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La Cour des comptes rend public son rapport sur le budget de l'État en 2022, accompagné de 64 analyses de l'exécution budgétaire.
L'année 2022 a été marquée par une nouvelle augmentation des dépenses de l'État, malgré le net reflux des dépenses d'urgence sanitaire et de relance. Cette augmentation s'explique par la crise énergétique et l'inflation, mais aussi par l'augmentation de la dépense « ordinaire » de l'État et celle, très marquée, de la charge d'intérêt de la dette.
L'année 2022 se caractérise également par une croissance exceptionnelle des recettes. Cependant, cette augmentation ayant été principalement affectée au financement des nouvelles dépenses, le déficit du budget de l'État se maintient à un niveau élevé en 2022, - 151,4 Md€, soit une dégradation de 58,8 Md€ par rapport à 2019, avant la crise pandémique. Outre cet « effet de cliquet », l'analyse de l'année 2022 met en évidence plusieurs risques budgétaires pour l'avenir.
Procédures et méthodes
Délibéré
Synthèse
Récapitulatif des recommandations
Introduction
Chapitre I Les résultats de l’année
I - Un déficit, très élevé pour la troisième année consécutive
A - Un exercice budgétaire perturbé par le choc énergétique et inflationniste
B - Des recettes du budget général qui progressent significativement
C - La poursuite de l’augmentation des dépenses du budget général, malgré le reflux des dépenses d’urgence sanitaire et de relance
D - Un solde positif des comptes spéciaux, en grande partie dû au report d’une partie de la nationalisation complète d’EDF
II - La dette de l’État : des risques accrus, une augmentation rapide de la charge associée
A - Une nouvelle hausse de l’encours de la dette en 2022
B - Des politiques monétaires qui exposent davantage l’État à un risque d’accroissement de la charge de la dette
III - De nouvelles atteintes au principe d’annualité budgétaire, des interrogations sur le respect du principe de spécialité
Chapitre II Les recettes du budget général de l’État
I - Des recettes fiscales de l’État encore en progression, après le rebond de 2021
A - Des écarts encore importants entre prévisions et exécution
B - Un nouveau rebond des recettes fiscales après une année 2021 exceptionnelle
C - Des recettes fiscales peu affectées par la crise énergétique
II - Des recettes non fiscales en augmentation, des recettes de fonds de concours et d’attributions de produits en légère diminution
A - Des recettes non fiscales en augmentation
B - Des recettes de fonds de concours et d’attributions de produits en légère diminution
III - Des dépenses fiscales en nette hausse malgré le reflux du CICE
A - Une diminution du coût du CICE qui se poursuit en 2022
B - Des dépenses fiscales qui augmentent nettement en 2022 dans un contexte de tensions inflationnistes
C - Un plafonnement inopérant
Chapitre III Les dépenses du budget général de l’État
I - Une dépense de l’État en forte croissance en 2022
A - Un fort repli des dépenses de soutien et de relance après la crise sanitaire
B - D’importants dispositifs de soutien pour faire face à la hausse des prix de l’énergie
C - Des mesures visant à atténuer la hausse générale des prix
D - Hors évènements exceptionnels, une croissance des dépenses encore vive
E - Des dépenses sous norme pilotable particulièrement dynamiques
II - Outre la charge d’intérêts de la dette, une progression tirée par les dépenses de fonctionnement
A - Des dépenses de fonctionnement en hausse
B - Une accélération de l’augmentation de la masse salariale portée par les mesures générales
C - Des dépenses d’intervention en repli en raison du recul de la crise sanitaire
D - Des dépenses d’investissement toujours faibles
E - Le « budget vert », une démarche inaboutie
F - Les fonds sans personnalité juridique, des instruments à mieux encadrer
III - Une nouvelle sous-consommation des crédits marquée sur certains programmes
A - Des ouvertures de crédits massives en cours d’année
B - Une part importante de crédits non consommés
C - Les crédits mis en réserve
D - Des réserves transversales de crédits excessives à la fin de l’année
IV - Des risques significatifs sur la trajectoire budgétaire
A - Des reports de crédits vers 2023 encore importants
B - Une nouvelle forte progression des restes à payer
C - Des lois de programmation sectorielles contraignant la dépense de l’État
Chapitre IV Les relations financières entre l’État, les autres administrations publiques et l’Union européenne
I - Les relations financières entre l’État et les collectivités territoriales
A - Une fragmentation préjudiciable à la lisibilité du financement des collectivités territoriales par l’État
B - Une transformation de la composition des concours de l’État
C - Un encadrement peu contraignant des concours de l’État aux collectivités
II - Les relations financières entre l’État et les administrations de sécurité sociale
A - Des financements fiscaux et budgétaires visant à assurer l’équilibre des régimes de protection sociale
B - Des organismes de protection sociale opérateurs des prestations de solidarité pour le compte de l’État
C - Une clarification nécessaire de certains circuits de financement entre l’État et la sécurité sociale
D - Un excès de versement de l’État à la sécurité sociale depuis la crise sanitaire, à régulariser
III - À moyen terme, une hausse attendue du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne
A - Une baisse conjoncturelle liée au dynamisme des autres recettes européennes, un taux de retour susceptible d’être amélioré
B - Le redéploiement du budget européen provoqué par la crise ukrainienne
C - Une progression du PSR-UE anticipée à moyen terme
Suivi des recommandations
A - Le suivi des recommandations du rapport sur le budget de l’État en 2020 et 2021
B - Le suivi des recommandations des NEB pour 2021
Liste des abréviations
Annexes
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 202 pages
- Édité par : Cour des comptes