiers de confiance. »
La Poste : « La Poste est aujourd’hui, dans le domaine financier, un vrai service public, c’est-à-dire qu’elle rend des services à des gens qui ne sont pas, pour une bonne part, les clients des établissements financiers traditionnels et elle est dans des endroits où les banques ne vont pas. Et donc, avant de considérer que La Poste est la cause de tous les maux du système bancaire français qui, à mon avis, a sans doute d’autres problèmes à résoudre avant de considérer que c’est la concurrence d’un service public qui le met en difficulté, je crois que les banques devraient y regarder à deux fois. Il y a, aujourd’hui, dans les banlieues françaises, dans les banlieues de nos villes et dans les villages français, un seul service qui est aujourd’hui présent : c’est le bureau de poste. Dans beaucoup de communes, dans beaucoup de banlieues, il n’y a même pas de boulanger, ni de commissariat de police, mais il y a un bureau de poste. »