Texte intégral
Q- Nous allons parler des Journées parlementaires de l'UDF, qui vont se tenir demain et après-demain, à Reims. L'UDF va plutôt bien, si l'on en juge d'après les scores que vous avez faits dans le Nord. Vous n'avez pas remporté cette législative partielle, mais il y avait UDF-UMP, le candidat socialiste ayant été éliminé au premier tour et, finalement, cela s'est joué à peu de choses.
R- C'est un magnifique score. Notre candidat, qui avait plus de 3.500 ou 4.000 voix de retard au premier tour, a comblé une grande partie de son retard, puisqu'il a perdu d'à peu près 1.000 voix. Et on voit donc très bien que progressivement, l'UDF apparaît comme une alternative à la fois au PS et à l'UMP, qui exercent le pouvoir depuis vingt ans, et avec le succès que l'on connaît.
Q- Vous êtes à la fois aussi critique que le Parti socialiste à l'égard du Gouvernement, mais qu'en même temps, vous avez des capacités de propositions qui sont différentes de celles de la gauche ?
R- Oui, la différence est qu'au PS, on critique systématiquement, même quand c'est bien. A l'UMP, on dit que c'est forcément bien, même quand ce n'est pas bien. Et nous, nous essayons d'avoir un regard critique, au sens positif du terme, c'est-à-dire à la fois soutenir ce qui nous permet convenable, et critiquer ce qui nous paraît ne pas aller dans le bon sens. L'objectif est donc bien d'apparaître comme une alternative, comme un autre choix, que le choix que l'on propose en permanence aux Français. Par exemple, F. Bayrou a proposé, aux dernières Universités d'été de l'UDF, un transfert massif de cotisations sociales, avec de nouveaux systèmes de financement de la protection sociale, comme une taxe sur les échanges interbancaires, comme éventuellement un peu de TVA dite "sociale" pour financer la protection sociale, parce que le travail ne peut pas être la seule source de financement de la protection sociale. Et donc, à chaque fois que l'on taxe un peu plus le travail, on décourage la création d'emploi...
Q- On sait que pour équilibrer la Sécurité sociale, augmenter les cotisations ne suffira pas, il faudra à un moment donné aussi faire des économies...
R- Il faut d'abord et avant tout bien entendu faire des économies. Par exemple, doit-on continuer à rembourser toute une série de médicaments dont on dit qu'ils n'ont pas le service médical suffisant ? Mais c'est aussi mettre le pays en condition de créer de la croissance. Parce que la protection, la Sécurité sociale, c'est bien entendu un problème de dépenses, mais c'est aussi un problème de recettes. Et si vous n'avez pas les recettes suffisantes, si votre pays ne crée pas la croissance nécessaire, cela ne peut pas marcher. La réalité est que les dépenses de l'assurance maladie continueront à croître. Donc il faut bien faire en sorte que le pays crée assez de richesses pour faire en sorte qu'il puisse financer ces solidarités.
Q- Concrètement, comment fait-on pour créer de la richesse ? Allèget- on les procédures ? Les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas, on pourrait donc imaginer que l'on investie davantage. Faut-il un grand programme européen ? Quelles sont les pistes ?
R- C'est créer une économie de l'innovation et de la connaissance, c'est-à-dire être sur des secteurs à forte valeur ajoutée. C'est développer de façon considérable les services, pour faire en sorte que l'on crée ces emplois qui n'existent pas. Le rapport Camdessus a montré qu'à niveau d'activité égal, si nous avions le même niveau d'emploi que les Allemands, dans le commerce, la restauration et l'hôtellerie, nous aurions 1,2 millions chômeurs de moins. Ces secteurs-là sont donc tués par le niveau des charges, qui fait que l'on n'embauche pas. Il faut donc alléger les charges et trouver d'autres financements. Mais ce ne sont pas quelques milliards, parce qu'on le dit chaque année mais on ne le fait pas. C'est modifier en profondeur notre fiscalité et nos prélèvements obligatoires, pour permettre ces créations d'emploi.
Q- C'est un vieux serpent de mer, en effet : changer notre fiscalité, tout le monde est à peu près d'accord, alléger les charges, tout le monde est à peu près d'accord...
R- Sauf que cela n'est jamais fait !
Q- Mais il y a un moment donné où il faut financer tout cela, parce que l'on a quand même une passion pour la dépense publique en France ! Comment fait-on, si l'on veut alléger les charges, pour équilibrer le budget ?
R- Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, vous voyez bien ce qui se passe : le Premier ministre, chaque jour ou presque, annonce un certain nombre de cadeaux fiscaux, de dépenses nouvelles. On a eu les agriculteurs, les routiers, on a les 3,5 milliards d'euros sur la réforme de l'impôt sur le revenu, on a le plan pour l'emploi de 4,5 milliards d'euros. Et, en face, on se demande où l'on va trouver l'argent, quand on sait que la France vit à crédit, où fait-on des économies ? Eh bien, je ferai un certain nombre de propositions, au moment des Journées parlementaires, comme par exemple une chose extrêmement simple, parce que l'on est toujours en train de dire que c'est la faute des fonctionnaires. La réalité est qu'il faut déjà mettre les élus face à leurs responsabilités. Et aujourd'hui, vous avez trois ou quatre échelons de collectivités territoriales qui vont gérer le même dossier. Avec un dossier de développement économique, vous aurez l'Etat, qui aura son service à la préfecture, vous aurez la région, qui aura son service au Conseil régional, vous aurez le département au Conseil général, et la communauté d'agglomérations ou la communauté de communes qui ont le même service. Disons une chose simple : à chaque fois qu'une compétence est exercée, elle l'est par un seul échelon, par un seul pouvoir politique.
Q- Cela veut-il dire qu'à côté de la décentralisation, il faut supprimer les services centraux ?
R- Si l'on décentralise, on dit que les autres échelons de décentralisation n'ont pas le droit de s'en occuper. Et deuxièmement, on tire les conséquences au niveau de l'Etat. La décentralisation de l'ensemble de la politique sociale aux départements n'a absolument pas modifié le niveau des DDASS. Et aujourd'hui, on a donc des fonctionnaires de l'Etat dans les DDASS, qui se demandent ce qu'ils vont faire demain.
Q- On sait qu'il y a à peu près 40.000 fonctionnaires qui partent à la retraite chaque année. A chaque fois, on dit que l'on ne va pas tous les remplacer, que l'on va en remplacer que la moitié et, finalement, sous la pression, on dit que l'on va remplacer les trois quarts. Que dites-vous ? Quand il y a des départs à la retraire, il faut regarder ?
R- Une compétence, une responsabilité, une action, elle est exercée par une autorité politique, locale ou étatique, et c'est tout, point barre ! Les autres, on les redéploie dans d'autres services. Et on a une chance extraordinaire : c'est qu'en dix ans, 40 % des agents publics vont partir à la retraite. On a donc la possibilité de faire cela en douceur et sans violence.
Q- Mais n'y a-t-il pas aussi quelques économies à trouver du côté des élus, parce que l'on se rend compte qu'à chaque niveau, les élus adorent avoir l'Hôtel du département flambant neuf, l'Hôtel régional magnifique, l'Hôtel de ville extravaguant... Tout cela coûte de l'argent, quand même...
R- Ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui, communes, intercommunalités, pays, départements, régions, la France a trop d'échelons. F. Bayrou avait donc proposé, pendant la présidentielle, que l'on regroupe département et région. Ce serait une source d'économies substantielles, et surtout une clarification de l'action publique.
Q- Faut-il aussi que les élus réduisent leur train de vie, comme l'Etat ?
R- Les élus n'ont pas un train de vie absolument considérable, mais il y a probablement des économies à faire aussi. Mais il y en a partout, vous savez !
Q- Et dans le train de vie de l'Etat, y en a-t-il par exemple ? Dans le patrimoine immobilier de l'Etat, y a-t-il des choses qu'il faudrait réduire ?
R- Par rapport aux niveaux des trous, quand vous avez 40 à 45 milliards d'euros de déficit budgétaire annuel, on n'est pas sur les mêmes bases.
Q- Est-ce sur ces thèmes que vous allez beaucoup insister au cours des Journées parlementaires ?
R- Je suis parti du constat de voir un gouvernement qui fait des cadeaux chaque jour, qui propose chaque jour, mais qui ne met jamais en corrélation dépenses et recettes. Et je me suis dit : nous allons dire au Gouvernement qu'il continue de creuser le déficit budgétaire. Nous, nous allons essayer de faire un certain nombre de propositions, pour montrer que l'on n'est pas dans la critique, mais que l'on est dans la proposition.
Q- Sarkozy-Villepin, comment regardez-vous cette espèce d'amitié un peu sévère entre les deux hommes ?
R- On est dans un schéma assez inédit, sous la Vème République, de cohabitation au sein du parti majoritaire. C'est-à-dire que l'on a un numéro deux du Gouvernement, le ministre de l'Intérieur, qui explique que la politique qui est menée ne mènera nulle part, sans que le Premier ministre ne réagisse. Et on a le même ministre de l'Intérieur, qui est président du parti majoritaire, qui explique que depuis trente ans, toutes les politiques qui sont menées ne vont pas dans le bon sens, et qu'il est temps de changer et d'avoir une politique de rupture, sans que cela ne fasse réagir le président de la République, qui est le responsable d'une grande partie de cette politique. C'est vrai que si l'on avait été sous d'autres temps, sous de Gaulle ou Mitterrand, on n'aurait probablement pas accepté des choses pareilles. Mais on va encore y avoir droit jusqu'en 2007...
Q- Parce que J. Chirac est très affaibli, c'est ce que voulez dire ?
R- Probablement.
(Source : premier-ministre , Service d'information du gouvernement, le 21 septembre 2005)
R- C'est un magnifique score. Notre candidat, qui avait plus de 3.500 ou 4.000 voix de retard au premier tour, a comblé une grande partie de son retard, puisqu'il a perdu d'à peu près 1.000 voix. Et on voit donc très bien que progressivement, l'UDF apparaît comme une alternative à la fois au PS et à l'UMP, qui exercent le pouvoir depuis vingt ans, et avec le succès que l'on connaît.
Q- Vous êtes à la fois aussi critique que le Parti socialiste à l'égard du Gouvernement, mais qu'en même temps, vous avez des capacités de propositions qui sont différentes de celles de la gauche ?
R- Oui, la différence est qu'au PS, on critique systématiquement, même quand c'est bien. A l'UMP, on dit que c'est forcément bien, même quand ce n'est pas bien. Et nous, nous essayons d'avoir un regard critique, au sens positif du terme, c'est-à-dire à la fois soutenir ce qui nous permet convenable, et critiquer ce qui nous paraît ne pas aller dans le bon sens. L'objectif est donc bien d'apparaître comme une alternative, comme un autre choix, que le choix que l'on propose en permanence aux Français. Par exemple, F. Bayrou a proposé, aux dernières Universités d'été de l'UDF, un transfert massif de cotisations sociales, avec de nouveaux systèmes de financement de la protection sociale, comme une taxe sur les échanges interbancaires, comme éventuellement un peu de TVA dite "sociale" pour financer la protection sociale, parce que le travail ne peut pas être la seule source de financement de la protection sociale. Et donc, à chaque fois que l'on taxe un peu plus le travail, on décourage la création d'emploi...
Q- On sait que pour équilibrer la Sécurité sociale, augmenter les cotisations ne suffira pas, il faudra à un moment donné aussi faire des économies...
R- Il faut d'abord et avant tout bien entendu faire des économies. Par exemple, doit-on continuer à rembourser toute une série de médicaments dont on dit qu'ils n'ont pas le service médical suffisant ? Mais c'est aussi mettre le pays en condition de créer de la croissance. Parce que la protection, la Sécurité sociale, c'est bien entendu un problème de dépenses, mais c'est aussi un problème de recettes. Et si vous n'avez pas les recettes suffisantes, si votre pays ne crée pas la croissance nécessaire, cela ne peut pas marcher. La réalité est que les dépenses de l'assurance maladie continueront à croître. Donc il faut bien faire en sorte que le pays crée assez de richesses pour faire en sorte qu'il puisse financer ces solidarités.
Q- Concrètement, comment fait-on pour créer de la richesse ? Allèget- on les procédures ? Les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas, on pourrait donc imaginer que l'on investie davantage. Faut-il un grand programme européen ? Quelles sont les pistes ?
R- C'est créer une économie de l'innovation et de la connaissance, c'est-à-dire être sur des secteurs à forte valeur ajoutée. C'est développer de façon considérable les services, pour faire en sorte que l'on crée ces emplois qui n'existent pas. Le rapport Camdessus a montré qu'à niveau d'activité égal, si nous avions le même niveau d'emploi que les Allemands, dans le commerce, la restauration et l'hôtellerie, nous aurions 1,2 millions chômeurs de moins. Ces secteurs-là sont donc tués par le niveau des charges, qui fait que l'on n'embauche pas. Il faut donc alléger les charges et trouver d'autres financements. Mais ce ne sont pas quelques milliards, parce qu'on le dit chaque année mais on ne le fait pas. C'est modifier en profondeur notre fiscalité et nos prélèvements obligatoires, pour permettre ces créations d'emploi.
Q- C'est un vieux serpent de mer, en effet : changer notre fiscalité, tout le monde est à peu près d'accord, alléger les charges, tout le monde est à peu près d'accord...
R- Sauf que cela n'est jamais fait !
Q- Mais il y a un moment donné où il faut financer tout cela, parce que l'on a quand même une passion pour la dépense publique en France ! Comment fait-on, si l'on veut alléger les charges, pour équilibrer le budget ?
R- Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, vous voyez bien ce qui se passe : le Premier ministre, chaque jour ou presque, annonce un certain nombre de cadeaux fiscaux, de dépenses nouvelles. On a eu les agriculteurs, les routiers, on a les 3,5 milliards d'euros sur la réforme de l'impôt sur le revenu, on a le plan pour l'emploi de 4,5 milliards d'euros. Et, en face, on se demande où l'on va trouver l'argent, quand on sait que la France vit à crédit, où fait-on des économies ? Eh bien, je ferai un certain nombre de propositions, au moment des Journées parlementaires, comme par exemple une chose extrêmement simple, parce que l'on est toujours en train de dire que c'est la faute des fonctionnaires. La réalité est qu'il faut déjà mettre les élus face à leurs responsabilités. Et aujourd'hui, vous avez trois ou quatre échelons de collectivités territoriales qui vont gérer le même dossier. Avec un dossier de développement économique, vous aurez l'Etat, qui aura son service à la préfecture, vous aurez la région, qui aura son service au Conseil régional, vous aurez le département au Conseil général, et la communauté d'agglomérations ou la communauté de communes qui ont le même service. Disons une chose simple : à chaque fois qu'une compétence est exercée, elle l'est par un seul échelon, par un seul pouvoir politique.
Q- Cela veut-il dire qu'à côté de la décentralisation, il faut supprimer les services centraux ?
R- Si l'on décentralise, on dit que les autres échelons de décentralisation n'ont pas le droit de s'en occuper. Et deuxièmement, on tire les conséquences au niveau de l'Etat. La décentralisation de l'ensemble de la politique sociale aux départements n'a absolument pas modifié le niveau des DDASS. Et aujourd'hui, on a donc des fonctionnaires de l'Etat dans les DDASS, qui se demandent ce qu'ils vont faire demain.
Q- On sait qu'il y a à peu près 40.000 fonctionnaires qui partent à la retraite chaque année. A chaque fois, on dit que l'on ne va pas tous les remplacer, que l'on va en remplacer que la moitié et, finalement, sous la pression, on dit que l'on va remplacer les trois quarts. Que dites-vous ? Quand il y a des départs à la retraire, il faut regarder ?
R- Une compétence, une responsabilité, une action, elle est exercée par une autorité politique, locale ou étatique, et c'est tout, point barre ! Les autres, on les redéploie dans d'autres services. Et on a une chance extraordinaire : c'est qu'en dix ans, 40 % des agents publics vont partir à la retraite. On a donc la possibilité de faire cela en douceur et sans violence.
Q- Mais n'y a-t-il pas aussi quelques économies à trouver du côté des élus, parce que l'on se rend compte qu'à chaque niveau, les élus adorent avoir l'Hôtel du département flambant neuf, l'Hôtel régional magnifique, l'Hôtel de ville extravaguant... Tout cela coûte de l'argent, quand même...
R- Ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui, communes, intercommunalités, pays, départements, régions, la France a trop d'échelons. F. Bayrou avait donc proposé, pendant la présidentielle, que l'on regroupe département et région. Ce serait une source d'économies substantielles, et surtout une clarification de l'action publique.
Q- Faut-il aussi que les élus réduisent leur train de vie, comme l'Etat ?
R- Les élus n'ont pas un train de vie absolument considérable, mais il y a probablement des économies à faire aussi. Mais il y en a partout, vous savez !
Q- Et dans le train de vie de l'Etat, y en a-t-il par exemple ? Dans le patrimoine immobilier de l'Etat, y a-t-il des choses qu'il faudrait réduire ?
R- Par rapport aux niveaux des trous, quand vous avez 40 à 45 milliards d'euros de déficit budgétaire annuel, on n'est pas sur les mêmes bases.
Q- Est-ce sur ces thèmes que vous allez beaucoup insister au cours des Journées parlementaires ?
R- Je suis parti du constat de voir un gouvernement qui fait des cadeaux chaque jour, qui propose chaque jour, mais qui ne met jamais en corrélation dépenses et recettes. Et je me suis dit : nous allons dire au Gouvernement qu'il continue de creuser le déficit budgétaire. Nous, nous allons essayer de faire un certain nombre de propositions, pour montrer que l'on n'est pas dans la critique, mais que l'on est dans la proposition.
Q- Sarkozy-Villepin, comment regardez-vous cette espèce d'amitié un peu sévère entre les deux hommes ?
R- On est dans un schéma assez inédit, sous la Vème République, de cohabitation au sein du parti majoritaire. C'est-à-dire que l'on a un numéro deux du Gouvernement, le ministre de l'Intérieur, qui explique que la politique qui est menée ne mènera nulle part, sans que le Premier ministre ne réagisse. Et on a le même ministre de l'Intérieur, qui est président du parti majoritaire, qui explique que depuis trente ans, toutes les politiques qui sont menées ne vont pas dans le bon sens, et qu'il est temps de changer et d'avoir une politique de rupture, sans que cela ne fasse réagir le président de la République, qui est le responsable d'une grande partie de cette politique. C'est vrai que si l'on avait été sous d'autres temps, sous de Gaulle ou Mitterrand, on n'aurait probablement pas accepté des choses pareilles. Mais on va encore y avoir droit jusqu'en 2007...
Q- Parce que J. Chirac est très affaibli, c'est ce que voulez dire ?
R- Probablement.
(Source : premier-ministre , Service d'information du gouvernement, le 21 septembre 2005)