Les projets de loi ordinaire et organique pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace ont été présentés au conseil des ministres du 23 mai 2018. Parmi les dispositions figure la réduction de l’effectif des assemblées parlementaires.
Le 4 avril 2018, le Premier ministre a présenté les grandes lignes de la réforme des institutions qui doit être mise en œuvre en 2019. Trois projets de loi sont annoncés pour le conseil des ministres du 9 mai 2018.
Le pacte Dutreil, avantage fiscal réduisant l'impôt sur les transmissions d'entreprises familiales, n'a jamais été évalué depuis sa création. La Cour des comptes examine dans un nouveau rapport l'un des principaux dispositifs dérogatoires au régime fiscal de droit commun.
La démocratie représentative vit la fin de son âge d'or et est entrée dans une crise structurelle. La généralisation des référendums et leur couplage avec le tirage au sort pourraient constituer des leviers contre une dérive autoritaire qui menace.
Les comptes de la présidence de la République font l'objet d'un contrôle annuel de la Cour des comptes. Les déplacements, les charges en personnel, les réceptions, l'intendance générale du Palais sont examinés. En 2024, les dépenses de l'Élysée restent maîtrisées estime la Cour, avec un résultat positif de 6,7 millions d'euros.
Le 10 juillet 2025, une pétition demandant l'abrogation de la loi dite "Duplomb" a été déposée sur la plateforme des pétitions de l'Assemblée nationale. Cette pétition a recueilli plus de 2 millions de signatures. La Commission des affaires économiques s'est prononcée sur la pétition le 17 septembre 2025.
Conçu à l'origine comme un contrepoids face aux effets du suffrage universel, le Sénat est souvent décrié pour son conservatisme. Son manque de légitimité démocratique est cependant compensé par ses contributions notables au travail législatif et son rôle de précurseur dans le renouveau de la vie politique.
Bien que classée dans la catégorie des régimes parlementaires, la Ve République se distingue des autres démocraties par une prééminence du président de la République. Si les multiples révisions de la Constitution de la Ve République ont accru les pouvoirs du Parlement, le parlementarisme des autres démocraties s'est, quant à lui, rationalisé.