Rapport sur la politique sociale, de M. Yvon Chotard, vice-président du CNPF, le 15 décembre 1981 à Paris

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Circonstance : Assemblée générale du CNPF à Paris le 15 décembre 1981

Résumé

1) Les orientations du CNPF : une marge d'action financière c'est-à-dire des charges qui ne soient pas excessives, un allègement des formalités administratives et de la réglementation, la poursuite de la politique contractuelle et de la politique sociale dans l'entreprise.<br>- 2) La situation actuelle : critique de l'aggravation des charges des entreprises ( + 15 milliards de cotisations sécurité sociale ) de l'exclusion de l'amnistie de certains employeurs-participation du CNPF au plan "Avenir jeunes"-importance de la formation ( dénonciation de l'anarchie dans ce domaine et rappel des revendications )-en ce qui concerne les salaires, hostilité à la politique du SMIC et à des hausses de salaires anticipant la hausse des prix, volonté de mener une politique de relèvement des bas salaires par accords négociés-après l'accord du 17 juillet 1981 poursuite des négociations sur la durée du travail branche par branche-volonté de rénover les relations sociales, le renforcement de la co hésion sociale dans l'entreprise étant un facteur de compétitivité-position favorable à l'expression individuelle des salariés ( hostilité aux conseils d'atelier ) relayée par l'encadrement ( revalorisation du rôle des cadres et de la maîtrise ).<br>- Critique du rapport Auroux dont l'adoption aurait des conséquences catastrophiques pour l'emploi : opposition au droit de veto, à l'obligation de négocier avec les syndicats, au droit d'expression des salariés après contrôle syndical, aux mesures proposées pour les institutions représentatives, à l'instauration d'un comité de groupe en cas de filiales, aux restrictions sur le travail temporaire. Importance de l'innovation sociale comme facteur de productivité et attachement à la politique contractuelle.- 19 VUES