Un parcours en deux phases
Le projet s'applique à tous les jeunes « quels que soient l'origine, le sexe, le milieu ou le territoire ». Il s'inscrit dans la continuité de l'obligation scolaire. Il est construit en deux phases distinctes.
La première phase doit permettre à chaque jeune concerné « d'apprendre une façon neuve de vivre en commun, et de développer sa culture d'engagement ». Sa durée n'est pas fixée précisément mais elle n'excédera pas un mois.
La deuxième phase, ouverte aux volontaires, durera au moins trois mois. Elle pourra s'effectuer dans les domaines suivants :
- défense et sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité civile) ;
- accompagnement des personnes ;
- préservation du patrimoine ou de l'environnement ;
- tutorat.
Cette liste n'est pas exhaustive.
Mise en place d'une consultation citoyenne
Si les contours du SNU sont tracés sur les bases d'un rapport remis fin avril par un groupe de travail, des précisions sur les modalités de mise en oeuvre restent à fixer.
Une phase de consultation citoyenne, ouverte à tous, sera menée en concertation avec le milieu associatif, les mouvements d'éducation populaire, les syndicats, en particulier les syndicats d'enseignants, les professionnels du secteur de la jeunesse, les entreprises et les collectivités territoriales.
Cette consultation servira de point d'appui au groupe de travail pour établir des recommandations dont le gouvernement se servira pour déployer le SNU.
Le futur projet de loi constitutionnelle intégrera des dispositions nécessaires à la mise en place du SNU.