Quelles places de l'agriculture et de l'agroalimentaire français dans une offre alimentaire à bas prix ?

Remis le :

Auteur(s) : Caroline Medous ; Fabrice Marty

Auteur(s) moral(aux) : Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux

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Confrontée à une inflation sans précédent depuis des décennies, la France a vu revenir en force la question des prix bas dans l'offre alimentaire. Les rapporteurs analysent la compétitivité des prix de l'agriculture et de l'agroalimentaire français et leur place sur ce segment de marché. Elle liste quatre recommandations :

  • Disposer d'un observatoire de l'écosystème alimentaire s'appuyant sur les données existantes et intégrant une caractérisation des produits et des acteurs économiques pour chaque segment de marché ;
  • Lancer en urgence une étude visant à recueillir par enquête les informations qui seront présentes dans le futur observatoire ;
  • La mission conseille d’intégrer dans toute politique publique la question de la concurrence prix et donc de la compétitivité prix. Au sein de la concurrence prix, une concurrence qualité pourrait être introduite sur des caractéristiques d’origine ;
  • Lancer en urgence une politique industrielle interministérielle intégrant le MASA visant à promouvoir la diversité de l’offre alimentaire depuis les premiers prix jusqu’au haut de gamme. 

RESUME
LISTE DES RECOMMANDATIONS

1. UN CONTEXTE PEU PROPICE A UNE REFLEXION DE FOND SUR LE SUJET DE LA PLACE DE LA PRODUCTION FRANÇAISE SUR L’OFFRE A BAS PRIX

1.1. La colère des agriculteurs en Europe qui flambe en France début 2024 : des revendications multiples et le constat de ne plus pouvoir vivre de leur métier
1.2. Une inflation sans précédent depuis 40 ans
1.3. Une stratégie française clairement fondée sur la concurrence qualité et des données au coeur des stratégies d’entreprise

2. UN SUIVI DES CIRCUITS DE PRODUCTION ET DE TRANSFORMATION INSUFFISANT POUR COMPRENDRE LES MECANISMES DE FORMATION DES PRIX PAR SEGMENT DE MARCHE 

2.1. Les données et les analyses existantes relèvent le plus souvent du privé
2.1.1. Concernant le marché final
2.1.2. Concernant la grande distribution et ses relations avec l’amont pour les produits agricoles bruts ou transformés
2.1.3. Concernant la transformation agroalimentaire et l’interface avec l’agriculture
2.1.4. Concernant la production agricole

3. LA PLACE DE L’AGRICULTURE ET DES IAA FRANÇAISES DANS L’OFFRE ALIMENTAIRE A BAS PRIX : UNE
COMPETITIVITE-PRIX FAIBLE DANS UNE CONCURRENCE-PRIX EXACERBEE

3.1. L’offre à bas prix, regroupant essentiellement des MDD accessibles, s’installe dans la consommation alimentaire française
3.1.1. Que signifie « offre alimentaire à bas prix »?
3.1.2. Le portefeuille de MDD à prix accessibles est diversifié
3.1.2.1. Les marques économiques
3.1.2.2. Les marques blanches
3.1.2.3. Les marques d’enseigne à dominante de marques propres (EDMP)
3.1.2.4. Les MDD cœur de gamme
3.1.2.5. Un équilibre entre MDD et marque nationale en cours de mutation
3.1.3. Une descente en gamme pour tous, une réduction en volume pour les plus défavorisés : quelles opportunités de valorisation d’une qualité ?

3.2. Les grands distributeurs à la recherche de performances sur la concurrence prix
3.2.1. Les grandes familles de distributeurs et leur stratégie économique en compétitivité 
3.2.1.1. Les "optimiseurs" de gamme ou EDMP
3.2.1.2. Les "commerçants" 

3.3. Des transformateurs trop petits face à une gamme trop riche de produits
3.3.1. La répartition en effectif des IAA françaises, comparée à d’autres pays d’Europe : des grosses PME et des ETI en nombre insuffisant
3.3.2. De mauvaises performances économiques
3.3.2.1. Productivité apparente du travail corrigée des salaires (cf annexe 6)
3.3.2.2. Taux de marge brute d’exploitation (cf. annexe 6)
3.3.2.3. Taux de marge (cf. annexe 6)
3.3.2.4. Approvisionnement intra et extra-UE: un secteur alimentaire français encore protégé mais en voie d’évolution 
3.3.3. Analyse détaillée : le cas particulier des grands groupes adhérents de l’Ilec, de la Feef, et de la coopération agricole
3.3.3.1. Les grands groupes et grandes entreprises, adhérents de l’Ilec (institut de liaison des entreprises de consommation) : une moindre attractivité de la France malgré un marché national porteur
3.3.3.2. Les TPE et PME, membres de la Feef et de Pactalim : un besoin de modernisation et de concentration pour améliorer la compétitivité prix
3.3.3.3. La coopération agricole : promouvoir une politique industrielle de la France, à la recherche de compétitivité-prix

3.4. Des atouts et des faiblesses du secteur agricole français dans la compétitivité prix

CONCLUSION

ANNEXES

Annexe 1 : Lettre de mission
Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées
Annexe 3 : Liste des sigles utilisés
Annexe 4 : Bibliographie
Annexe 5 : Comparaison des effectifs et CA par taille, des importations extra-UE, intra-UE, et exportations intra UE des entreprises agroalimentaires (Eurostat, commerce par activité et classe d’effectifs, Nace rev 2)
Annexe 6 : Principaux Indicateurs (source eurostats) nace 2 Industries Alimentaires retraités F. Marty 

  • Type de document : Rapport d'étude
  • Pagination : 68 pages
  • Édité par : Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux