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Dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 13 % environ des enfants et adolescents présentent au moins un trouble psychique, c’est-à-dire une affection perturbant la santé mentale et pouvant prendre des formes et des expressions très différentes. Bien que le manque de données concernant la situation française rende difficile l’estimation des effectifs concernés, on peut néanmoins estimer qu’environ 1,6 million d’enfants et adolescents souffrent d’un trouble psychique. Comme dans les autres pays de l’OCDE, l’épidémie de covid 19 a eu pour effet d’augmenter dans des proportions importantes les troubles psychiques chez les enfants à partir de 10 ans et chez les adolescents. Le rapport vise à quantifier les besoins de soins psychiques infanto-juvéniles en évaluant la prévalence des troubles et l’offre disponible, et à analyser l’organisation de l’offre de soins, sa répartition sur le territoire et son coût pour les finances publiques.
PROCÉDURES ET MÉTHODES
SYNTHÈSE
RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
CHAPITRE I UNE OFFRE DE SOINS DE PÉDOPSYCHIATRIE MAL ADAPTÉE AUX BESOINS
I - UNE PRÉVALENCE FRANÇAISE DES TROUBLES PSYCHIQUES INFANTO-JUVÉNILES COMPARABLE À CELLES D’AUTRES PAYS
A - Une fréquence élevée des troubles psychiques chez les enfants et les adolescents dans tous les pays industrialisés
B - La France dans la moyenne des pays de l’OCDE
C - Une augmentation préoccupante des troubles psychiques de la jeunesse française lors de la pandémie de covid 19
II - UNE OFFRE DE SOINS QUI NE TIENT PAS SUFFISAMMENT COMPTE DE LA DIVERSITÉ DES TROUBLES ET DES FACTEURS DE RISQUES
A - Une diversité des troubles mal prise en compte
B - Des facteurs de risque liés à l’environnement familial et social
C - Un accès inégal aux soins psychiques infanto-juvéniles
III - UNE DÉPENSE PUBLIQUE CONCENTRÉE SUR LE SECTEUR PUBLIC
CHAPITRE II DES PARCOURS DE SOINS PEU LISIBLES ET EN TENSION : UNE GRADATION À CONCEVOIR
I - UN PARCOURS DE SOINS INADAPTÉ FAUTE D’UNE GRADATION COHÉRENTE DE L’OFFRE DE SOINS
A - Des acteurs de la prévention dispersés et peu coordonnés
B - Des professionnels de ville jouant imparfaitement leur rôle d’évaluation et d’orientation auprès des familles
C - Un recours aux urgences qui pallie trop souvent l’absence de prise en charge amont des jeunes et des adolescents
D - Une activité des centres médico-psychologiques saturée en raison d’une inadéquation entre leurs missions et les moyens dont ils disposent
E - Un accueil en hôpital à préserver pour les situations les plus graves
II - DES RÉPONSES DE PROXIMITÉ POUR GARANTIR UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE
A - Structurer une offre de première ligne offrant un accueil et une première évaluation aux patients et à leur famille
B - Des dispositifs préventifs à généraliser
C - Retrouver un second niveau de soins spécialisés sur les troubles les plus sévères
D - Mieux répondre aux besoins des jeunes patients hospitalisés
CHAPITRE III UNE GOUVERNANCE VOLONTAIRE MAIS PEU EFFICIENTE ET PEU ADAPTÉE À L’INDISPENSABLE REVITALISATION DE LA PÉDOPSYCHIATRIE
I - UNE POLITIQUE DE L’OFFRE DE SOINS DE PÉDOPSYCHIATRIE PLUS LISIBLE MAIS TROP PEU EFFICIENTE
A - L’absence de stratégie de l’offre de soins de pédopsychiatrie jusqu’en 2018
B - Une mobilisation nette en faveur de la pédopsychiatrie à partir de 2018, mais un empilement de plans peu lisible
II - UNE LISIBILITÉ DE L’ACTION ADMINISTRATIVE À RENFORCER POUR AMÉLIORER L’OFFRE DE SOINS DE PÉDOPSYCHIATRIE
A - Une délégation à la santé mentale à renforcer, y compris sur le plan interministériel
B - Un pilotage régional de l’offre de soins de pédopsychiatrie à renforcer et à objectiver
C - Des ARS autonomes mais encore trop timides sur le pilotage concret de l’offre de soins
III - UN SYSTÈME DE FINANCEMENT EN ÉVOLUTION, DES POINTS DE VIGILANCE À PRENDRE EN COMPTE
A - Des financements jusqu’à 2022 peu incitatifs et facteurs d’inégalités de moyens
B - Une réforme aux objectifs ambitieux, à maintenir dans sa mise en œuvre
IV - REVITALISER LE SECTEUR DU SOIN PSYCHIQUE INFANTO-JUVÉNILE : UNE PRIORITÉ DE SANTÉ PUBLIQUE
A - Rééquilibrer l’offre de soins de pédopsychiatrie : les professionnels de ville et les cliniques privées doivent en prendre leur part
B - Valoriser les professionnels en renforçant l’attractivité du métier de pédopsychiatre
C - Renforcer la place des psychologues et des infirmiers en pratique avancée dans le parcours de soins
CONCLUSION GÉNÉRALE
LISTE DES ABRÉVIATIONS
ANNEXES
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 141 pages
- Édité par : Cour des comptes