Déclaration de M. Robert Hue, secrétaire national du PCF, sur l'aide aux victimes de la tempête et de la marée noire, la prévention des catastrophes, les services publics, la lutte contre les excès de la société de marché, la participation du PCF à l'action du Gouvernement, le contrôle des aides à l'emploi et la préparation du 30ème congrès, Paris le 13 janvier 2000.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Voeux à la presse le 13 janvier 2000

Texte intégral

Mesdames, Messieurs,
Je veux tout d'abord vous présenter mes vux les meilleurs pour l'année qui débute. Des vux de bonheur pour vous et vos proches. Et des vux de réussite dans votre vie personnelle comme dans l'exercice de votre profession.
Comment, en formulant ces vux, ne pas penser aussitôt aux épreuves qui ont marqué notre pays alors que s'achevait 1999?
Les inondations dans le Midi de la France, puis les deux tempêtes qui ont cruellement affecté la presque totalité du pays, et enfin la marée noire qui souille sa façade atlantique, ont été autant d'événements dramatiques, lourds de conséquences pour l'immédiat et pour l'avenir.
Ils sont suscité un immense élan de solidarité, unanimement salué. C'est un trait constitutif de l'identité française et un témoignage des riches potentialités humaines de notre société.
A présent, il faut réparer les dégâts, dans leurs dimensions matérielles aussi bien que psychologiques, tant le traumatisme a été important.
Le gouvernement s'y emploie avec l'aide aux personnes, très nombreuses, qui ont tout perdu.
Il a aussi décidé de dispositions importantes en faveur des agriculteurs durement touchés, mais aussi des entreprises, notamment les entreprises artisanales, ainsi que pour la filière bois - dont les activités se trouvent paralysées ou considérablement hypothéquées par les conséquences de ces catastrophes. Il se préoccupe aussi, avec raison, des dommages subis par notre patrimoine historique et culturel, et de leurs effets.
Tout cela est indispensable et exige un effort de très grande ampleur.
Et au-delà, des réparations indispensables et urgentes, c'est un véritable effort de reconstruction qui est en maints endroits nécessaire.
Mais une question se pose, et va se poser concrètement au fur et à mesure que cet effort va s'engager : faut-il reconstruire à l'identique, en partant de l'idée que des phénomènes climatiques d'une telle ampleur ne surviendraient qu'une fois par période de cent ans ou cinquante ans, ou bien ne faut-il pas plutôt tirer tous les enseignements de ce qui vient de se passer et réfléchir aux dispositions nouvelles qu'il convient de prendre, y compris en matière de prévention des risques.
Cela a commencé d'être évoqué à propos de l'enterrement des lignes EDF basse et moyenne tension, mais aussi des normes de construction ou de la conception des ouvrages liés à la circulation routière et ferroviaire.
Ne faut-il pas par ailleurs repenser les moyens de contrôle et les règles de circulation des produits polluants -sur mer et sur terre- dans des conditions de sécurité et de respect de l'environnement. Et au-delà, s'il est tout à fait légitime de faire payer aux responsables des catastrophes écologiques et des pollutions les dégâts qu'ils occasionnent, peut-on s'en tenir à une taxation conçue par des grands groupes pollueurs comme un véritable " droit à polluer " qui les exonère de toute responsabilité dès lors qu'ils s'en seraient acquittés ?
Une telle approche des problèmes de l'avenir conduit d'emblée à s'interroger sur leur gestion dans le temps par le gouvernement. Cela pose la question de l'élaboration des plans pour les années à venir, notamment les contrats Etat-régions qui ne peuvent ignorer les efforts à consentir après les catastrophes qui viennent d'avoir lieu. Et, bien sûr cela implique aussi de réfléchir aux moyens de financement à mettre en uvre sur plusieurs années.
On estime à 90 milliards environ le montant des réparations à effectuer.
Mais dans la perspective que j'esquisse, ce sont des sommes très supérieures qui devront être consacrées à une reconstruction véritable, soucieuse de prévenir au maximum les risques. Et la question de l'utilisation des excédents de recettes budgétaires est ici posée.
On connaît l'adage " gouverner c'est prévoir ". Précisément, les catastrophes du type de celles que nous venons de connaître doivent être anticipées, même dans leur caractère exceptionnel. D'autant plus que, chacun est à même de le constater, ce n'est pas seulement tous les cent ans que nous avons à les affronter, mais malheureusement à un rythme bien plus rapide. Le risque zéro n'existe pas c'est vrai, mais diminuer les risques est possible. C'est nécessaire pour répondre au sentiment d'angoisse que connaissent de nombreuses victimes, aussi bien des inondations du Midi que des tempêtes et de la marée noire. Elles n'attendent pas seulement réparation mais veulent être mieux protégées pour l'avenir.
Je crois d'autre part que les épreuves récentes méritent que l'on en tire tous les enseignements. J'ai évoqué le formidable élan de solidarité qui les a suivies. Des bénévoles en grand nombre - des jeunes bien souvent - ont témoigné de leur dévouement pour aider celles et ceux qui en avaient le plus besoin. Et les élus locaux, tous les élus locaux - ils sont 500 000 en France -ont manifesté un sens des responsabilités et de la solidarité nationale qu'il convient de souligner, et qui contredit bien des idées reçues.
Leur rôle, leur présence sur le terrain ont été bien souvent décisifs.
Où en serait-on si l'on avait suivi ceux qui, depuis des années, plaident en faveur de la suppression des milliers de communes, qui sont autant de lieux de proximité, de démocratie, de solidarité ?
Comment ne pas voir que les maires, les élus des collectivités territoriales ont fait la démonstration, en ces circonstances difficiles, de leur efficacité au service de la solidarité, du respect de l'environnement et de l'écologie ? Ils ont montré concrètement une autre image de la politique, par ailleurs si décriée.
De tous ces points de vue je veux dire que c'est avec fierté que nous apprécions l'action des élus communistes dans l'organisation concrète, au plus près du terrain et des souffrances des gens, de la solidarité nationale qui leur est due. Et celle des ministres communistes.
Il est un second enseignement de ces événements, dont je veux dire quelques mots car il y a là aussi matière à réflexion.
Tout le monde a salué le rôle irremplaçable des services publics, et donc des femmes et des hommes qui en assurent le fonctionnement. Pour certains, c'est un langage nouveau. Et je me félicite d'autant plus de cette unanimité dans l'hommage rendu aux services publics à la française qu'il était, dans certains milieux, de bon ton de les décrier. Cela dit, ne faut-il pas aller au-delà de cet éloge amplement mérité ? On peut certes se féliciter que des agents en congé, voire à la retraite, se soient spontanément mis au travail pour secourir les victimes des catastrophes. Mais comment ne pas voir le handicap né des nombreuses réductions d'effectifs et de moyens auxquelles il a été procédé ces dernières décennies dans ces services ? Et comment ne pas se poser la question de la mise en cause du dogme de la nécessaire réduction de la dépense publique ? En fait, ce qui vient de se passer pose le problème de l'indispensable modernisation de nos services publics.
Et le problème n'est pas seulement posé à la France. C'est la conception libérale de la société dans les pays européens qui est ici interpellée.
Faut-il rappeler la dure leçon du terrible accident de chemin de fer survenu il y a quelques mois en Grande Bretagne, qui a montré les effets désastreux de la déréglementation consécutive à la priorité donnée à la rentabilité financière plutôt qu'au service public ?
Et comment ne pas y réfléchir encore quand une épidémie de grippe dans le même pays montre les effets désastreux des suppressions de lits et de personnel dans les hôpitaux ? On sait bien que de telles suppressions n'ont pas lieu qu'en Grande Bretagne !
Au-delà de la question spécifique des services publics, c'est le problème des priorités que se fixe la société qui est posé. En vérité, tout montre que l'économie de marché induit la société de marché, dès lors que l'on ne s'en prend pas aux exigences de rentabilité financière des capitaux qui en sont le credo. Faut-il réduire les ambitions de la politique à la seule correction à la marge des excès du capitalisme ? Les communistes ne le pensent pas. C'est pourquoi ils sont et restent communistes.
Cela ne signifie pas bien sûr que nous nous désintéressons de l'action pour limiter les excès et les dégâts qu'ils occasionnent. Contribuer à cette action est même l'une des raisons de notre participation à la majorité, au gouvernement de gauche plurielle depuis 1997.
Tout le monde aujourd'hui condamne, d'une façon ou d'une autre, les excès de la course au profit. Fort bien. Nous, communistes ne pouvons que nous en réjouir. Mais plus que les excès c'est la logique même qui fait de cette course aux profits financiers la priorité de toute la société et la place sous la domination des marchés qu'il faut contester concrètement. Jusqu'à définir d'autres priorités tournées vers l'épanouissement des êtres humains, et les traduire dans des réformes structurelles radicales.
Mais comment ne pas voir que s'interdire d'aller au-delà de la condamnation morale des excès du système, s'interdire d'en contester la légitimité et la logique limite singulièrement les effets des mesures prises pour simplement les " réguler ".
Ainsi, par exemple, la soumission au dogme de la nécessaire baisse de la dépense publique conduit - je l'ai dit - à des suppressions de lits dans les hôpitaux. Et, du coup, contredit les avancées réelles que constituent la couverture maladie universelle - la CMU - ou la loi contre les exclusions.
J'ai parlé du rôle irremplaçable des communes. Comment le pérenniser, le garantir si, dans le même temps, on pose comme indispensable de réduire leurs moyens financiers ?
Quant au coût du travail, comment ne pas voir que la tendance à le faire baisser pousse à la généralisation des bas salaires, au développement de la précarité, à la déqualification des emplois quand, au contraire, il faut les valoriser, et valoriser les êtres humains ? Et du même coup contredit l'avancée réelle qu'est la réduction du temps de travail ?
Et c'est encore le refus de contester concrètement la loi des marchés qui empêche d'aller vers une conception moderne de l'entreprise, où les salariés disposeraient de droits nouveaux sur sa gestion, ses choix en termes d'investissement, ses politiques en matière d'emplois et de formation.
A l'aube de l'an 2000 ce sont bien ces grandes questions qui nous sont posées ; qui sont posées à l'ensemble des citoyennes et des citoyens.
Des questions qui touchent à la vie des êtres humains en société et à l'avenir même de la civilisation.
Plus que jamais le choix est entre la priorité aux exigences brutales des marchés financiers ou la priorité au développement humain. Ce débat est au cur des enjeux actuels, en France et dans le monde. Il est au cur de la mondialisation capitaliste et de ses conséquences terriblement prédatrices en matière d'environnement, d'activités économiques, de vies humaines. Le récent sommet de Seattle, la force et l'ampleur des réactions qu'il a suscitées en fournit une démonstration éloquente.
Ce débat est aussi au cur des enjeux de la construction européenne.
L'Europe doit-elle devenir un pôle agressif dans cette mondialisation de concurrence sauvage ou un espace ouvert de coopérations, de partage des savoirs, de solidarité, de progrès social et de paix ?
C'est encore ce débat qui est au cur des enjeux politiques sur le présent et l'avenir du parti communiste, des enjeux de son 30ème congrès.
Je veux le dire une nouvelle fois avec force : nous ne nous résignons pas à la prétendue fin de l'histoire et au soi-disant triomphe définitif du capitalisme.
Pour nous c'est bien un changement de société qui est à l'ordre du jour; qui est nécessaire pour répondre véritablement aux aspirations et aux espoirs de notre peuple et de tous les peuples.
C'est le sens que nous voulons donner au nouveau projet communiste actuellement en discussion. Et c'est pour porter un tel projet dans la société et le monde d'aujourd'hui que les communistes ont décidé de mettre à l'ordre du jour de leur congrès la construction d'un nouveau parti communiste.
Evidemment, les conceptions que je viens d'évoquer, les objectifs que les communistes donnent à leur action politique sont bien différents de ceux qui déterminent le Parti socialiste. Et vous me permettrez de devancer la question qui en découle : pourquoi, dans ces conditions, participons-nous à une majorité, à un gouvernement dominés par le parti
socialiste ?
C'est en effet une question cruciale. Et, vous le savez, elle occupe une très large place dans les débats préparatoires à notre congrès.
Permettez-moi de rappeler ici que notre choix de 1997 n'était ni celui d'un repli contraint et frileux - il aurait été paralysant - ni celui de la soumission à la vision sociale-démocrate de la politique.
A quoi servirait un parti communiste se cantonnant à un rôle d'imprécation, de protestation contre le capitalisme, sans être capable de prendre toutes ses responsabilités afin d'agir au service de l'amélioration de la vie de nos concitoyens ?
C'est au contraire en prenant toutes leurs responsabilités que les communistes peuvent contribuer à modifier les rapports des forces actuels. Au plan des idées en étant pleinement partie prenante du débat sur les priorités de la société moderne ; au plan de l'engagement dans l'action des forces désireuses de contribuer à une transformation sociale libérant la société des contraintes et des régressions que lui impose le capitalisme.
C'est avec cette volonté et cette ambition que nous participons à la majorité et au gouvernement.
On sait l'apport des ministres et des parlementaires communistes. J'évoquerai, pour m'en tenir à la dernière période, leur rôle dans l'adoption de la seconde loi sur les 35 heures, afin de lui donner un contenu offensif, d'en faire un point d'appui utile aux salariés.
C'est avec le même souci constructif que les parlementaires communistes ont approuvé les propositions de modification du Conseil supérieur de la magistrature. Et ils le confirmeront au congrès le 24 janvier.
C'est toujours dans le même esprit que nous aborderons mardi prochain, la discussion de la proposition de loi portant création d'une " commission nationale de contrôle des aides publiques consacrées à l'emploi ". Peut-être vous en souvenez-vous, c'est en septembre à la fête de l'Humanité que j'en ai fait la proposition. Je l'ai présentée à la presse début octobre. Cette semaine, en vous présentant ses vux le Premier ministre l'a évoquée, comme étant du nombre des grandes orientations de la politique gouvernementale pour l'an 2000.
Il s'agit de créer les conditions de la transparence sur l'usage de ces dizaines de milliards de fonds publics consentis chaque année aux entreprises, en principe au service de l'emploi, mais dont elles ne justifient jamais ce qu'elles en font. Et d'étendre sensiblement le pouvoir d'interpellation des salariés dans ce domaine, jusqu'à obtenir la suspension ou la suppression des aides indûment utilisées ; et le cas échéant leur remboursement.
Vous pouvez le mesurer : c'est un texte très important que je défendrai le 18 janvier devant l'Assemblée nationale. Un texte utile pour une meilleure utilisation de l'argent public et, là encore, proposant un solide point d'appui aux salariés, aux élus locaux, dans leurs efforts pour aller vers la création d'emplois. Un texte conforme à la volonté des communistes d'intervenir de façon efficace, constructive partout où ils peuvent avoir l'occasion de le faire, notamment par leur participation à la majorité et au gouvernement.
Bien sûr, notre visée transformatrice ne se résume pas à cette participation. Nous la concevons comme un moyen de créer des conditions nouvelles pour aller de l'avant, pour avancer concrètement vers un changement de société. Nous voulons être utiles dans l'effort de clarification sur les conditions à réunir pour répondre aux attentes de notre peuples, en lui permettant de s'engager dans la contestation concrète du capitalisme d'aujourd'hui.
La question, encore une fois n'est pas d'en déplorer les dégâts et l'inhumanité mais de faire avancer des solutions alternatives crédibles.
Et c'est pour cela que nous voulons allier présence dans les institutions et présence active dans le mouvement populaire. Nous nous y engageons en nous efforçant d'être attentifs à tout ce qui se passe, tout ce qui bouge dans la société.
De ce point de vue, je veux dire que nous sommes bien sûr satisfaits de la confiance dont témoignent de nombreux Français à l'égard du gouvernement auquel nous participons.
En même temps, nous ne pensons pas qu'il faut céder aux facilités de l'autosatisfaction. Nous sommes soucieux également d'écouter le mouvement social. Il exprime des interrogations, des impatiences, du mécontentement parfois. Il faut l'entendre et chercher les moyens de répondre au mieux aux attentes diverses et pressantes ainsi exprimées.
C'est à partir de ces considérations fortes que se trouve posée la question de la construction d'un nouveau parti communiste, capable de porter ce projet, cette stratégie. Et capable, inséparablement, de nouveau comportements, à la hauteur des défis qu'il faut aujourd'hui relever.
C'est très important et je veux illustrer mon propos d'un exemple. Tout le monde est très attentif -et vous sans doute plus que d'autres - aux gigantesques mouvements en cours dans le domaine de la communication, avec le rapprochement d'Internet et de la télévision, de la téléphonie, du cinéma.
Faut-il s'en offusquer, les dénoncer et passer à autre chose ? Ou ne s'agit-il pas, plutôt, d'engager un vaste débat, une réflexion approfondie sur l'usage possible des immenses potentialités que recèlent ces nouveaux moyens de communication ? Car leur évolution n'est pas seulement porteuse de dangers, comme le triomphe de la pensée unique par le contrôle des contenus et des moyens de leur diffusion. Cette évolution rend aussi possible un plus large usage de l'interactivité, donc de la possibilité effective d'intervenir pour des millions de citoyens afin de combattre ces dangers.
Dans cet esprit offensif, nous envisageons de contribuer avec toutes celles, tous ceux qui le souhaiteront, au développement dans ces moyens modernes de communication d'un réseau d'intervention citoyenne exprimant les exigences que je viens d'évoquer et s'efforçant de les faire vivre.
D'une manière plus générale, je suis convaincu que nous pourrions agir de même dans bien d'autres domaines, où nombre de nos concitoyens - notamment parmi les jeunes - sont à la recherche de nouvelles pratiques d'intervention politique.
Disons-le franchement : les structures et les pratiques actuelles du parti communiste ne permettent pas de répondre à cette attente. C'est pourquoi nous voulons les changer. C'est à partir de là que se posent les questions de la construction d'un nouveau parti communiste.
Toutes ces questions sont au centre de la préparation de notre 30ème congrès. Il va mobiliser toutes les énergies des communistes dans les 68 jours qui nous en séparent encore.
En multipliant les initiatives et sous des formes d'une grande diversité des dizaines de milliers de communistes y sont déjà bien engagés. Ils ont la volonté d'écouter, d'échanger, de travailler avec d'autres, proches de leur parti mais qui n'en sont pas membres ou, pour certains désireux d'en devenir membres afin de participer pleinement à la fondation de ce nouveau parti communiste dont ils attendent beaucoup.
Vous le voyez c'est un congrès " dans la vie " que nous préparons, de plain-pied avec les interrogations d'aujourd'hui sur la société, le monde, la civilisation et la politique.
Mesdames, Messieurs,
C'est avec cet esprit offensif, novateur que les communistes abordent l'an 2000.
Ils ont la volonté de faire avancer, chaque fois que possible, partout où c'est possible, les réponses aux attentes de notre peuple, aux urgences qu'il exprime. Et d'un même mouvement ils veulent être utiles à inventer avec lui l'avenir, et les moyens de le construire.
Je voulais vous en faire part, particulièrement à vous qui allez avoir l'occasion, quotidiennement, de vous intéresser de près à ce qui va se passer au parti communiste dans les mois qui viennent - et, vous l'avez compris, il va s'y passer beaucoup de choses !
En vous renouvelant mes meilleurs vux pour l'année 2000, je vous remercie de votre attention
(Source http://www.pcf.fr, le 17 janvier 2001)