Texte intégral
La médecine libérale.
- Le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale a rappelé le rôle essentiel de la médecine libérale dans l'organisation du système de soins français. Il a exposé les mesures déjà prises ou en préparation pour assurer et développer l'exercice libéral de la médecine.
- 1) Depuis 1974, l'activité de la médecine libérale a progressé régulièrement. Ce renforcement, qui a permis de maintenir la relation personnelle indispensable entre le médecin et le malade, a favorisé l'humanisation des soins, en évitant des hospitalisations, notamment celles de personnes âgées qui ont pu être soignées à leur domicile. La médecine libérale a ainsi contribué à la diminution de la durée moyenne des séjours dans les établissements hospitaliers.
- Le gouvernement entend préserver les conditions d'exercice de la médecine libérale, afin que la France demeure le pays qui, dans le pluralisme de son système de soins, concilie ce mode d'exercice avec la socialisation des dépenses.
- Ce p luralisme est notamment assuré par les relations conventionnelles entre les médecins et les caisses de sécurité sociale. Le gouvernement souhaite qu'elles s'établissent dans un climat de confiance réciproque, qu'il s'efforcera d'encourager. Le système conventionnel assure en effet le respect du libre choix du médecin par le malade et la liberté de prescription, tout en associant le corps médical au "suivi" des dépenses de santé.
- Le redressement financier de l'assurance maladie permet de préserver l'avenir du système de soins. Il est la condition du maintien du haut niveau de la protection sociale et de la qualité des soins. C'est pourquoi l'ensemble des partenaires du système de soins doivent être attentifs à l'évolution des dépenses de sécurité sociale.
- 2) Les mesures décidées en 1980 pour améliorer l'exercice libéral de la médecine sont les suivantes :
- - la promotion du médecin généraliste, c'est-à-dire la place nouvelle qui lui est reconnue ;
- - la réforme des études médica les, qui reconnaît désormais un rôle important à la formation du médecin généraliste. Dès le mois prochain, ceux d'entre eux qui recevront des stagiaires seront rémunérés comme maîtres de stages ;
- - l'adaptation, mieux assurée par le renforcement de la sélection, du nombre de médecins aux besoins de la population ;
- - les moyens propres à faciliter l'installation des jeunes médecins, étudiés par le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, en liaison avec les organisations professionnelles de médecins ;
- - la répartition géographique des médecins en-fonction de la demande des soins, qui est facilitée par des "cellules régionales d'accueil", auprès desquelles les médecins peuvent s'informer. Les premières viennent d'être créées et leur généralisation est engagée ;
- - l'aide de l'Etat à la formation continue des médecins, qui a été accrue ;
- - l'institution de conciliateurs médicaux, auprès des Cours d'appel, pour faciliter la solution des litiges qui peuvent engager la res ponsabilité du corps médical, notamment par une meilleure information réciproque des parties ;
- - la protection sociale des médecins retraités, qui a été améliorée. L'augmentation des pensions sera de 19 % en 1981. Pour les médecins qui prennent leur retraite à-partir de cette année, la majoration sera de 25 %, afin, en facilitant leur cessation d'activité à 65 ans, de permettre à leurs jeunes confrères de s'installer plus rapidement.
- Pour l'avenir, le rôle du médecin libéral ainsi conçu, et plus particulièrement du médecin généraliste, sera important pour la politique de prévention que le gouvernement entend développer, et à laquelle il sera encore mieux associé.
- Le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale a rappelé le rôle essentiel de la médecine libérale dans l'organisation du système de soins français. Il a exposé les mesures déjà prises ou en préparation pour assurer et développer l'exercice libéral de la médecine.
- 1) Depuis 1974, l'activité de la médecine libérale a progressé régulièrement. Ce renforcement, qui a permis de maintenir la relation personnelle indispensable entre le médecin et le malade, a favorisé l'humanisation des soins, en évitant des hospitalisations, notamment celles de personnes âgées qui ont pu être soignées à leur domicile. La médecine libérale a ainsi contribué à la diminution de la durée moyenne des séjours dans les établissements hospitaliers.
- Le gouvernement entend préserver les conditions d'exercice de la médecine libérale, afin que la France demeure le pays qui, dans le pluralisme de son système de soins, concilie ce mode d'exercice avec la socialisation des dépenses.
- Ce p luralisme est notamment assuré par les relations conventionnelles entre les médecins et les caisses de sécurité sociale. Le gouvernement souhaite qu'elles s'établissent dans un climat de confiance réciproque, qu'il s'efforcera d'encourager. Le système conventionnel assure en effet le respect du libre choix du médecin par le malade et la liberté de prescription, tout en associant le corps médical au "suivi" des dépenses de santé.
- Le redressement financier de l'assurance maladie permet de préserver l'avenir du système de soins. Il est la condition du maintien du haut niveau de la protection sociale et de la qualité des soins. C'est pourquoi l'ensemble des partenaires du système de soins doivent être attentifs à l'évolution des dépenses de sécurité sociale.
- 2) Les mesures décidées en 1980 pour améliorer l'exercice libéral de la médecine sont les suivantes :
- - la promotion du médecin généraliste, c'est-à-dire la place nouvelle qui lui est reconnue ;
- - la réforme des études médica les, qui reconnaît désormais un rôle important à la formation du médecin généraliste. Dès le mois prochain, ceux d'entre eux qui recevront des stagiaires seront rémunérés comme maîtres de stages ;
- - l'adaptation, mieux assurée par le renforcement de la sélection, du nombre de médecins aux besoins de la population ;
- - les moyens propres à faciliter l'installation des jeunes médecins, étudiés par le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, en liaison avec les organisations professionnelles de médecins ;
- - la répartition géographique des médecins en-fonction de la demande des soins, qui est facilitée par des "cellules régionales d'accueil", auprès desquelles les médecins peuvent s'informer. Les premières viennent d'être créées et leur généralisation est engagée ;
- - l'aide de l'Etat à la formation continue des médecins, qui a été accrue ;
- - l'institution de conciliateurs médicaux, auprès des Cours d'appel, pour faciliter la solution des litiges qui peuvent engager la res ponsabilité du corps médical, notamment par une meilleure information réciproque des parties ;
- - la protection sociale des médecins retraités, qui a été améliorée. L'augmentation des pensions sera de 19 % en 1981. Pour les médecins qui prennent leur retraite à-partir de cette année, la majoration sera de 25 %, afin, en facilitant leur cessation d'activité à 65 ans, de permettre à leurs jeunes confrères de s'installer plus rapidement.
- Pour l'avenir, le rôle du médecin libéral ainsi conçu, et plus particulièrement du médecin généraliste, sera important pour la politique de prévention que le gouvernement entend développer, et à laquelle il sera encore mieux associé.