Texte intégral
Vous avez rendu publics, ce matin, les résultats de la campagne de mesure de l'Agence nationale de fréquences. Il s'agit de ce qu'on appelle le "champ radioélectrique ambiant". Pouvez-vous d'abord nous parler concrètement de ce phénomène ?
- "Lorsqu'il y a des émissions de télévision par un émetteur ou par des émissions de radio FM ou encore lorsque vous utilisez un portable, il y a la création d'un champ électromagnétique. J'ai demandé, à la suite d'un nombre d'alertes par des associations de protection de l'environnement, ou de parents d'élèves pour les écoles, ou de l'interrogation scientifique, qu'on fasse une enquête sérieuse et qu'on fasse des mesures sérieuses et scientifiques pour savoir si oui ou non il y a danger. Déjà un rapport de l'Académie de médecine, qui a été réalisé par le professeur Smiroux (phon.) indiquait, je cite, "qu'il n'y a pas de danger avéré, mais qu'on doit appliquer le principe de précaution, c'est-à-dire qu'on doit travailler dans la transparence. Il faut dire au grand public la réalité de ces champs électromagnétiques, il faut dire s'ils sont dangereux, il faut dire aussi s'ils ne le sont pas"."
Combien de sites avez-vous évalués ?
- "135 sites ont été choisis."
Et quels genres de site ? Les bâtiments publics ?
- "On a tout fait : des bâtiments sur lesquels il y a des pylônes d'émission, des écoles, des hôpitaux, dans la rue. La voie publique a été mesurée, l'intérieur des domiciles à différents endroits. C'est une campagne extrêmement sérieuse, qui est publique d'ailleurs. On a publié un gros bouquin de près de 200 pages qui indique avec exactitude les mesures qui ont été faites."
Mais sur ce sujet, il y a une recommandation européenne avec des seuils qu'il ne faut pas dépasser ?
- "Tout à fait, et c'est bien ce que dit le rapport Smiroux. Il n'y a pas de danger avéré, mais par précaution, on va appliquer la recommandation de juillet 1999 qui enjoint de ne pas dépasser un certain nombre de seuils pour l'exposition du public aux champs électromagnétiques. J'ai pris des mesures législatives, deux décrets ont été publiés. Nous allons donc appliquer strictement - et d'ailleurs beaucoup plus strictement encore que ne le recommande l'Union européenne - des normes de sécurité afin qu'on puisse ménager vraiment une très grande place aux exigences de santé publique dans l'utilisation de nos portables téléphoniques, dans la réception des émissions de télévision, des émissions de FM. Nous sommes toujours en dessous de 8 % seulement - donc très très en dessous des normes européennes - pour l'ensemble de la télévision, de la radio ou des FM."
On n'a pas encore parlé des risques. Quelles sont les conséquences pratiques sur les habitants au-delà du seuil de ces champs électromagnétiques ?
- "On n'a décelé jusqu'à présent qu'un échauffement. Si vous mettez votre portable très longtemps près de votre oreille, vous constaterez un échauffement de l'oreille, il y a donc un échauffement thermique. On n'a pas constaté d'autres phénomènes jusqu'à présent. De nombreuses études ont été menées. Mais par acquis de conscience, l'OMS est en train de réaliser des études beaucoup plus poussées, qui vont prendre un an ou deux pour des phénomènes non thermiques, et nous publierons évidemment, en totale transparence, l'intégralité des études scientifiques réalisées."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 20 décembre 2001)
- "Lorsqu'il y a des émissions de télévision par un émetteur ou par des émissions de radio FM ou encore lorsque vous utilisez un portable, il y a la création d'un champ électromagnétique. J'ai demandé, à la suite d'un nombre d'alertes par des associations de protection de l'environnement, ou de parents d'élèves pour les écoles, ou de l'interrogation scientifique, qu'on fasse une enquête sérieuse et qu'on fasse des mesures sérieuses et scientifiques pour savoir si oui ou non il y a danger. Déjà un rapport de l'Académie de médecine, qui a été réalisé par le professeur Smiroux (phon.) indiquait, je cite, "qu'il n'y a pas de danger avéré, mais qu'on doit appliquer le principe de précaution, c'est-à-dire qu'on doit travailler dans la transparence. Il faut dire au grand public la réalité de ces champs électromagnétiques, il faut dire s'ils sont dangereux, il faut dire aussi s'ils ne le sont pas"."
Combien de sites avez-vous évalués ?
- "135 sites ont été choisis."
Et quels genres de site ? Les bâtiments publics ?
- "On a tout fait : des bâtiments sur lesquels il y a des pylônes d'émission, des écoles, des hôpitaux, dans la rue. La voie publique a été mesurée, l'intérieur des domiciles à différents endroits. C'est une campagne extrêmement sérieuse, qui est publique d'ailleurs. On a publié un gros bouquin de près de 200 pages qui indique avec exactitude les mesures qui ont été faites."
Mais sur ce sujet, il y a une recommandation européenne avec des seuils qu'il ne faut pas dépasser ?
- "Tout à fait, et c'est bien ce que dit le rapport Smiroux. Il n'y a pas de danger avéré, mais par précaution, on va appliquer la recommandation de juillet 1999 qui enjoint de ne pas dépasser un certain nombre de seuils pour l'exposition du public aux champs électromagnétiques. J'ai pris des mesures législatives, deux décrets ont été publiés. Nous allons donc appliquer strictement - et d'ailleurs beaucoup plus strictement encore que ne le recommande l'Union européenne - des normes de sécurité afin qu'on puisse ménager vraiment une très grande place aux exigences de santé publique dans l'utilisation de nos portables téléphoniques, dans la réception des émissions de télévision, des émissions de FM. Nous sommes toujours en dessous de 8 % seulement - donc très très en dessous des normes européennes - pour l'ensemble de la télévision, de la radio ou des FM."
On n'a pas encore parlé des risques. Quelles sont les conséquences pratiques sur les habitants au-delà du seuil de ces champs électromagnétiques ?
- "On n'a décelé jusqu'à présent qu'un échauffement. Si vous mettez votre portable très longtemps près de votre oreille, vous constaterez un échauffement de l'oreille, il y a donc un échauffement thermique. On n'a pas constaté d'autres phénomènes jusqu'à présent. De nombreuses études ont été menées. Mais par acquis de conscience, l'OMS est en train de réaliser des études beaucoup plus poussées, qui vont prendre un an ou deux pour des phénomènes non thermiques, et nous publierons évidemment, en totale transparence, l'intégralité des études scientifiques réalisées."
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 20 décembre 2001)