Texte intégral
S. Paoli - Prolonger les emplois-jeunes, est-ce créer de vrais emplois ? Le Gouvernement annonce aujourd'hui son intention de pérenniser ce programme créé en 1997 dont 280 000 jeunes bénéficient. La plupart de ces emplois seront prolongés, soit grâce à des rallonges financières, soit parce que les emplois créés seront maintenus notamment dans l'Education et la police. La formation et la professionnalisation des métiers seront renforcées. Juste un mot de philosophie politique, tout le monde ne parle que de cela ce matin. Un faux pas en politique, est-ce une chose impossible ?
- "Sans doute pas, on fait tous des erreurs."
L. Jospin en a-t-il fait une en disant que c'est son frère qui était trotskiste ?
- "C'est à cela que vous vouliez faire allusion ?"
Vous n'avez pas entendu les radios ce matin ?
- " L. Jospin a expliqué hier qu'il avait eu un engagement de jeunesse anticolonialiste et anti-stalinien qui l'a amené à avoir des liens avec l'une des organisations trotskistes. Cela me paraît assez simple et je crois que les emplois-jeunes, c'est beaucoup plus important que de passer du temps à parler de cela, indéfiniment."
Je vous posais la question du faux pas pour évoquer la maladresse, le fait d'avoir dit " je n'ai jamais été trotskiste, c'était mon frère", et de finir par dire "oui, j'étais trotskiste".
- "Hier, il a dit ce qu'il avait à dire sur le sujet. C'est vrai que c'était un engagement de jeunesse, privé de surcroît. Je comprends qu'on s'intéresse à cela, mais cela me paraît très anecdotique parce qu'il me semble tellement plus important de s'intéresser à ce que fait le Premier ministre Jospin."
C'est ce qu'il dit " il faut qu'on me juge sur mes actes".
- "Nous devons le juger sur ce qu'il fait depuis qu'il est Premier ministre. Je lui ai proposé un plan pour assurer l'avenir des emplois-jeunes, il a eu le courage de prendre les décisions qu'il fallait parce que c'est quand même un programme extrêmement important."
Pour en finir, la question qui va se poser maintenant est celle de savoir si oui ou non il a pratiqué ce qu'on appelle de l'"entrisme" ? Etait-il trotskiste et est-il rentré au PS pour savoir comment fonctionnait le PS, qui faisait quoi etc ? Peut-être d'ailleurs y a-t-il une grande instrumentalisation dans la perspective des prochaines échéances politiques. A droite comme à gauche, tous les coups sont permis.
- "De notre côté en tous cas, tous les coups ne sont pas permis. On veut garder une certaine dignité au débat politique, je pense que c'est nécessaire. Je pense que nos concitoyens ont besoin qu'on parle des vrais problèmes, c'est-à-dire de leurs problèmes. C'est de cela dont moi je souhaite parler."
La prolongation des emplois-jeunes - d'ailleurs la CFDT vous a un peu indirectement posé la question -, est-ce créer des vrais emplois ?
- " C'est un programme qui a permis de redonner confiance à des jeunes. Au moment où je vous parle, 272 000 emplois exactement ont été créés, plus de 312 000 jeunes sont passés dans ces programmes. Ces jeunes sont partout : ils sont dans les écoles, dans la police, dans les quartiers, dans les autobus, dans les clubs de sports, ils aident les personnes qui ont des difficultés à se déplacer, ils sont dans les associations. Il y a eu une formidable mobilisation de ces jeunes que je voudrais vraiment souligner. Je crois que c'est un programme qui est un double succès. D'abord parce qu'il a donné confiance à ces jeunes : certains ont créé leur propre emploi. C'était un signe de confiance du gouvernement dans la jeunesse, et je dois dire que la jeunesse nous l'a bien rendu parce qu'ils se sont formidablement mobilisés. Cela a créé ces emplois, cela a mis le pied à l'étrier à plus de 300 00 jeunes. Deuxièmement, cela répondu à des besoins de la société dans des domaines où il fallait créer plus de solidarité et de lien social. C'est le succès des emplois-jeunes."
Beaucoup d'entre eux se demandent ce qu'il va se passer à la fin de leur contrat.
- "Ils ont raison de poser cette question et c'est bien pour cela que j'ai proposé au Premier ministre un plan pour assurer l'avenir des emplois-jeunes. Les jeunes qui ont un emploi-jeune ont souscrit un contrat de cinq ans. Pour ceux qui ont commencé dans leur emploi-jeune à la fin de 1997, l'échéance est fin 2002, donc ils se posent la question de leur avenir. Je veux dire à tous ces jeunes que chacun aura un débouché professionnel, soit dans l'emploi qu'ils occupent, soit dans un autre emploi, soit dans une formation qualifiante qui leur assurera un bon débouché dans le secteur privé, dans les entreprises."
Vous faites du cas par cas ?
- "Bien sûr puisqu'il y a des groupes de cas différents. Qu'est-ce que nous allons faire ? Nous allons intensifier les actions de formation et de professionnalisation, nous allons aussi développer la validation des acquis professionnels, c'est-à-dire que nous allons tenir compte de l'expérience de ces jeunes à la fois pour les concours de la fonction publique et pour le privé. On va les aider à préparer les concours de la fonction publique, nationale ou territoriale, et on va même adapter les conditions d'accès à la fonction publique. C'est tout un dispositif."
Vous insistez sur ce qu'étaient leurs faiblesses, parce que formation et professionnalisation manquaient un peu au plan des emplois-jeunes, notamment dans l'Education.
- "Dans certains cas en effet, ce n'était pas suffisant. Nous avons l'intention d'intensifier le processus et de prendre le temps nécessaire afin que chaque jeune ait une formation. Comment cela va-t-il se passer pour permettre à ces jeunes d'accéder à des emplois durables ? Dans les associations, premier employeur, les nouvelles embauches se font pour moitié sur des contrats à durée indéterminée, c'est-à-dire que ce ne sont plus des emplois-jeunes qui sont offerts mais des contrats. Beaucoup de jeunes qui sont entrés dans ces associations sur contrats emplois-jeunes, à durée déterminée, ont trouvé un relais dans un contrat à durée indéterminée."
Parce qu'ils ont d'ailleurs souvent inventé eux-mêmes une nouvelle fonction.
- "Exactement, ils ont créé la nouvelle fonction, ils ont démontré son utilité. Un exemple : trois maisons de retraite ont créé ensemble une association pour avoir un emploi-jeune d'animation. Elles se sont aperçues de l'utilité de cette jeune personne et elles ont fait leurs calculs. Elles se sont rendu compte que cela coûtait simplement 60 centimes par jour et par lit et ont donc adapté le prix de la journée. C'est devenu un emploi définitif."
Vous touchez le nerf de la guerre. Le Gouvernement va pour partie seulement continuer de financer ces emplois-jeunes. Or, la croissance ne sera pas celle qu'on avait annoncée donc, où allez vous trouver l'argent ?
- "Ce sont des choix que nous avons à faire dans le budget, mais s'agissant des emplois-jeunes, nous les avons faits. Je viens de vous parler des associations qui avaient au fond solvabilisé, financé leurs propres emplois. Pour celles qui ont besoin d'un peu plus de temps, nous allons prolonger l'aide. Elle sera dégressive puisqu'on sait qu'ils seront solvabilisés à terme. Pour celles qui font du quasi service public, et dont on sait que les emplois ne pourront pas être solvabilisés, il y aura des conventions triennales avec l'Etat. Dans les collectivités publiques, nous allons faciliter l'accès des jeunes aux concours de la fonction publique - c'est très important - y compris en créant un concours de troisième voie ou en leur donnant des facilités d'accès aux concours internes. Nous utiliserons la validation des acquis professionnels, c'est-à-dire que les cinq ans qu'ils auront passé en emploi-jeune équivaudront à une année d'études par exemple, s'ils n'ont pas le nombre d'années d'études nécessaire pour passer les concours. C'est une innovation considérable."
C'est même presque une urgence vu le nombre de départs en retraite, notamment dans la police ou dans l'enseignement. Il ne va pas falloir traîner en route.
- "Il y a également cette question, mais je vais vous citer un autre exemple. Je vais mettre en place, au début de l'année prochaine, l'allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, quatrième grande réforme sociale de la législature après les emplois-jeunes, les 35 heures et la Couverture Maladie Universelle. On va solvabiliser :
800 000 personnes au lieu de 135 000 aujourd'hui auront des ressources importantes pour pouvoir se faire aider à domicile et rester chez elles même si elles ne peuvent plus se déplacer seules, manger seules etc. On a là un gisement d'emplois qui est absolument considérable. Donc, nous faisons le tour avec Paulette Guinchard, secrétaire d'Etat aux personnes âgées, des départements pour dire "attention, créez les structures, embauchez, formez des jeunes, mettez-vous en situation". Je le dis pour tous les jeunes qui nous écoutent : pour ceux d'entre eux qui se posent la question de savoir s'ils doivent aller dans le privé ou dans des associations, ils ont là des débouchés extraordinaires. Je le dis également aux dirigeants d'associations : "mettez-vous sur ce créneau.""
S'agissant des emplois-jeunes, la CGT vous demande quand les jeunes auront les mêmes droits que les salariés ?
- "C'est très important de pouvoir assurer la même qualité des emplois. Beaucoup d'entre eux maintenant appartiennent, s'ils le souhaitent, à des syndicats, et j'encourage cette évolution. Les emplois-jeunes sont des emplois à durée déterminée, le jeune qui souscrit un emploi-jeune doit trouver son débouché professionnel mais nous allons l'aider. La rémunération est modeste, mais certains jeunes par exemple qui ont des niveaux de formation élevés - BAC+3 ou BAC+4 - ont choisi de souscrire un emploi-jeune. J'en ai connu beaucoup dans les maisons de la justice et du droit quand j'étais Garde des Sceaux, parce qu'ils estiment qu'en plus de leur formation théorique, c'est un plus pour pouvoir ensuite être embauchés dans des cabinets d'avocats. Ils ont raison. Ils auront une expérience de terrain, ce qui est extrêmement important."
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juin 2001)
- "Sans doute pas, on fait tous des erreurs."
L. Jospin en a-t-il fait une en disant que c'est son frère qui était trotskiste ?
- "C'est à cela que vous vouliez faire allusion ?"
Vous n'avez pas entendu les radios ce matin ?
- " L. Jospin a expliqué hier qu'il avait eu un engagement de jeunesse anticolonialiste et anti-stalinien qui l'a amené à avoir des liens avec l'une des organisations trotskistes. Cela me paraît assez simple et je crois que les emplois-jeunes, c'est beaucoup plus important que de passer du temps à parler de cela, indéfiniment."
Je vous posais la question du faux pas pour évoquer la maladresse, le fait d'avoir dit " je n'ai jamais été trotskiste, c'était mon frère", et de finir par dire "oui, j'étais trotskiste".
- "Hier, il a dit ce qu'il avait à dire sur le sujet. C'est vrai que c'était un engagement de jeunesse, privé de surcroît. Je comprends qu'on s'intéresse à cela, mais cela me paraît très anecdotique parce qu'il me semble tellement plus important de s'intéresser à ce que fait le Premier ministre Jospin."
C'est ce qu'il dit " il faut qu'on me juge sur mes actes".
- "Nous devons le juger sur ce qu'il fait depuis qu'il est Premier ministre. Je lui ai proposé un plan pour assurer l'avenir des emplois-jeunes, il a eu le courage de prendre les décisions qu'il fallait parce que c'est quand même un programme extrêmement important."
Pour en finir, la question qui va se poser maintenant est celle de savoir si oui ou non il a pratiqué ce qu'on appelle de l'"entrisme" ? Etait-il trotskiste et est-il rentré au PS pour savoir comment fonctionnait le PS, qui faisait quoi etc ? Peut-être d'ailleurs y a-t-il une grande instrumentalisation dans la perspective des prochaines échéances politiques. A droite comme à gauche, tous les coups sont permis.
- "De notre côté en tous cas, tous les coups ne sont pas permis. On veut garder une certaine dignité au débat politique, je pense que c'est nécessaire. Je pense que nos concitoyens ont besoin qu'on parle des vrais problèmes, c'est-à-dire de leurs problèmes. C'est de cela dont moi je souhaite parler."
La prolongation des emplois-jeunes - d'ailleurs la CFDT vous a un peu indirectement posé la question -, est-ce créer des vrais emplois ?
- " C'est un programme qui a permis de redonner confiance à des jeunes. Au moment où je vous parle, 272 000 emplois exactement ont été créés, plus de 312 000 jeunes sont passés dans ces programmes. Ces jeunes sont partout : ils sont dans les écoles, dans la police, dans les quartiers, dans les autobus, dans les clubs de sports, ils aident les personnes qui ont des difficultés à se déplacer, ils sont dans les associations. Il y a eu une formidable mobilisation de ces jeunes que je voudrais vraiment souligner. Je crois que c'est un programme qui est un double succès. D'abord parce qu'il a donné confiance à ces jeunes : certains ont créé leur propre emploi. C'était un signe de confiance du gouvernement dans la jeunesse, et je dois dire que la jeunesse nous l'a bien rendu parce qu'ils se sont formidablement mobilisés. Cela a créé ces emplois, cela a mis le pied à l'étrier à plus de 300 00 jeunes. Deuxièmement, cela répondu à des besoins de la société dans des domaines où il fallait créer plus de solidarité et de lien social. C'est le succès des emplois-jeunes."
Beaucoup d'entre eux se demandent ce qu'il va se passer à la fin de leur contrat.
- "Ils ont raison de poser cette question et c'est bien pour cela que j'ai proposé au Premier ministre un plan pour assurer l'avenir des emplois-jeunes. Les jeunes qui ont un emploi-jeune ont souscrit un contrat de cinq ans. Pour ceux qui ont commencé dans leur emploi-jeune à la fin de 1997, l'échéance est fin 2002, donc ils se posent la question de leur avenir. Je veux dire à tous ces jeunes que chacun aura un débouché professionnel, soit dans l'emploi qu'ils occupent, soit dans un autre emploi, soit dans une formation qualifiante qui leur assurera un bon débouché dans le secteur privé, dans les entreprises."
Vous faites du cas par cas ?
- "Bien sûr puisqu'il y a des groupes de cas différents. Qu'est-ce que nous allons faire ? Nous allons intensifier les actions de formation et de professionnalisation, nous allons aussi développer la validation des acquis professionnels, c'est-à-dire que nous allons tenir compte de l'expérience de ces jeunes à la fois pour les concours de la fonction publique et pour le privé. On va les aider à préparer les concours de la fonction publique, nationale ou territoriale, et on va même adapter les conditions d'accès à la fonction publique. C'est tout un dispositif."
Vous insistez sur ce qu'étaient leurs faiblesses, parce que formation et professionnalisation manquaient un peu au plan des emplois-jeunes, notamment dans l'Education.
- "Dans certains cas en effet, ce n'était pas suffisant. Nous avons l'intention d'intensifier le processus et de prendre le temps nécessaire afin que chaque jeune ait une formation. Comment cela va-t-il se passer pour permettre à ces jeunes d'accéder à des emplois durables ? Dans les associations, premier employeur, les nouvelles embauches se font pour moitié sur des contrats à durée indéterminée, c'est-à-dire que ce ne sont plus des emplois-jeunes qui sont offerts mais des contrats. Beaucoup de jeunes qui sont entrés dans ces associations sur contrats emplois-jeunes, à durée déterminée, ont trouvé un relais dans un contrat à durée indéterminée."
Parce qu'ils ont d'ailleurs souvent inventé eux-mêmes une nouvelle fonction.
- "Exactement, ils ont créé la nouvelle fonction, ils ont démontré son utilité. Un exemple : trois maisons de retraite ont créé ensemble une association pour avoir un emploi-jeune d'animation. Elles se sont aperçues de l'utilité de cette jeune personne et elles ont fait leurs calculs. Elles se sont rendu compte que cela coûtait simplement 60 centimes par jour et par lit et ont donc adapté le prix de la journée. C'est devenu un emploi définitif."
Vous touchez le nerf de la guerre. Le Gouvernement va pour partie seulement continuer de financer ces emplois-jeunes. Or, la croissance ne sera pas celle qu'on avait annoncée donc, où allez vous trouver l'argent ?
- "Ce sont des choix que nous avons à faire dans le budget, mais s'agissant des emplois-jeunes, nous les avons faits. Je viens de vous parler des associations qui avaient au fond solvabilisé, financé leurs propres emplois. Pour celles qui ont besoin d'un peu plus de temps, nous allons prolonger l'aide. Elle sera dégressive puisqu'on sait qu'ils seront solvabilisés à terme. Pour celles qui font du quasi service public, et dont on sait que les emplois ne pourront pas être solvabilisés, il y aura des conventions triennales avec l'Etat. Dans les collectivités publiques, nous allons faciliter l'accès des jeunes aux concours de la fonction publique - c'est très important - y compris en créant un concours de troisième voie ou en leur donnant des facilités d'accès aux concours internes. Nous utiliserons la validation des acquis professionnels, c'est-à-dire que les cinq ans qu'ils auront passé en emploi-jeune équivaudront à une année d'études par exemple, s'ils n'ont pas le nombre d'années d'études nécessaire pour passer les concours. C'est une innovation considérable."
C'est même presque une urgence vu le nombre de départs en retraite, notamment dans la police ou dans l'enseignement. Il ne va pas falloir traîner en route.
- "Il y a également cette question, mais je vais vous citer un autre exemple. Je vais mettre en place, au début de l'année prochaine, l'allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, quatrième grande réforme sociale de la législature après les emplois-jeunes, les 35 heures et la Couverture Maladie Universelle. On va solvabiliser :
800 000 personnes au lieu de 135 000 aujourd'hui auront des ressources importantes pour pouvoir se faire aider à domicile et rester chez elles même si elles ne peuvent plus se déplacer seules, manger seules etc. On a là un gisement d'emplois qui est absolument considérable. Donc, nous faisons le tour avec Paulette Guinchard, secrétaire d'Etat aux personnes âgées, des départements pour dire "attention, créez les structures, embauchez, formez des jeunes, mettez-vous en situation". Je le dis pour tous les jeunes qui nous écoutent : pour ceux d'entre eux qui se posent la question de savoir s'ils doivent aller dans le privé ou dans des associations, ils ont là des débouchés extraordinaires. Je le dis également aux dirigeants d'associations : "mettez-vous sur ce créneau.""
S'agissant des emplois-jeunes, la CGT vous demande quand les jeunes auront les mêmes droits que les salariés ?
- "C'est très important de pouvoir assurer la même qualité des emplois. Beaucoup d'entre eux maintenant appartiennent, s'ils le souhaitent, à des syndicats, et j'encourage cette évolution. Les emplois-jeunes sont des emplois à durée déterminée, le jeune qui souscrit un emploi-jeune doit trouver son débouché professionnel mais nous allons l'aider. La rémunération est modeste, mais certains jeunes par exemple qui ont des niveaux de formation élevés - BAC+3 ou BAC+4 - ont choisi de souscrire un emploi-jeune. J'en ai connu beaucoup dans les maisons de la justice et du droit quand j'étais Garde des Sceaux, parce qu'ils estiment qu'en plus de leur formation théorique, c'est un plus pour pouvoir ensuite être embauchés dans des cabinets d'avocats. Ils ont raison. Ils auront une expérience de terrain, ce qui est extrêmement important."
(source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juin 2001)