Déclaration de M. Jean-François Lamour, ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative, sur les grandes orientations de la politique sportive en 2005, les actions en faveur de la jeunesse et le projet de loi sur la vie associative, Paris le 10 janvier 2005.

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Circonstance : Présentation des voeux de M. Jean-François Lamour, ministre de la jeunesse,des sports et de la vie associative, au mouvement sportif, à Paris le 10 janvier 2005

Texte intégral

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Président du Comité National Olympique,
Mesdames et Messieurs les Présidents de Fédérations et d'associations,
Chers amis,
Je suis particulièrement heureux de vous retrouver, ce soir, dans ce cadre impressionnant du palais de Chaillot pour évoquer avec vous, l'année que nous venons de clore, et pour tracer les perspectives d'une année 2005 qui pourrait être exceptionnelle.
Ce site du Palais de Chaillot n'a pas été choisi par hasard. Héritage de l'exposition universelle de 1937, cet édifice incarnait, pour son concepteur, l'architecte Carlu, l'innovation et l'audace. Ces deux ailes ouvertes vers la Seine sont le témoignage d'un patrimoine destiné à traverser les époques.
Nous faisons nôtre ces motivations dans la perspective d'un événement tout aussi universel qui pourrait se tenir à Paris.
Je veux, vous l'aurez compris en regardant autour de vous et bien sûr derrière moi, parler de la candidature de Paris pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2012.
Mais avant de revenir sur ce formidable défi, je voudrais souligner à nouveau l'émotion qui est la nôtre face au drame qui a frappé l'Asie du Sud.
Avec Henri Sérandour, nous avons lancé, mardi dernier, l'opération " Pour faire gagner la vie en Asie, le Sport Français s'engage ". Elle permet de fédérer et de coordonner les très nombreuses initiatives prises par les sportifs français afin - et c'est l'essentiel - d'inscrire cet élan de générosité dans la durée. Si la catastrophe fut soudaine, le retour à la vie, la reconstruction, nous le savons, demanderont du temps, beaucoup de temps, des efforts, de la détermination.
Aux côtés du sport, je sais également pouvoir compter sur les organisations de jeunesse et l'ensemble du mouvement associatif.
Je souhaite adresser un mot d'accueil tout particulier aux représentants du monde de la jeunesse et de la vie associative qui sont aujourd'hui présents. En me confiant la responsabilité de ces deux secteurs, le Président de la République et le Premier Ministre m'ont fourni l'opportunité de donner une dynamique supplémentaire à mon action. La jeunesse, le sport et la vie associative sont très étroitement imbriqués. Leur union au sein d'un même ministère était attendue et souhaitée par beaucoup d'entre vous. Elle est gage de réussite.
Notre ministère est celui du mouvement, de l'engagement et de la citoyenneté.
Ma démarche est fondée sur une ligne directrice simple : l'engagement, la durée et la constance. C'est cette démarche qui a présidé à la mise en oeuvre des conclusions des Etats généraux du Sport. Une feuille de route a été arrêtée en concertation avec l'ensemble des acteurs du sport français.
Nous avons dit ce que nous ferions ensemble et nous le faisons. C'est bien cette même méthode que j'entends appliquer aux secteurs de la jeunesse et de la vie associative.
Mesdames, Messieurs, j'ai eu l'occasion de présenter, avant l'été, les grandes orientations des politiques que j'entends conduire en faveur de la jeunesse et de la vie associative.
Notre jeunesse doit être mieux reconnue, mieux écoutée et encouragée dans ses initiatives.
Qui peut mieux que les jeunes incarner le mouvement et le dynamisme ? La jeunesse est pour notre pays une richesse. Elle est porteuse d'espoir et d'idéal. Nous devons lui redire notre confiance.
J'ai souhaité que soit engagée, dès 2004, une réflexion visant à restaurer l'image des jeunes dans notre société.
J'ai demandé à Jean-Pierre Cottet, qui a réuni autour de lui un certain nombre d'experts et de personnalités, de me suggérer les initiatives que nous pourrions prendre ensemble à ce sujet.
Un évènement permettant de mettre la jeunesse à l'honneur, de valoriser sa créativité et son désir d'engagement me paraissait une nécessité. La nuit des initiatives, qui s'est déroulée en décembre dernier, en a été l'occasion. Elle sera renouvelée, amplifiée en 2005, et enrichie dans sa dimension européenne.
Je mettrai également à profit cette nouvelle année pour fédérer les différents dispositifs d'aides aux initiatives des jeunes qui manquent aujourd'hui de lisibilité. Leur efficacité en sera ainsi renforcée au sein d'un programme unique intitulé " Envie d'agir ! ".
Je souhaite reconduire et donner plus d'ampleur à " Solidar'été ". Cette opération a permis, dès sa première édition, d'accueillir dans les établissements du Ministère plus de 4 500 jeunes qui ne partaient pas en vacances et de mettre en valeur des actions de solidarité portées par des jeunes à l'égard de personnes en difficulté.
Contribuer à la protection de la jeunesse est également une priorité du ministère. L'évolution de la réglementation, relative à la protection des mineurs accueillis dans les centres de vacances, sera un des grands chantiers de 2005.
La réglementation actuelle a fait apparaître de nombreuses difficultés. L'ordonnance en cours de préparation et de concertation permettra de clarifier le champ d'application de la législation et de rendre plus efficace les procédures de déclaration.
Mais les jeunes ont besoin, pour se construire, d'accéder à leur autonomie dans de bonnes conditions. Je souhaite ainsi que l'information des jeunes, pour faciliter leur accès à un premier logement, soit repensée et améliorée. L'INJEP vient à ce sujet de conduire une réflexion précieuse qui va nous permettre de prendre des initiatives nouvelles.
L'accès à une première expérience professionnelle est également un objectif essentiel. Je donnerai un nouveau dimensionnement à l'opération "jobs d'été", mené par le CIDJ en relation étroite avec l'ANPE et le réseau information-jeunesse, pour offrir aux jeunes cette opportunité.
2005 sera l'année de la modernisation du CIDJ dont le rôle doit être renforcé. Je tiens d'ailleurs à saluer sa nouvelle Présidente, Nicole CATALA.
Valoriser notre jeunesse, c'est aussi savoir l'écouter. Sa voix doit mieux s'exprimer dans les grands débats de notre société, en particulier sur le thème de l'Europe. Les instances de consultation des jeunes ont, à cet égard, un rôle majeur à jouer. Elles disposeront de moyens nouveaux en 2005. La préparation des universités d'hiver du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) est conçue dans cet esprit.
Je souhaite conduire, en relation étroite avec ma collègue Claudie Haigneré, une opération d'explication des enjeux du référendum sur la constitution européenne pour que tous les jeunes, en conscience, puissent faire leur choix.
La jeunesse fait l'objet d'une active coopération politique au niveau des ministres de l'Union européenne depuis plus de deux ans. A l'initiative du Président de la République, et de ses homologues allemand, espagnol et suédois, un " Pacte européen pour la jeunesse " sera proposé aux chefs d'Etat et de Gouvernement des 25 lors du Conseil européen du printemps prochain.
En cette année 2005, 60 ans après la libération des camps, 60 ans après la seconde guerre mondiale, la jeunesse doit contribuer par un travail de mémoire mais aussi par son engagement, à réaffirmer tant en Europe que dans notre pays les valeurs de notre pacte républicain.
Par ailleurs, les politiques de jeunesse doivent être conçus sur un plan international. Je souhaite, à cet égard, rendre hommage au travail accompli par l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) et l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ).
Cet intérêt pour la Francophonie trouvera également son entière dimension par la tenue, à Paris en avril prochain, de la CONFEJES.
Mon ambition est également de mettre en oeuvre une politique volontariste de promotion de la vie associative, facteur d'épanouissement individuel et de cohésion sociale.
Je lancerai, à la demande du Premier ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, à la fin de ce mois, une vaste concertation de l'ensemble des acteurs associatifs et de leurs partenaires dans le cadre de la première Conférence Nationale du Développement Associatif. Elle s'articulera autour de trois thèmes prioritaires :
- consolider les relations contractuelles entre les pouvoirs publics et les associations,
- assurer la place des associations dans le dialogue civil,
- mieux accompagner et reconnaître l'activité bénévole.
Cette conférence doit être un moment d'échanges fructueux entre les administrations et le monde associatif.
Le projet de loi pour le volontariat, qui vise à doter, enfin, d'un statut les volontaires qui s'engagent à plein temps dans une activité d'intérêt général sur le territoire national, deviendra également réalité en 2005.
Cette loi permettra également, tant au bénéfice des jeunes qui encadrent que des jeunes qui sont accueillis, de stabiliser définitivement le statut de l'engagement éducatif. Ce texte concerne plus de 5 millions d'enfants - dont beaucoup sont issus de milieux modestes - qui partent ainsi en vacances chaque année dans ces centres.
Les autres formes d'engagement associatif continueront naturellement à être soutenues, au premier rang desquels le bénévolat, avec un effort particulier pour la formation des bénévoles et la professionnalisation de l'encadrement des associations.
La richesse du monde associatif est un levier de transformation sociale irremplaçable et j'entends accroître encore sa place et son rôle. Je veillerai, au côté des grands mouvements associatifs, à défendre ce modèle au niveau européen.
Mesdames, Messieurs, l'année 2004 s'est inscrite dans la dynamique et la recherche de performance que j'évoquais au début de mon propos. Autour des valeurs de solidarité et d'effort, l'effervescence des initiatives qui a accompagné l'année européenne de l'éducation par le sport a permis de révéler la formidable vitalité des acteurs du sport éducatif.
Les actions menées en 2004, en particulier pour améliorer l'accès des personnes handicapées au sport, favoriser l'insertion sociale des jeunes par le sport, lutter contre la violence et les incivilités dans et autour des stades, mais aussi intégrer les préoccupations du développement durable, relèvent de cette fonction éducative et sociale. Elles sont pour moi des priorités permanentes. Ces politiques seront poursuivies avec détermination en 2005, année internationale de l'éducation physique et sportive, placée sous l'égide de l'ONU.
Il est également un sujet qui me tient personnellement à coeur : celui des femmes et du sport. Le rapport de Brigitte Deydier et la conférence européenne Femmes et sport ont permis des avancées dans ce domaine. Elles ont débouché sur l'instruction que j'ai adressée aux directions régionales et départementales jeunesse et sport pour les mobiliser en décembre dernier.
Dans cet objectif, le processus de renouvellement statutaire et électif des fédérations doit permettre de reconnaître la place éminente que les femmes -à tous niveaux- doivent jouer dans le sport.
L'année 2005 devra nous permettre de renforcer les politiques d'accessibilité au sport des personnes handicapés, dans ses deux volets indissociables : équipements sportifs et pratique sportive au sein des clubs. Nous nous y emploierons avec les fédérations concernées, dont je salue l'engagement. Nous y consacrerons des moyens en constante augmentation. Vous pouvez compter sur ma détermination à vos côtés.
Je m'étais engagé, lors des Etats Généraux du Sport, à permettre au sport professionnel français de se moderniser dans le respect des principes d'unité avec le monde amateur et de solidarité, qui fondent notre modèle d'organisation.
L'année 2004 a été particulièrement dense dans ce secteur. Les décrets d'application de la loi du 1er août 2003 ont été pris selon le calendrier fixé. Le rapport DENIS et les travaux qui ont suivi, ont débouché sur les nouveaux aménagements législatifs adoptés dans le cadre de la proposition de loi déposée par Edouard Landrain et Jean Marie Geveaux. Ces nouvelles dispositions ont apporté des réponses précises et opérationnelles aux préoccupations des acteurs du sport professionnel.
Aux discours trop longtemps tenus, ont succédé des actes. La cession des droits d'exploitation audiovisuelle et l'encadrement juridique de leurs conditions de commercialisation ont permis un appel d'offres clair et une amélioration de la compétitivité des clubs.
Ces nouvelles marges de développement ne sauraient être valablement mises en oeuvre sans que la préoccupation de l'éthique et de la transparence ne soient renforcées.
Je suis choqué, tant par le développement d'affaires financières qui secouent le milieu des clubs professionnels et des intermédiaires, que par les actes de violence, de racisme et d'homophobie auxquels nous avons été, il y a peu de temps, confrontés. Ceci est inacceptable.
J'en appelle à la responsabilité première des clubs, des ligues professionnelles et des fédérations. Dans ce domaine, l'Etat a pris les siennes, comme en témoignent les mesures que j'ai récemment annoncées avec mes collègues Dominique de Villepin et Dominique Perben.
L'Etat sera vigilant et inflexible. Les valeurs de la République ne doivent pas s'arrêter à la porte des stades.
Les réflexions relatives à l'encadrement juridique du sport de haut niveau se poursuivront en 2005 dans deux directions :
- la première concerne l'arbitrage : en particulier la réforme du statut fiscal et social des arbitres, et le renforcement de leur rôle et de leurs pouvoirs en matière de lutte contre la violence et les incivilités dans les stades. Je souscris à l'analyse du philosophe Alain Finkielkraut : "On ne civilise pas les gens par la pure et simple répression de leurs instincts, mais par l'imposition d'une forme. L'arbitrage c'est le respect de la forme. Pour celui qui est arbitré, c'est l'apprentissage de la limite.",
- la seconde vise à développer, pour les sportifs de haut niveau, un dispositif adapté de préparation à la retraite et à la reconversion au travers d'un dispositif d'épargne salariale.
Depuis mai 2002, j'ai mené, dans le domaine de la lutte contre le dopage, une politique visant à restaurer la nécessaire complémentarité entre la prévention, le pouvoir disciplinaire et la répression, et à mettre en oeuvre l'indispensable coordination de l'action des Gouvernements et du mouvement sportif au niveau mondial. Tel est le sens de ma présence en qualité de représentant de l'Europe au comité exécutif de l'Agence Mondiale Antidopage.
Le nombre de contrôles inopinés a par ailleurs continué d'être augmenté (60 % des 9000 contrôles de 2004, 65 % en 2005) et est étendu aux entraînements quotidiens ou individuels.
Les commissions régionales de lutte contre les trafics de produits dopants ont par ailleurs toutes été installées. Je tiens tout particulièrement à remercier à cet égard l'OCRTIS (Office central de répression des trafics des produits illicites et stupéfiants) pour sa collaboration dans ce domaine.
Nous avons évalué ensemble le dispositif de la loi de 1999 et il nous faut, maintenant, respecter les engagements internationaux de la France pris lors du sommet de Copenhague en mars 2003.
C'est la raison pour laquelle je présenterai, très prochainement, en Conseil des ministres un projet de loi pour que notre législation soit rendue plus efficace et en totale cohérence avec les efforts internationaux du CIO et de l'AMA.
Une fois cette loi promulguée, elle permettra d'appliquer à la date prévue, en février 2006 pour les Jeux de Turin, tous les principes du code mondial anti-dopage.
2004 fut une année olympique et paralympique exceptionnelle. Elle a vu l'émergence d'une nouvelle génération de champions consacrés par les Jeux d'Athènes. Pour son retour aux sources, les Jeux nous ont encore une fois offert de formidables émotions. L'organisation réussie de nos amis grecs a offert un écrin idéal pour vivre de grands moments de sport. Les visages de Laure, Emilie, Faustine, Assiah, Tony, Fabrice, Julien, Robert et de tous les autres héros des équipes de France resteront gravés dans nos mémoires et dans nos coeurs.
Cette fièvre olympique n'est pas retombée à l'issue de ce mois d'août athénien. Elle est encore en nous alors que nous nous tournons vers Turin et Pékin. Mais notre regard, vous le savez tous, porte également jusqu'en 2012.
Sur cette route les Jeux méditerranéens et les Jeux de la Francophonie seront deux rendez-vous importants pour nos équipes de France cette année. L'organisation de la Coupe du Monde de Rugby qui aura lieu en France en 2007 et celle des Championnats du Monde de ski à Val d'Isère en 2009 sont d'ores et déjà engagées.
Le 6 juillet prochain, à Singapour, le visage du sport français pourrait être transformé. Si le CIO nous confie la responsabilité et l'honneur d'organiser les Jeux à Paris, nous aurons une occasion historique de promouvoir durablement la place du sport dans la société française. Cette occasion, nous ne devons pas la laisser passer.
Pour cela nous avons présenté, le 15 novembre dernier, un dossier de candidature ambitieux et solide. Notre projet est construit à la fois pour les sportifs par sa compacité, sa convivialité et la performance de ses équipements, mais aussi pour tous les Français grâce à la fluidité des transports, au prix modéré des places, au respect de l'environnement, à l'accessibilité des équipements et des transports. L'héritage légué à notre pays par ces Jeux serait exceptionnel.
Nous avons besoin de ces Jeux porteurs des valeurs olympiques et de leurs retombées économiques, sociales et urbanistiques. Nous avons envie de ces Jeux festifs et ouverts sur le monde. Plus encore qu'en 2004, cette année sera celle de l'amour des Jeux !
Pour que les rêves se réalisent, nous devons travailler avec rigueur. Les six prochains mois seront décisifs, vous l'avez compris. La commission d'évaluation du CIO trouvera, en mars prochain, face à elle, une équipe soudée et déterminée, compétente et motivée.
Le Président de la République a donné le signal de la mobilisation et de l'unité politique et économique autour de ce projet. C'est, plus que jamais, notre force. Gouvernement, Ville de Paris, Région Ile-de-France, mouvement sportif, partenaires économiques et associatifs sont unis autour de cet extraordinaire objectif.
C'est pour moi l'occasion de remercier toutes les grandes associations qui se sont mobilisées et m'ont fait part de leur soutien à la candidature de Paris et dont j'ai rendu public aujourd'hui la première liste.
Il est de ma responsabilité de ministre chargé des sports de faire en sorte que les Jeux, s'ils nous sont accordés, ne soient pas une simple " bulle olympique " qui éclate à l'issue des compétitions en ne nous laissant que des souvenirs.
Pour que les potentialités que recèlent les Jeux se réalisent, il faut mettre en place les politiques d'accompagnement adaptées, notamment en matière de développement de la pratique sportive. Si les équipements de proximité ne sont pas construits, si les clubs ne sont pas aidés, si les éducateurs ne sont pas formés, le nombre de pratiquants ne pourra augmenter autant que nous l'espérons.
La montée en puissance des travaux de rénovation de l'INSEP, l'achèvement du recensement national des équipements sportifs et la transformation fin 2005 du FNDS en Centre National pour le Développement du Sport, sont des éléments importants du plan d'ensemble auquel nous devons tous réfléchir dans le cadre de cette candidature.
Ce défi est bien sur celui de tous les acteurs du sport français, et notamment des clubs et des fédérations qui sont le socle de notre système. Leur vitalité est essentielle et indispensable. Elle se caractérise notamment par la récente adaptation de leurs structures et de leurs statuts aux nouveaux enjeux du sport français. Dans cet esprit, le renouvellement des agréments est l'occasion d'échanges constructifs et positifs entre les fédérations et mon administration. (saluer les présidents)
Mesdames, Messieurs,
En conclusion, je souhaiterais revenir sur les notions de dynamique et de mouvement, qui sont au coeur des politiques que je conduis depuis plus de deux ans, et qui seront au coeur de l'action volontaire et performante que j'entends mener en 2005 avec votre concours.
Le mouvement est source de vie, de création, d'innovation et de solidarité.
Jeunesse, sports et vie associative sont les trois moteurs d'une même ambition, celle qui doit permettre à une France qui regarde résolument devant elle d'être en 2005 au rendez-vous du succès.
Je vous adresse, très chaleureusement, à vous toutes et à vous tous, mes voeux les plus sincères de très bonne et heureuse année 2005 pour vous-même, pour vos proches et naturellement pour nos grands projets communs !
Que 2005 soit une grande et belle année olympique et paralympique, une année de solidarité, d'engagement et de passion !
(Source http://www.sports.gouv.fr, le 14 janvier 2005)