Texte intégral
Q- Bonjour C. Estrosi.
R- Bonjour.
Q- Vous êtes à Nice pour quelques heures avant de rejoindre à nouveau le Gouvernement. Une question d'abord, si vous me permettez : est-ce que vous restez président du conseil général ?
R- Je vais consacrer toute mon énergie à la responsabilité gouvernementale qui m'a été confiée. Mais, bien évidemment, dans toutes mes capacités, j'assumerai aussi ma tâche au Conseil général des Alpes Maritimes, quitte à en déléguer quelques-unes.
Q- Il n'y a pas un petit problème de cumul ?
R- Eh bien, nous verrons cela. N. Sarkozy en a déjà discuté avec le Premier ministre et il envisage, lui aussi, de déléguer quelques-unes de ses tâches et je suivrai ce modèle.
Q- Mais ne pas renoncer à des engagements territoriaux, locaux, est-ce que ce n'est pas déjà penser qu'au fond, votre durée au Gouvernement ne sera pas très importante ?
R- Je crois qu'avoir des engagements locaux, c'est aussi garder un pied au milieu de siens et être plus efficace au service de l'Etat, pour mieux comprendre les réalités quotidiennes de son pays.
Q- Hier soir, vous avez eu ce séminaire gouvernemental autour de D. de Villepin, le nouveau Premier ministre. Est-ce qu'au cours de ce séminaire gouvernemental, qui avait pour objet la bataille pour l'emploi, qui est primordiale pour ce Gouvernement, a été tranché le débat entre "faut-il sauvegarder le modèle social français", comme semblait le dire D. de Villepin ces dernières semaines ou, au contraire, "doit-il être bousculé, comme le préconise N. Sarkozy ?
R- Il n'appartient pas, avant le débat de discussion générale au Parlement, que tiendra le Premier ministre mercredi prochain, de dévoiler moi-même ce que sera la teneur de ce discours de politique générale. Simplement, je veux vous dire qu'il y a eu une grande image d'unité, de collégialité, que chacun a essayé de rapprocher sa position l'un de l'autre, les uns des autres d'ailleurs. C'était plus un séminaire nous amenant à faire des propositions les uns et les autres pour que le Premier ministre détermine sa feuille de route, je pense qu'il en aura largement tenu compte et parce que le Premier ministre a souhaité que nous abordions cette bataille de l'emploi sans aucun tabou, avec une volonté d'action, une volonté d'innovation où rien ne soit écarté. Et ne rien écarter veut dire essayer, tester tout un tas de solutions, qu'elles reposent sur le modèle français ou d'autres modèles. Il y a le modèle anglo-saxon, il y a le modèle danois, il y en a bien d'autres. Cela signifie que la porte est ouverte à une addition de solutions, l'essentiel étant qu'en quelques semaines, nous puissions réconcilier les Françaises et les Français face au message d'alerte qu'ils nous ont adressé dimanche dernier et leur démontrer notre capacité de lutter contre l'insécurité sociale.
Q- Puisqu'il n'y a pas de tabou, est-ce que, comme par exemple C. Lagarde, qui est le nouveau ministre du Commerce extérieur, vous estimez qu'il faut bien évidemment réformer le code du travail et rendre à la fois embauches et licenciements plus aisés pour les chefs d'entreprise ?
R- J'estime qu'il ne faut pas qu'il y ait de cacophonie. Et ce qu'il y a de dangereux dans l'action politique, c'est que chacun, dans son coin, envoie un message et qu'ensuite on soit obligé de reculer. Nous sommes dans la phase où chacun d'entre nous a des propositions à faire. Vous me permettrez simplement, ce matin, en tant que ministre de l'Aménagement du territoire, de vous parler des miennes, en essayant d'écouter ce que nous ont dit les Français dimanche dernier, en étant aux côtés de N. Sarkozy, qui est mon ministre de tutelle, celui qui aura à faire des propositions dans ce sens (sic). Nous voyons bien qu'il y a eu une fracture importante entre le monde rural et le monde de la ville dans les votes exprimés. Je considère qu'ouvrir des pistes qui nous permettent de mettre un terme à la fracture numérique, à créer des emplois à travers la télé médecine, le télétravail, faire en sorte que les citoyens des villes et des campagnes puissent se rapprocher les uns des autres par des moyens de communication, qu'ils soient ferroviaires ou routiers, plus utiles et plus efficaces. Enfin arbitrer sur les candidatures des pôles de compétitivité, qui est l'un des premiers dossiers auquel j'aurai à m'atteler lors d'un prochain Comité interministériel à l'aménagement du territoire. Ou encore plaider à Bruxelles le fait que nous puissions enfin apporter des aides publiques aux petites industries, aux petites entreprises du monde rural, qui ne peuvent pas en bénéficier lorsqu'elles investissent pour moderniser leur outil de travail. Ce sont autant de pistes que je propose pour ma part au Premier ministre et au ministre d'Etat et de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire. Chacun a à faire ses propositions et puis il appartiendra au Premier ministre d'en tenir compte, dans son discours de politique générale.
Q- Vous vous retrouvez au sein du Gouvernement, avec B. Hortefeux, autour de N. Sarkozy, les deux seuls ministres que N. Sarkozy a dans ce Gouvernement et sous sa tutelle à l'Intérieur. On a dit - on le dit parfois - que N. Sarkozy est en quelque sorte "bunkérisé". Vous partagez ce sentiment ou vous estimez que c'est injuste ?
R- Est-ce que vous pensez que si N. Sarkozy était resté à l'extérieur du Gouvernement, en étant le chef de la formation majoritaire, nous ne prenions pas le risque d'une crise importante ? N. Sarkozy est un homme d'Etat, qui a préféré se rendre utile au Gouvernement, se rendre utile à la France dans cette période difficile, qui invitait à l'unité et au rassemblement. Le président de la République a réclamé une nouvelle impulsion. Comment pouvait-on rester en dehors de cela ?
Q- Mais alors pourquoi...
R- Je pense que l'initiative de N. Sarkozy démontre que désormais il y a un gouvernement qui veut afficher une véritable collégialité. Il y aura d'ailleurs, cette semaine, deux temps : d'abord le temps du débat de politique générale, animée par le Premier ministre, et puis samedi prochain, le temps du débat au sein de l'UMP, invité par N. Sarkozy, le 11 juin, à la Maison de la Chimie, où tous les cadres...
Q- On aura deux discours de politique générale ?
R- Non, il y aura le discours de politique générale du Premier ministre et puis le temps où nous écouterons aussi nos cadres et voir les réponses que nous avons à apporter, car nous n'avons pas à négliger ni les parlementaires, députés et sénateurs, dont nous devons préserver l'unité au côté du Gouvernement - et sans doute faudra-t-il mieux les entendre qu'ils n'ont été entendus par le passé - et puis notre formation politique, qui est malgré tout notre soutien essentiel et majeur dans notre action politique au sein du pays, pour que les Françaises et les Français se réconcilient avec l'action politique qui est la nôtre...
Q- C. Estrosi, pourquoi l'homme d'Etat qu'est N. Sarkozy, après ce que vous venez de dire, néanmoins déjà évoque que dans quelque temps, en 2006, il lui faudra songer à prendre l'air ? C'est-à-dire à quitter le Gouvernement.
R- Il appartient à N. Sarkozy de définir le calendrier qui lui paraîtra le plus raisonnable, pour pouvoir à la fois assurer des responsabilités d'action au sein du Gouvernement, mais aussi celles qui consistent à préparer les échéances de 2007 en tant que président de notre formation majoritaire, l'UMP. Cela se fera, je n'en doute pas un seul instant, en accord d'ailleurs avec le chef du Gouvernement et l'ensemble des forces qui constituent notre majorité. C'est simplement un homme d'Etat...
Q- Autrement dit, tout va mieux ?
R- ...qui sait prendre ses responsabilités au moment où il le faut dans l'intérêt de la France et des Français.
Q- C. Estrosi, autrement dit tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, entre N. Sarkozy et D. de Villepin ?
R- Ces deux hommes se sont parlé. Quelles que soient les divergences qu'ils ont pu avoir par le passé, aujourd'hui, ils ont l'un et l'autre un profond sens de l'Etat. Ils veulent...
Q- Pourquoi N. Sarkozy...
R- ... l'unité et le rassemblement.
Q- Pourquoi - pardonnez-moi...
R- Mais au moment où le Parti socialiste nous donne une image de division, nous n'allons pas nous....
Q- Pardonnez-moi, mais pourquoi N. Sarkozy a-t-il dit qu'il allait aussi à l'Intérieur pour prévenir les coups tordus que l'on risquait de faire à son encontre ?
R- Non, écoutez, moi, je crois simplement, regardant l'image que nous offrent la gauche et le Parti socialiste aujourd'hui, que nous pouvons nous satisfaire...
Q- Mais vous ne répondez pas à ma question ?
R- Mais je ne réponds pas à la question, je n'ai pas à répondre à une question qui me paraît tout à fait polémique. Cela fait partie de la polémique politicienne, tout cela. Les Français attendent autre chose, ils ont envoyé un message si fort dimanche dernier, dans le prolongement du printemps 2002, puis du printemps 2004, où ils ont sanctionné successivement la gauche et la droite. Sachons, à droite, offrir une plus grande image, que ne l'a offerte la gauche ces derniers jours. Sachons être des rassembleurs....
C'est l'image que vous voulez offrir aujourd'hui. Merci beaucoup, C. Estrosi et bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 juin 2005)
R- Bonjour.
Q- Vous êtes à Nice pour quelques heures avant de rejoindre à nouveau le Gouvernement. Une question d'abord, si vous me permettez : est-ce que vous restez président du conseil général ?
R- Je vais consacrer toute mon énergie à la responsabilité gouvernementale qui m'a été confiée. Mais, bien évidemment, dans toutes mes capacités, j'assumerai aussi ma tâche au Conseil général des Alpes Maritimes, quitte à en déléguer quelques-unes.
Q- Il n'y a pas un petit problème de cumul ?
R- Eh bien, nous verrons cela. N. Sarkozy en a déjà discuté avec le Premier ministre et il envisage, lui aussi, de déléguer quelques-unes de ses tâches et je suivrai ce modèle.
Q- Mais ne pas renoncer à des engagements territoriaux, locaux, est-ce que ce n'est pas déjà penser qu'au fond, votre durée au Gouvernement ne sera pas très importante ?
R- Je crois qu'avoir des engagements locaux, c'est aussi garder un pied au milieu de siens et être plus efficace au service de l'Etat, pour mieux comprendre les réalités quotidiennes de son pays.
Q- Hier soir, vous avez eu ce séminaire gouvernemental autour de D. de Villepin, le nouveau Premier ministre. Est-ce qu'au cours de ce séminaire gouvernemental, qui avait pour objet la bataille pour l'emploi, qui est primordiale pour ce Gouvernement, a été tranché le débat entre "faut-il sauvegarder le modèle social français", comme semblait le dire D. de Villepin ces dernières semaines ou, au contraire, "doit-il être bousculé, comme le préconise N. Sarkozy ?
R- Il n'appartient pas, avant le débat de discussion générale au Parlement, que tiendra le Premier ministre mercredi prochain, de dévoiler moi-même ce que sera la teneur de ce discours de politique générale. Simplement, je veux vous dire qu'il y a eu une grande image d'unité, de collégialité, que chacun a essayé de rapprocher sa position l'un de l'autre, les uns des autres d'ailleurs. C'était plus un séminaire nous amenant à faire des propositions les uns et les autres pour que le Premier ministre détermine sa feuille de route, je pense qu'il en aura largement tenu compte et parce que le Premier ministre a souhaité que nous abordions cette bataille de l'emploi sans aucun tabou, avec une volonté d'action, une volonté d'innovation où rien ne soit écarté. Et ne rien écarter veut dire essayer, tester tout un tas de solutions, qu'elles reposent sur le modèle français ou d'autres modèles. Il y a le modèle anglo-saxon, il y a le modèle danois, il y en a bien d'autres. Cela signifie que la porte est ouverte à une addition de solutions, l'essentiel étant qu'en quelques semaines, nous puissions réconcilier les Françaises et les Français face au message d'alerte qu'ils nous ont adressé dimanche dernier et leur démontrer notre capacité de lutter contre l'insécurité sociale.
Q- Puisqu'il n'y a pas de tabou, est-ce que, comme par exemple C. Lagarde, qui est le nouveau ministre du Commerce extérieur, vous estimez qu'il faut bien évidemment réformer le code du travail et rendre à la fois embauches et licenciements plus aisés pour les chefs d'entreprise ?
R- J'estime qu'il ne faut pas qu'il y ait de cacophonie. Et ce qu'il y a de dangereux dans l'action politique, c'est que chacun, dans son coin, envoie un message et qu'ensuite on soit obligé de reculer. Nous sommes dans la phase où chacun d'entre nous a des propositions à faire. Vous me permettrez simplement, ce matin, en tant que ministre de l'Aménagement du territoire, de vous parler des miennes, en essayant d'écouter ce que nous ont dit les Français dimanche dernier, en étant aux côtés de N. Sarkozy, qui est mon ministre de tutelle, celui qui aura à faire des propositions dans ce sens (sic). Nous voyons bien qu'il y a eu une fracture importante entre le monde rural et le monde de la ville dans les votes exprimés. Je considère qu'ouvrir des pistes qui nous permettent de mettre un terme à la fracture numérique, à créer des emplois à travers la télé médecine, le télétravail, faire en sorte que les citoyens des villes et des campagnes puissent se rapprocher les uns des autres par des moyens de communication, qu'ils soient ferroviaires ou routiers, plus utiles et plus efficaces. Enfin arbitrer sur les candidatures des pôles de compétitivité, qui est l'un des premiers dossiers auquel j'aurai à m'atteler lors d'un prochain Comité interministériel à l'aménagement du territoire. Ou encore plaider à Bruxelles le fait que nous puissions enfin apporter des aides publiques aux petites industries, aux petites entreprises du monde rural, qui ne peuvent pas en bénéficier lorsqu'elles investissent pour moderniser leur outil de travail. Ce sont autant de pistes que je propose pour ma part au Premier ministre et au ministre d'Etat et de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire. Chacun a à faire ses propositions et puis il appartiendra au Premier ministre d'en tenir compte, dans son discours de politique générale.
Q- Vous vous retrouvez au sein du Gouvernement, avec B. Hortefeux, autour de N. Sarkozy, les deux seuls ministres que N. Sarkozy a dans ce Gouvernement et sous sa tutelle à l'Intérieur. On a dit - on le dit parfois - que N. Sarkozy est en quelque sorte "bunkérisé". Vous partagez ce sentiment ou vous estimez que c'est injuste ?
R- Est-ce que vous pensez que si N. Sarkozy était resté à l'extérieur du Gouvernement, en étant le chef de la formation majoritaire, nous ne prenions pas le risque d'une crise importante ? N. Sarkozy est un homme d'Etat, qui a préféré se rendre utile au Gouvernement, se rendre utile à la France dans cette période difficile, qui invitait à l'unité et au rassemblement. Le président de la République a réclamé une nouvelle impulsion. Comment pouvait-on rester en dehors de cela ?
Q- Mais alors pourquoi...
R- Je pense que l'initiative de N. Sarkozy démontre que désormais il y a un gouvernement qui veut afficher une véritable collégialité. Il y aura d'ailleurs, cette semaine, deux temps : d'abord le temps du débat de politique générale, animée par le Premier ministre, et puis samedi prochain, le temps du débat au sein de l'UMP, invité par N. Sarkozy, le 11 juin, à la Maison de la Chimie, où tous les cadres...
Q- On aura deux discours de politique générale ?
R- Non, il y aura le discours de politique générale du Premier ministre et puis le temps où nous écouterons aussi nos cadres et voir les réponses que nous avons à apporter, car nous n'avons pas à négliger ni les parlementaires, députés et sénateurs, dont nous devons préserver l'unité au côté du Gouvernement - et sans doute faudra-t-il mieux les entendre qu'ils n'ont été entendus par le passé - et puis notre formation politique, qui est malgré tout notre soutien essentiel et majeur dans notre action politique au sein du pays, pour que les Françaises et les Français se réconcilient avec l'action politique qui est la nôtre...
Q- C. Estrosi, pourquoi l'homme d'Etat qu'est N. Sarkozy, après ce que vous venez de dire, néanmoins déjà évoque que dans quelque temps, en 2006, il lui faudra songer à prendre l'air ? C'est-à-dire à quitter le Gouvernement.
R- Il appartient à N. Sarkozy de définir le calendrier qui lui paraîtra le plus raisonnable, pour pouvoir à la fois assurer des responsabilités d'action au sein du Gouvernement, mais aussi celles qui consistent à préparer les échéances de 2007 en tant que président de notre formation majoritaire, l'UMP. Cela se fera, je n'en doute pas un seul instant, en accord d'ailleurs avec le chef du Gouvernement et l'ensemble des forces qui constituent notre majorité. C'est simplement un homme d'Etat...
Q- Autrement dit, tout va mieux ?
R- ...qui sait prendre ses responsabilités au moment où il le faut dans l'intérêt de la France et des Français.
Q- C. Estrosi, autrement dit tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, entre N. Sarkozy et D. de Villepin ?
R- Ces deux hommes se sont parlé. Quelles que soient les divergences qu'ils ont pu avoir par le passé, aujourd'hui, ils ont l'un et l'autre un profond sens de l'Etat. Ils veulent...
Q- Pourquoi N. Sarkozy...
R- ... l'unité et le rassemblement.
Q- Pourquoi - pardonnez-moi...
R- Mais au moment où le Parti socialiste nous donne une image de division, nous n'allons pas nous....
Q- Pardonnez-moi, mais pourquoi N. Sarkozy a-t-il dit qu'il allait aussi à l'Intérieur pour prévenir les coups tordus que l'on risquait de faire à son encontre ?
R- Non, écoutez, moi, je crois simplement, regardant l'image que nous offrent la gauche et le Parti socialiste aujourd'hui, que nous pouvons nous satisfaire...
Q- Mais vous ne répondez pas à ma question ?
R- Mais je ne réponds pas à la question, je n'ai pas à répondre à une question qui me paraît tout à fait polémique. Cela fait partie de la polémique politicienne, tout cela. Les Français attendent autre chose, ils ont envoyé un message si fort dimanche dernier, dans le prolongement du printemps 2002, puis du printemps 2004, où ils ont sanctionné successivement la gauche et la droite. Sachons, à droite, offrir une plus grande image, que ne l'a offerte la gauche ces derniers jours. Sachons être des rassembleurs....
C'est l'image que vous voulez offrir aujourd'hui. Merci beaucoup, C. Estrosi et bonne journée.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 juin 2005)