Texte intégral
Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées a présenté un projet de loi de loi de financement de la sécurité sociale pour 2004.
La sécurité sociale constitue un élément essentiel de notre pacte républicain. Elle est le principal garant de la justice sociale et de la solidarité dans notre pays. Sa situation financière, avec un déficit du régime général qui atteint 8,9 milliards d'euros en 2003, est toutefois révélatrice de profondes difficultés.
Après la réforme des retraites, le Gouvernement souhaite moderniser l'assurance maladie en l'adaptant aux enjeux actuels. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2004 vise ainsi à clarifier les modalités de financement de la sécurité sociale et prévoit les mesures permettant de stabiliser le déficit de l'assurance maladie à moins de 11 milliards d'euros, sans préjuger des résultats de la concertation qui vient d'être engagée.
La modernisation de l'hôpital est un élément clef du projet de loi. Le projet de loi tient compte de l'effort d'investissement supplémentaire de 10 milliards d'euros dans le cadre du plan " Hôpital 2007 ". Il met également en oeuvre la tarification à l'activité qui doit faire entrer l'hôpital dans une dynamique vertueuse, ses ressources dépendant désormais de l'évaluation objective de son activité.
Par ailleurs, la modernisation de la santé passe par celle de notre système d'assurance maladie. Cette modernisation doit préserver les principes de liberté et de solidarité, fondements de la qualité de notre système de santé. Elle ne peut se faire qu'après une large concertation avec l'ensemble des acteurs, notamment les partenaires sociaux. La concertation lancée en septembre devra déboucher d'ici à l'été prochain.
Dans cette perspective, l'objectif du projet de loi de financement est de stabiliser le déficit de l'assurance maladie en remettant de la cohérence dans l'assurance maladie. Cette première étape du retour à l'équilibre représente un effort de 3 milliards d'euros réparti entre tous.
La suppression du Fonds de financement de la réforme des cotisations patronales de sécurité sociale (FOREC) et le retour à la loi de 1994 imposant la compensation intégrale des allègements de charges par l'Etat, mesure emblématique du projet de loi, permet la clarification des relations financières entre l'Etat et la sécurité sociale.
Une autre mesure importante est constituée par l'affectation à la seule assurance maladie de l'ensemble des hausses des droits directs sur le tabac, soit 800 millions d'euros supplémentaires en 2004.
Parmi les mesures du plan de stabilisation du déficit figurent des mesures importantes.
Une des priorités du projet de loi de financement est le développement de la maîtrise médicalisée. Celle-ci repose sur la responsabilisation et l'implication individuelle et collective de l'ensemble des acteurs, caisses d'assurance maladie, professionnels de santé et consommateurs de soins. La médecine rationnelle est une médecine économe. Les évolutions actuelles dans le domaine des génériques ou des antibiotiques montrent que les acteurs commencent à évoluer ; les mesures prévues dans le PLFSS dans le domaine des soins de ville contribueront à accélérer ce mouvement.
Par ailleurs, une hausse de la taxe sur la promotion pharmaceutique de 150 millions d'euros permettra de réduire la promotion excessive de certains produits.
Enfin, des mesures réglementaires seront prises en accompagnement du projet de loi comme la hausse du forfait journalier à l'hôpital de 10,67 euros à 13 euros accompagnée d'une baisse de ce même forfait pour les séjours psychiatriques, et une mesure de régulation des exonérations de ticket modérateur.
Dans le domaine de la politique familiale, le projet de loi de financement met en oeuvre les mesures très importantes qui concrétisent l'engagement pris par le Président de la République et le Gouvernement en faveur des familles. Il s'agit en particulier de la création, à compter du 1er janvier prochain, de la prestation d'accueil du jeune enfant qui est appelée à se substituer à 5 autres prestations en faveur de la petite enfance et à favoriser la prise en charge des enfants d'une manière conforme aux voeux de leurs parents. Ces mesures représentent un coût de 200 millions d'euros en 2004 et, à terme, 1 milliard d'euros.
[UD 3]
La sécurité sociale constitue un élément essentiel de notre pacte républicain. Elle est le principal garant de la justice sociale et de la solidarité dans notre pays. Sa situation financière, avec un déficit du régime général qui atteint 8,9 milliards d'euros en 2003, est toutefois révélatrice de profondes difficultés.
Après la réforme des retraites, le Gouvernement souhaite moderniser l'assurance maladie en l'adaptant aux enjeux actuels. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2004 vise ainsi à clarifier les modalités de financement de la sécurité sociale et prévoit les mesures permettant de stabiliser le déficit de l'assurance maladie à moins de 11 milliards d'euros, sans préjuger des résultats de la concertation qui vient d'être engagée.
La modernisation de l'hôpital est un élément clef du projet de loi. Le projet de loi tient compte de l'effort d'investissement supplémentaire de 10 milliards d'euros dans le cadre du plan " Hôpital 2007 ". Il met également en oeuvre la tarification à l'activité qui doit faire entrer l'hôpital dans une dynamique vertueuse, ses ressources dépendant désormais de l'évaluation objective de son activité.
Par ailleurs, la modernisation de la santé passe par celle de notre système d'assurance maladie. Cette modernisation doit préserver les principes de liberté et de solidarité, fondements de la qualité de notre système de santé. Elle ne peut se faire qu'après une large concertation avec l'ensemble des acteurs, notamment les partenaires sociaux. La concertation lancée en septembre devra déboucher d'ici à l'été prochain.
Dans cette perspective, l'objectif du projet de loi de financement est de stabiliser le déficit de l'assurance maladie en remettant de la cohérence dans l'assurance maladie. Cette première étape du retour à l'équilibre représente un effort de 3 milliards d'euros réparti entre tous.
La suppression du Fonds de financement de la réforme des cotisations patronales de sécurité sociale (FOREC) et le retour à la loi de 1994 imposant la compensation intégrale des allègements de charges par l'Etat, mesure emblématique du projet de loi, permet la clarification des relations financières entre l'Etat et la sécurité sociale.
Une autre mesure importante est constituée par l'affectation à la seule assurance maladie de l'ensemble des hausses des droits directs sur le tabac, soit 800 millions d'euros supplémentaires en 2004.
Parmi les mesures du plan de stabilisation du déficit figurent des mesures importantes.
Une des priorités du projet de loi de financement est le développement de la maîtrise médicalisée. Celle-ci repose sur la responsabilisation et l'implication individuelle et collective de l'ensemble des acteurs, caisses d'assurance maladie, professionnels de santé et consommateurs de soins. La médecine rationnelle est une médecine économe. Les évolutions actuelles dans le domaine des génériques ou des antibiotiques montrent que les acteurs commencent à évoluer ; les mesures prévues dans le PLFSS dans le domaine des soins de ville contribueront à accélérer ce mouvement.
Par ailleurs, une hausse de la taxe sur la promotion pharmaceutique de 150 millions d'euros permettra de réduire la promotion excessive de certains produits.
Enfin, des mesures réglementaires seront prises en accompagnement du projet de loi comme la hausse du forfait journalier à l'hôpital de 10,67 euros à 13 euros accompagnée d'une baisse de ce même forfait pour les séjours psychiatriques, et une mesure de régulation des exonérations de ticket modérateur.
Dans le domaine de la politique familiale, le projet de loi de financement met en oeuvre les mesures très importantes qui concrétisent l'engagement pris par le Président de la République et le Gouvernement en faveur des familles. Il s'agit en particulier de la création, à compter du 1er janvier prochain, de la prestation d'accueil du jeune enfant qui est appelée à se substituer à 5 autres prestations en faveur de la petite enfance et à favoriser la prise en charge des enfants d'une manière conforme aux voeux de leurs parents. Ces mesures représentent un coût de 200 millions d'euros en 2004 et, à terme, 1 milliard d'euros.
[UD 3]