Résumé
Crise profonde et durable rendant nécessaire pour la gauche une approche des problèmes économiques en termes de productivité et non plus en termes de redistribution-inefficacité du néolibéralisme pratiqué en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis ( chômage, rupture des solidarités menaçant l'équilibre social ) et danger de la "tentation protectionniste" privilégiant les groupes sociaux les plus forts ( cf l'application des 39 h privilégiant le pouvoir d'achat des non-chômeurs ).<br>- Proposition, dans le-cadre d'une "société négociée", consciente de la juste répartition et de la finalité des efforts qui lui sont demandés et impliquant notamment une profonde modification des rapports sociaux ( organisations syndicales et professionnelles fortes, droits nouveaux des travailleurs, l'Etat ayant pour rôle, non de produire mais de favoriser la concertation ), d'une politique en fonction d'options à long terme : développement du secteur productif impliquant des sacrifices budgétaires et une poli tique de tarification à coût réel ( rôle des contrats de plan ), et meilleure maîtrise des transferts sociaux par un ralentissement de la croissance des dépenses de santé ( réforme de la gestion hospitalière, remutuellisation partielle du risque ) et des politiques sélectives en-matière familiale ou de régime complémentaire.<br>- Nécessité d'une relance de l'Europe sur la base de son identité culturelle et d'une unité monétaire.- 5 VUES