La conjoncture au premier semestre 2001

 AVIS adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du 26 juin 2001

I - L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL S’EST SENSIBLEMENT DÉGRADÉ DEPUIS LE SECOND SEMESTRE 2000

 A - LE RYTHME DE LA CROISSANCE MONDIALE EST AFFECTÉ PAR LE RALENTISSEMENT DE L’ÉCONOMIE AMÉRICAINE
 B - LA ZONE EURO DEVRAIT, AU MOINS DANS UN PREMIER TEMPS, CONSERVER UNE DYNAMIQUE PROPRE
 C - LA BCE DEVRAIT JOUER UN RÔLE DÉTERMINANT DANS LE SOUTIEN DE L’ACTIVITÉ DANS LA ZONE EURO
 D - LA COORDINATION DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES DANS LA ZONE EURO S’IMPOSE

 II - LES PERSPECTIVES POUR LA CROISSANCE FRANÇAISE SE SONT ASSOMBRIES MAIS ELLES DEMEURENT GLOBALEMENT FAVORABLES

 A - LA CONJONCTURE DE L’ANNÉE 2000 A ÉTÉ PARTICULIÈREMENT FAVORABLE
 B - LA CROISSANCE DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE 2001 EST MARQUÉE PAR UN CERTAIN RALENTISSEMENT DE L’ACTIVITÉ
 C - LA CONSOLIDATION DE LA CROISSANCE IMPLIQUE DE POURSUIVRE LA POLITIQUE DE RESTAURATION DES  GRANDS ÉQUILIBRES BUDGÉTAIRES
 D - LES ENTREPRISES FRANÇAISES DOIVENT POURSUIVRE LE RATTRAPAGE DU SOUS-INVESTISSEMENT
 ACCUMULÉ DANS LES ANNÉES 90

 III - LA PERSPECTIVE D’UN RETOUR À MOYEN TERME AU PLEIN EMPLOI EST CRÉDIBLE, MAIS ELLE IMPLIQUE DE RÉORIENTER CERTAINS PARAMÈTRES DE L’ACTION PUBLIQUE

 A - LA SITUATION DU MARCHÉ DE L’EMPLOI DEMEURE PRÉOCCUPANTE
 B - LA PREMIÈRE PRIORITÉ DOIT ÊTRE DE RENFORCER L’ADÉQUATION ENTRE OFFRE ET DEMANDE DE TRAVAIL
 1. Accroître l’efficacité du système de formation initiale
 2. Renforcer l’efficacité de la formation professionnelle
 3. Renforcer l’attractivité de certains emplois
 C - A MOYEN TERME, L’OBJECTIF DU PLEIN EMPLOI CONDUIT À METTRE L’ACCENT SUR L’ACCÉLÉRATION DES GAINS DE PRODUCTIVITÉ ET SUR LA REMONTÉE DES TAUX D’ACTIVITÉ
 1. L’accélération des gains de productivité est la condition d’une croissance non inflationniste plus forte
 2. La remontée des taux d’activité passe prioritairement par de nouveaux comportements vis-à-vis des salariés en deuxième partie de carrière

 ANNEXE A L’AVIS
 SCRUTIN
 DÉCLARATIONS DES GROUPES

RAPPORT présenté au nom de la section des problèmes économiques généraux et de la conjoncture par M. Pierre Gadonneix, rapporteur

INTRODUCTION

 CHAPITRE I - L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL S’EST SENSIBLEMENT DÉGRADÉ DEPUIS LE SECOND SEMESTRE 2000

 I - LA CROISSANCE MONDIALE AU COURS DE L’ANNÉE 2000 A ÉTÉ PARTICULIÈREMENT VIGOUREUSE

 A - UNE CROISSANCE MONDIALE FORTE, TIRÉE PAR LESÉCHANGES COMMERCIAUX ET PAR L’ESSOR DE L’ÉCONOMIE AMÉRICAINE
 B - UNE CROISSANCE QUI RECOUVRE CEPENDANT DE FORTES DISPARITÉS RÉGIONALES

 II - LA CONJONCTURE MONDIALE EN 2001 SERA LARGEMENT DÉTERMINÉE PAR L’AMPLEUR ET LA DURÉE DU RALENTISSEMENT AMÉRICAIN

 A - LA CROISSANCE AMÉRICAINE A CONNU À LA FIN DE L’ANNÉE 2000 UN NET RALENTISSEMENT
 B - L’HYPOTHÈSE D’UNE RÉCESSION NE PEUT ÊTREÉCARTÉE
 C - DES SCÉNARIOS MOINS ALARMISTES SEMBLENT TOUTEFOIS DEVOIR ÊTRE PRIVILÉGIÉS

 III - LES EFFETS DU RALENTISSEMENT AMÉRICAIN SERONT DIFFÉRENCIÉS SELON LES ZONES

 A - DES EFFETS PARTICULIÈREMENT MARQUÉS AU JAPON ET DANS LES PAYS ÉMERGENTS
 B - LA ZONE EURO DEVRAIT, AU MOINS DANS UN PREMIER TEMPS, CONSERVER UNE DYNAMIQUE PROPRE
 C - LA BCE DEVRAIT JOUER UN RÔLE DÉTERMINANT DANS LE SOUTIEN DE L’ACTIVITÉ

 CHAPITRE II - LES PERSPECTIVES POUR LA CROISSANCE FRANÇAISE SE SONT DÉGRADÉES MAIS ELLES DEMEURENT GLOBALEMENT FAVORABLES

 I - L’ANNÉE 2000 APPARAÎT A POSTERIORI COMME UNE ANNÉE EXCEPTIONNELLEMENT FAVORABLE

 A - UNE CROISSANCE SOUTENUE DANS LA STABILITÉ DES PRIX
 B - UNE DÉCRUE TRÈS NETTE DU CHÔMAGE QUI S’ACCOMPAGNE D’UN RECUL DE CERTAINES FORME DE PRÉCARITÉ DE L’EMPLOI
 C - LA MISE EN PLACE D’UN CERCLE VERTUEUX

 II - LA CROISSANCE DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE 2001 EST MARQUÉE PAR UN CERTAIN RALENTISSEMENT
 DE L’ACTIVITÉ

 A - LA CROISSANCE EN RYTHME ANNUEL DEVRAIT PASSER EN DESSOUS DU SEUIL DES 3 %
 B - LA CONSOMMATION DES MÉNAGES ET L’INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES SONT DÉSORMAIS LES SEULS MOTEURS DE LA CROISSANCE
 C - LE RYTHME DE LA DÉCRUE DU CHÔMAGE DEVRAIT S’INFLÉCHIR

 III - LA CONSOLIDATION DE LA CROISSANCE IMPLIQUE DE MENER UNE POLITIQUE RÉSOLUMENT
 FAVORABLE À L’INVESTISSEMENT ET À LA RESTAURATION DES GRANDS ÉQUILIBRES BUDGÉTAIRES

A - L’ASSAINISSEMENT DES COMPTES PUBLICS DOIT ÊTRE POURSUIVI
 B - LA FRANCE DOIT POURSUIVRE LE RATTRAPAGE DU SOUS-INVESTISSEMENT ACCUMULÉ DANS LES ANNÉES
 1990

 CHAPITRE III - LA PERSPECTIVE D’UN RETOUR À MOYEN TERME AU PLEIN EMPLOI EST CRÉDIBLE, MAIS ELLE IMPLIQUE DE RÉORIENTER CERTAINS PARAMÈTRES DE L’ACTION PUBLIQUE

 I - LA SITUATION DU MARCHÉ DE L’EMPLOI DEMEURE PRÉOCCUPANTE

 A - LE CHÔMAGE RESTE À DES NIVEAUX ÉLEVÉS ET SA DÉCRUE NE PROFITE PAS ÉGALEMENT À TOUTES LES  CATÉGORIES DE LA POPULATION
 B - LES TAUX D’ACTIVITÉ SONT ENCORE ANORMALEMENT FAIBLES
 C - LES DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT COEXISTENT AVEC LA PERSISTANCE D’UN CHÔMAGE DE MASSE
 D - L’EXCLUSION DEMEURE UN PHÉNOMÈNE PRÉOCCUPANT

 II - LA PREMIÈRE PRIORITÉ DOIT ÊTRE DE RENFORCER L’ADÉQUATION ENTRE OFFRE ET DEMANDE DE TRAVAIL

 A - ACCROÎTRE L’EFFICACITÉ DE LA FORMATION INITIALE
 B - DÉVELOPPER L’EFFICACITÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
 C - RENFORCER L’ATTRACTIVITÉ DE CERTAINS EMPLOIS

 III - A MOYEN TERME, L’OBJECTIF DU PLEIN EMPLOI IMPLIQUE DE METTRE L’ACCENT SUR LA REMONTÉE
 DES TAUX D’ACTIVITÉ ET SUR L’ACCÉLÉRATION DES GAINS DE PRODUCTIVITÉ

 A - LA CHUTE DU TAUX D’ACTIVITÉ ET LE RALENTISSEMENT DES GAINS DE PRODUCTIVITÉ ONT EU DES EFFETS POSITIFS À COURT TERME MAIS,À LONG TERME, ILS POURRAIENT PESER SUR LE POTENTIEL DE CROISSANCE
 B - LE SOUTIEN A L’ACTIVITÉ PASSE PAR L’INCITATIONÀ REPRENDRE UN EMPLOI …
 C - … ET PAR UN EFFORT D’INSERTION EN FAVEUR DES SALARIÉS ÂGÉS
 D - L’ACCÉLÉRATION DES GAINS DE PRODUCTIVITÉ PASSE PAR UN SOUTIEN ACTIF À LA PRODUCTION ET À LA  DIFFUSION DES NTIC

CONCLUSION
 
LISTE DES ILLUSTRATIONS