Texte intégral
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Bonjour Maud BREGEON, les sénateurs ont suspendu la suspension de la réforme des retraites, on va dire, ils l'ont enterrée, mais les députés vont la rétablir. Maud BREGEON, vous êtes consciente que plus personne, aujourd'hui, dans ce pays, chez les Français, plus personne ne comprend rien de ce qui se passe au Parlement avec ce budget ?
MAUD BREGEON
C'est mon rôle d'essayer de l'expliquer. On a eu une première lecture à l'Assemblée nationale, il y a eu une première lecture au Sénat. C'est des moments où les groupes politiques, et c'est bien légitime, défendent leur position, plantent parfois des drapeaux, et donc l'Assemblée nationale a porté ses positions et le Sénat, la droite sénatoriale, l'a fait aussi. On va arriver dans une semaine à un moment clé, décisif, qui va être celui du compromis final, et notamment sur le budget de la Sécurité Sociale qui comprend la réforme des retraites, et donc c'est dans les 10-15 jours à venir que tout se joue.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous vous rendez compte qu'il y a des Français qui se demandent là, qui doivent partir à la retraite en 2026 ? Ce qui va se passer, ils ne savent pas s'ils peuvent partir de suite, s'il faut attendre un, deux trimestres de plus ? C'est compliqué aujourd'hui cette histoire.
MAUD BREGEON
C'est compliqué, c'est le processus parlementaire qui veut ça, et c'est lié à la décision du Premier ministre de ne pas utiliser le 49.3. On laisse libre cours au débat parlementaire, c'est vrai que c'est plus compliqué à expliquer, mais c'est aussi ça la démocratie et le débat parlementaire.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
J'entends bien, Maud BREGEON, vous faites ce que vous pouvez, mais regardez le vote du volet recette du budget, un seul vote pour, un vote pour, et tout le monde, y compris dans votre famille politique, c'est soit abstenu, soit voté contre. Mais c'est incompréhensible.
MAUD BREGEON
Et à l'inverse, je vous dirais que le volet recette, comme vous dites, du projet de loi de finances de la Sécurité Sociale, a été adopté à l'Assemblée nationale. C'est bien la preuve que, je vais vous dire, je sais que c'est compliqué, je sais que ça prend du temps, ce sont des débats qui sont complexes, ce sont des processus parlementaires qui ne sont pas faciles à expliquer à la télé ou à la radio. Mais encore une fois, c'est le débat parlementaire français. Et moi, je pense qu'à la fin, nous arriverons à trouver un compromis. Je pense qu'il y a une majorité absolue de députés qui veulent qu'on y arrive.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
27 jours avant le 23 décembre, date butoir, après c'est fini. Après c'est une loi spéciale, les ordonnances, c'est ce que vous voulez, il ne reste que moins de 4 semaines. Ça ne rentrera pas, Maud BREGEON ?
MAUD BREGEON
Il n'y a pas d'alternative au compromis parlementaire. Et tous ceux qui spéculent sur la loi spéciale, les ordonnances, le retour par la fenêtre du 49.3, le font pour éviter d'aller au vote. On est dans un moment de grande clarification. Et les parlementaires vont devoir se positionner. Vous savez, moi, je regarde tous les jours ce qui se passe à l'Assemblée et au Sénat. Et contrairement à l'antiparlementarisme primaire qu'on peut entendre ici ou là, je vois des députés qui ont envie qu'on y arrive.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Qui gouvernent aujourd'hui ?
MAUD BREGEON
Et je pense qu'on y arrivera.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
C'est Sébastien LECORNU ou c'est Olivier FAURE du Parti Socialiste ?
MAUD BREGEON
C'est Sébastien LECORNU travaillant avec l'ensemble des groupes parlementaires, avec Olivier FAURE, avec Laurent WAUQUIEZ, avec Gabriel ATTAL, avec le groupe d'Edouard PHILIPPE, avec le groupe de François BAYROU, pour trouver un point de convergence commun. Encore une fois, on peut penser ce qu'on veut de cette Assemblée nationale, c'est les Français qui l'ont choisie. Et donc, on fait avec l'Assemblée nationale que les Français ont voulu et on travaille avec les députés qui souhaitent l'ordre, encore une fois, et le compromis.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Maude BREGEON, c'est dans ce contexte que nous apprenons que le gouvernement va plancher sur des scénarios de baisse des prix de l'électricité. Vous confirmez ?
MAUD BREGEON
Oui, parce que tout ne peut pas attendre 2027. Et j'entends cette petite musique qui voudrait que nous serions condamnés à l'immobilisme. Nous ne sommes pas condamnés à l'immobilisme. Il y a des sujets comme l'énergie, comme la défense, comme la sécurité qui nécessitent qu'on s'y attelle aujourd'hui
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Les fameuses priorités de Sébastien LECORNU.
MAUD BREGEON
Et l'énergie, on est évidemment une énergie, ce sont les factures des Français qui nous écoutent en ce moment, c'est la facture des boulangers dont on a longtemps parlé, c'est l'écologie, c'est le pouvoir d'achat. Et donc on doit continuer, on n'a pas de temps à perdre.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Les particuliers, les entreprises, la facture est appelée à baisser.
MAUD BREGEON
Les entreprises, ça s'inscrit dans un cadre global l'année prochaine. Et donc, c'est une réflexion qui est intégrée au budget, et donc au budget 2026, mais qui va plus loin que la seule question du pouvoir d'achat. Il y a encore une fois derrière un enjeu de souveraineté, il y a un enjeu d'écologie, de développement du nucléaire qu'on porte depuis plusieurs années, de développement des énergies renouvelables. Et c'est ce qui, à la fin, permet de faire en sorte que les Français paient un peu moins cher, avec des factures dont on sait bien qu'elles sont, pour un certain nombre de familles, difficiles à assurer.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous confirmez ce matin qu'il y aura effectivement, dans les prochains mois, une baisse de la facture électrique des Français ?
MAUD BREGEON
Ça va dépendre de la fin du débat budgétaire, mais je le redis, le Premier ministre a demandé à Roland LESCURE, qui est ministre de l'Économie, de faire des propositions concrètes pour que la facture des Français, pour que la facture des entrepreneurs, des commerçants puissent baisser l'année prochaine.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
L'ancienne ministre Agnès PANNIER-RUNACHER, qui était à votre place ici-même hier matin, a dit qu'il suffisait d'optimiser le parc nucléaire actuel, de le faire marcher à plein régime, pour mieux produire, produire moins cher, faire baisser la facture des Français. Vous confirmez aussi ?
MAUD BREGEON
Le parc nucléaire a un taux de disponibilité qui s'est amélioré ces dernières années. Il y a parfois des réacteurs qui sont à l'arrêt pour de bonnes raisons, parce qu'il y a des enjeux de maintenance, parce que prolonger la durée de vie de réacteur en place, ça demande un certain nombre de travaux, ça prend parfois du temps. Moi, j'ai travaillé chez l'EDF pendant 8 ans, et je sais qu'on a, encore une fois, des techniciens, des ingénieurs, qui ne comptent pas leurs heures, et qui travaillent avec beaucoup de courage, et beaucoup de professionnalisme, pour faire en sorte que ce parc nucléaire puisse produire autant que possible.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Donc vous confirmez ce matin, baisse possible de la facture des Français dans les mois qui viennent, on va dire ?
MAUD BREGEON
Oui, pour le budget 2026.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Et oui ou non, 7 400 000 Français vont-ils payer plus cher leur taxe foncière ?
MAUD BREGEON
Il y a une discussion qui est, aujourd'hui, en cours avec les élus locaux, il faut que les Français comprennent une chose, cette hausse de la taxe foncière, qui en fait résulte d'une mise à jour de la base actuelle, ne bénéficie pas à l'État, ça bénéficie aux élus locaux. Et donc, c'est aux élus locaux, dans le cadre des concertations qui sont actuellement en cours avec Bercy, de dire si oui ou non, ils souhaitent que cette hausse soit maintenue. J'ai une deuxième précision à apporter, aujourd'hui, certains logements français sont mis à jour dans les bases de Bercy, d'autres ne le sont pas, qu'est-ce que ça signifie ? Ça signifie que pour deux biens immobiliers identiques, vous pouvez avoir une taxe foncière différente. Vous voyez bien que ça impose un sujet d'équité fiscale, et donc les discussions se poursuivent, on se réserve le droit de suspendre cette mesure, si les élus locaux nous le demandent.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Ce n'est pas le moment, a dit le ministre de la Ville et du Logement, Vincent JEANBRUN.
MAUD BREGEON
En tout cas, il y a eu une incompréhension autour de cette mesure, j'ai eu l'occasion de le dire. On a probablement manqué de précision, je sais que ça a interpellé beaucoup de Français, 7 millions de foyers, c'est beaucoup, 65 euros en moyenne, c'est beaucoup, et donc, je ne balaie pas ces interrogations d'un revers de main, et j'espère qu'on arrivera à une solution plus acceptable, parce qu'encore une fois, on parle du pouvoir d'achat des Français, et 65 euros, je le redis, je sais que c'est beaucoup.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous évoquiez l'énergie à l'instant, Maud BREGEON, à quand la publication du décret pour mettre en route la fameuse PPE, la programmation pluriannuelle de l'énergie, que tout le monde attend ?
MAUD BREGEON
Oui, alors que tout le monde attend, pardonnez-moi, que tout le monde attend mais qui n'a jamais trouvé de majorité ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat. Donc moi, je veux bien qu'on nous dise que tout le monde l'attend, mais aujourd'hui, il n'y a aucun consensus parlementaire pour arriver à un texte commun.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
C'est comme le budget, c'est pareil.
MAUD BREGEON
Je pense que c'est peut-être même pire. Pourquoi ? Parce que vous avez une partie de la gauche qui refuse, aujourd'hui, d'avancer sur le nucléaire et qui s'oppose de façon dogmatique au nucléaire, et parce que vous avez le Rassemblement National qui s'oppose lui de façon complètement dogmatique aux énergies renouvelables. Donc, on le voit bien que ça ne tient pas, nous notre philosophie n'a pas changé, on a besoin des deux si on veut sortir des énergies fossiles, et ce sera bon pour les factures des Français. On a besoin des énergies renouvelables, on a besoin de l'énergie nucléaire, et donc, on va continuer à discuter avec les forces politiques, mais j'espère que les uns et les autres finiront par se rendre à l'évidence. Nous n'avons pas d'autre alternative, et quand j'entends Madame LE PEN faire ses diatribes anti-énergie renouvelable, elle choisit, en réalité, le gaz russe de Monsieur POUTINE, ou le gaz algérien de Monsieur TEBBOUNE. Refuser les énergies renouvelables aujourd'hui, c'est faire le choix du gaz russe et du gaz algérien. C'est un choix politique, mais il faut l'assumer, c'est extrêmement factuel. Si vous vous privez d'une ressource énergétique telle que celle des énergies renouvelables, vous devez alors en choisir d'autres, il n'y a pas 40 options possibles.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Donc, cette PPE, ce n'est pas avant Noël ?
MAUD BREGEON
Ce sera au Premier ministre de le dire, mais, aujourd'hui, on a encore besoin de mener des discussions et des consultations, parce qu'on voit bien qu'on a un contexte politique qui est très compliqué. Et puis, le Premier ministre a certains sujets relatifs à l'énergie qu'il veut travailler, je pense par exemple au développement des énergies renouvelables dans les Outre-mer, qui aujourd'hui, sont grandement dépendants des énergies fossiles, et avec des potentiels de développement importants.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Ça fait beaucoup d'incertitudes, Maud BREGEON, sur beaucoup de sujets.
MAUD BREGEON
Oui, ce sont des sujets complexes qui demandent du travail. Une programmation pluriannuelle de l'énergie, ça engage la France sur des choses extrêmement importantes, ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
D'un mot, que dites-vous de SHEIN ? Je sais qu'il y a l'État qui réclame, devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension de la plateforme pour trois mois. Est-ce que cela suffit ? Nous verrons bien ce que dira la justice. Est-ce qu'il faut tout simplement arrêter définitivement cette plateforme SHEIN en France ?
MAUD BREGEON
En tout cas, le Far West qu'on a pu observer sur ces plateformes est insupportable et a choqué, je crois, beaucoup de Françaises et de Français. Moi y compris. On a eu une réaction extrêmement rapide de l'État. Le retrait des produits illégaux et non conformes de SHEIN dans les heures qui ont suivi, il y a deux ou trois semaines de ça. Il y a des procédures judiciaires qui ont été engagées. Et nous, on demande une suspension de trois mois avec des conditions strictes assorties.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Ça va suffire ?
MAUD BREGEON
L'objectif, ce n'est pas de s'opposer au commerce pour s'opposer au commerce. Et on sait bien par ailleurs que beaucoup de Français commandent sur ces plateformes. Ce qu'on dit, c'est que les produits qui sont vendus doivent être évidemment légaux, évidemment conformes, et ce n'est pas toujours le cas aujourd'hui. Et en parallèle, on doit, et c'est ce qu'on fait dans le budget, mettre un certain nombre de garde-fous et notamment avec des taxes spécifiques sur les petits colis, vous en avez probablement parlé, pour protéger les commerçants français.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Maud BREGEON, Laurent WAUQUIEZ qui dépose une proposition de loi pour interdire le voile, le port du voile pour les jeunes femmes mineures. Vous dites oui ?
MAUD BREGEON
On a des doutes sur la constitutionnalité de cette mesure.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Et sur le principe ?
MAUD BREGEON
On a des doutes sur l'applicabilité de cette mesure. J'ai souvenir qu'il y a quelques mois, Gabriel ATTAL, mon président de parti, avait fait une proposition similaire.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Pour les moins de 15 ans.
MAUD BREGEON
Et qu'à l'époque, Gérard LARCHER avait lui-même qualifié cette proposition d'inapplicable. Donc, je pense qu'il faut que les forces politiques du socle commun se parlent. En tout état de cause, je le redis, nous avons des gros doutes sur la constitutionnalité. Et par ailleurs, la priorité du Gouvernement pour les semaines à venir, c'est le budget. Mais Laurent WAUQUIEZ aura un temps législatif dédié en janvier, puisqu'il a une niche parlementaire. À savoir, une journée où il peut choisir les textes qu'il veut voir inscrits à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Et donc, à ce moment-là, s'il souhaite l'inscrire à l'Assemblée nationale, il pourra évidemment en débattre.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Trump, lui, pendant ce temps aux États-Unis, veut interdire les frères musulmans. C'est carré, c'est clair. C'est possible en France selon vous ?
MAUD BREGEON
Nous, on a, encore une fois, une position extrêmement claire avec la loi contre le séparatisme. Les préfets, et je les salue ce matin, font un travail absolument remarquable. Je peux en attester dans mon département des Hauts-de-Seine où Alexandre BRUGERE mène un travail pied-à-pied contre l'entrisme, contre le séparatisme, avec des structures qui, lorsque c'est nécessaire, sont fermées avec des décisions de justice assorties. Donc c'est ce travail-là qu'on doit continuer à mener. Et il est bien plus difficile que des décisions brutes d'interdiction du voile ou pas d'interdiction du voile.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Maud BREGEON, vous avez vu le sondage Odoxa, Jordan BARDELLA, vainqueur tous azimuts, quel que soit le scénario, y compris face à Edouard PHILIPPE au deuxième tour d'une élection présidentielle s'il avait lieu ce dimanche. Que dites-vous ce matin ?
MAUD BREGEON
Ça doit être un électrochoc. Ça doit provoquer un électrochoc chez l'ensemble des responsables politiques, du socle commun, de Renaissance, du Modem, d'Horizon et de LR. Nous n'avons pas d'autre choix que la dynamique unitaire. Nous n'avons pas d'autre choix qu'avoir un candidat commun et unique à l'élection présidentielle.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous le prenez au sérieux, ce sondage ?
MAUD BREGEON
Parce que je le prends évidemment au sérieux.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Vous ne dites pas que c'est un sondage, ça changera ?
MAUD BREGEON
Il ne m'étonne pas, il confirme les sondages précédents. Je ne suis pas aveugle, je vois bien ce qui se passe. Et donc moi je dis, et je continuerai à le dire, à Gabriel ATTAL, à Edouard PHILIPPE, à Bruno RETAILLEAU, entendez-vous. Et ceux qui refuseront cette dynamique, encore une fois, d'unité absolument nécessaire, auront une responsabilité majeure devant les Français si Jordan BARDELLA accède à la présidence de la République.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
D'ATTAL à RETAILLEAU, vous dites il faut un candidat unique, sinon c'est perdu.
MAUD BREGEON
Il faut un candidat unique, de Gabriel ATTAL à Bruno RETAILLEAU. Vous savez, on gouverne ensemble depuis un an et demi. On a montré qu'on arrivait à s'entendre lorsque c'était nécessaire, qu'on avait des points de convergence plus importants que nos points de divergence. Et ça doit évidemment continuer en 2027. Moi je ne sais pas expliquer à nos électeurs que nous leur laissons le choix d'un second tour entre monsieur MELENCHON et monsieur BARDELLA.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Sinon c'est sans candidat unique, il y aura donc Jordan BARDELLA à vos yeux.
MAUD BREGEON
Sans candidat unique, l'ensemble des candidats pourront regarder le débat du second tour depuis leur canapé.
JEAN-FRANÇOIS ACHILLI
Merci à vous Maud BREGEON, merci.
MAUD BREGEON
Merci.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 27 novembre 2025