Texte intégral
Mesdames et messieurs les présidents,
Mesdames et messieurs les directeurs généraux et directeurs,
Mesdames, messieurs,
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier toutes et tous pour votre invitation et votre accueil.
Je veux souligner que c'est la première fois que j'ai l'honneur de me présenter devant le monde mutualiste auquel je suis personnellement très attachée.
Permettez-moi également de remercier plus particulièrement Monsieur NÉRISSON pour l'exposé très complet qu'il vient de faire sur la création de VACANCIEL, mais aussi pour les propos, disons plus généraux, qu'il vient de tenir.
Nous sommes donc ensemble aujourd'hui pour fêter la naissance de VACANCIEL.
Je veux d'emblée vous dire tout l'intérêt que je porte à l'émergence d'un nouveau partenaire du tourisme social.
D'abord pour tout ce qu'il représente du point de vue de notre histoire.
Le mouvement mutualiste, on le sait, a été l'un des précurseurs des grands mouvements d'éducation populaire. Dès sa création, il a porté haut les valeurs qui sont celles de l'entraide et de la solidarité. On peut s'en féliciter d'autant que ce mouvement, votre mouvement représente aujourd'hui 30 millions de nos concitoyens.
Longtemps ancré sur le développement de la prestation sociale, la mutualité s'est également attachée à développer des lieux de séjour.
Je pense par exemple aux lieux de soins ou aux orphelinats crées à l'issue de la grande guerre et qui ont illustré de manière concrète ces valeurs de solidarité et d'humanisme que j'évoquais à l'instant et dont est porteur votre mouvement.
La création et le développement des centres de vacances mutualistes est, comme vous le souligniez Monsieur NÉRISSON, le résultat de plusieurs facteurs.
Je pense, par exemple, dans la Fonction publique, au souhait des fonctionnaires de disposer de lieux de séjour pour les jeunes et les familles. Faut-il le rappeler, cela a parfois été l'objet de luttes syndicales importantes.
Je pense aussi, pour les mutualités interprofessionnelles, à leur volonté de s'intéresser à tous les aspects de la vie de leurs adhérents, les vacances en étant un temps privilégié.
C'est donc fort de cette histoire et des valeurs fondatrices de la mutualité, qu'aujourd'hui le regroupement de vos mutuelles donne le jour à VACANCIEL et je ne peux que m'en réjouir.
Je ne doute pas en effet que ce regroupement de mutuelles interprofessionnelles et de fonctionnaires ou d'agents publics participera, à la fois, au renforcement de la professionnalisation mais aussi contribuera au nouvel élan du tourisme social.
Parce que vous en êtes vous aussi des acteurs, vous connaissez tous mon attachement au développement de cet aspect pour cette ambition que nous avons du droit aux vacances pour tous.
Depuis près de quatre ans, je fais en sorte que ce secteur essentiel retrouve à la fois toute sa légitimité et son attractivité.
Vous avez , Monsieur NÉRISSON, et je vous en remercie, largement évoqué les nombreuses mesures que j'ai pu prendre en ce sens : premiers États généraux du Tourisme social et associatif, mise en place d'un vaste plan patrimoine pour la rénovation des hébergements de ce secteur, modernisation de l'agrément des associations qui le composent, installation de la Coordination du Tourisme Social et Associatif ou bien encore création de la Bourse-Solidarité-Vacances...
Je n'y reviendrai pas dans le détail.
Permettez-moi cependant de m'attarder davantage sur ce qui a nourri et motivé mon action.
Elle s'appuie d'abord sur un héritage historique fort.
Depuis 1936, le Front populaire et la conquête par les travailleurs des premiers congés payés, depuis la création des comités d'entreprises et par le soutien aux grandes fédérations d'éducation populaire, notre pays s'est souvent employé, dans sa politique touristique, à favoriser le départ en vacances des populations à revenus modestes et des familles les plus démunies.
Cela s'est traduit, à la fois, par une politique d'aide aux équipements d'accueil et d'hébergement, en particulier dans le secteur associatif, et par des dispositifs d'aides au départ.
Depuis ma prise de fonction, j'ai souhaité prolonger et renforcer cette politique sociale du tourisme.
Elle vise en fait un objectif clair : permettre que le droit aux vacances pour tous devienne dans notre pays - première destination touristique au monde avec 75 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2000 - devienne une réalité et une évidence.
Car, comme vous l'avez souligné, trop nombreux sont nos compatriotes qui ne partent toujours pas en vacances.
A une époque où le temps libre et son usage constituent de grands enjeux sociaux, le renoncement aux vacances et aux loisirs - souvent pour des raisons financières - est un signe tangible d'exclusion.
Ce qui relevait hier d'une fatalité acceptée par le corps social est aujourd'hui légitimement ressenti comme la plus cruelle des injustices.
Et ce notamment dans une période où la croissance économique est importante et où est posée de façon régulière la question de partage des richesses, celle de la réduction des inégalités.
C'est pourquoi j'ai fait inscrire le droit aux vacances pour tous parmi les priorités du gouvernement.
C'est dans ce cadre notamment que j'ai fait étendre aux salariés des petites et moyennes entreprises qui ne pouvaient y accéder, le bénéfice du chèque-vacances. Les premiers résultats connus sont encourageants.
Toutefois, comme vous l'avez souligné, les membres du Conseil d'Administration de l'Agence nationale pour les chèques-vacances ont un rôle particulier à jouer pour en garantir sa meilleure utilisation.
Comme nous l'avons fait dans la Fonction Publique, avec la Mutualité Fonction Publique, il est nécessaire de nouer des partenariats avec votre secteur pour continuer à développer le chèque vacances dans les PME-PMI.
Vous pouvez ainsi être un relais d'information tout à fait nécessaire et participer par exemple à la création d'un outil de gestion paritaire.
Vous m'avez interpellé Monsieur NERISSON sur le devenir des bons vacances des Caisses d'Allocations Familiales. Vous savez mon attachement au départ en vacances des familles, et à cette aide au départ. Elle est quasi culturelle dans notre pays et a montré toute son efficacité.
C'est pourquoi depuis plusieurs mois j'ai entrepris un travail avec ma collègue Ségolène ROYAL, ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance et la Délégation interministérielle à la Famille.
Ce travail a pour but d'affirmer clairement dans la prochaine convention d'objectifs et de gestion liant l'État à la CNAF, la nécessité de développer, de renforcer l'aide au départ en vacances familiales.
Je crois qu'il convient que nous nous mobilisions tous ensemble car il est vrai que chez certains la tentation existe de supprimer cette forme d'aide.
Vous le voyez cette question est au centre de mes préoccupations comme, d'ailleurs, des vôtres.
L'aide à la personne, est importante pour le Tourisme Social et Associatif. Toutefois, ce secteur a besoin de valoriser ses atouts. C'est ce à quoi je m'attache.
En complémentarité de l'offre marchande, le tourisme social et associatif pèse aujourd'hui d'un poids non négligeable dans l'offre touristique française. IL convient de le rappeler aussi souvent que possible et de lui donner toute sa lisibilité.
Au travers des associations de tourisme et des comités d'entreprise, le tourisme social représente ainsi :
3 700 équipements de vacances,
500 000 lits,
un chiffre d'affaires de 14 milliards de francs,
110 000 salariés permanents et saisonniers et un rythme de croissance de l'emploi de + 2,6 % et il accueille 6 millions de vacanciers
De plus, avec une répartition géographique équilibrée de ses équipements, il assure un soutien aux nouvelles zones de développement - notamment en milieu rural - et participe pleinement à l'aménagement de notre territoire.
C'est aussi un secteur, je l'ai dit, qui investit dans la modernisation de ses équipements.
Son originalité réside dans sa mission à la fois sociale culturelle et éducative.
Sa force se trouve dans le brassage social, la qualité de l'accueil des vacanciers, notamment des familles et des jeunes.
Comme vous le voyez, ce secteur constitue pour moi un appui essentiel pour élargir l'accès aux vacances à un nombre plus grand de nos concitoyens avec une offre diversifiée et de qualité.
Je ne saurai terminer sans aborder ce qui fait aujourd'hui l'actualité et que vous avez évoqué : la campagne de promotion du Tourisme Social et Associatif.
Vous le savez, j'avais proposé aux États généraux du tourisme social et associatif d'organiser et de financer une telle campagne. Cette promesse est aujourd'hui tenue.
Nous l'avons donc préparé en concertation avec tous les acteurs et j'ai confié cette mission à Maison de la France pour qui cela constituait une première et qui s'y est fort bien engagée.
Destinée d'abord aux institutions puis au grand public, elle vise à redonner une identité forte au Tourisme Social et Associatif en affirmant ses valeurs et sa modernité.
Sous le titre générique "Le Tourisme Social et Associatif, la plus généreuse idée des vacances", nous voulons montrer ce que sont ces valeurs :
*des qualités d'accueil et de convivialité liées à l'histoire de ces associations,
*des capacités d'innovation qui permettent à la fois d'organiser des séjours familiaux, à thème, et de prendre en charge les enfants,
*une présence répartie sur le territoire qui fait de ces villages un élément de l'aménagement du territoire,
*le brassage et la mixité sociale,
*l'exigence de qualité,
*la découverte et le respect des autres, de leurs cultures, en France comme à l'étranger.
Nous voulons aussi montrer que le Tourisme Social et associatif est un élément important de la modernité de notre offre touristique qui répond aux nouvelles exigences des vacanciers et qui sait accueillir, innover, coopérer, animer.
Accueillir, cela signifie, mettre la convivialité au cur de cette démarche vacances.
Innover, c'est prendre en charge tous les groupes d'âge, organiser des vacances à thème.
Coopérer, c'est travailler avec les élus locaux .
Animer, car il n'existe pas de village de vacances sans animations.
Très concrètement, cette campagne a déjà débuté en direction de tous les organisateurs de vacances et des collectivités locales et territoriales.
Nous abordons dans quelques jours la campagne en direction du grand public.
Je ne doute pas que cette communication fédératrice, porteuse de valeur et de sens, permettra aux français de mieux identifier le tourisme social à la fois comme une activité qui a permis de développer le tourisme mais aussi comme une activité promise à un bel avenir.
Avec la création de VACANCIEL, vous vous inscrivez pleinement dans cette dynamique.
Gageons qu'ensemble nous saurons la faire vivre et de belle manière.
Je vous remercie.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 26 avril 2001)
Mesdames et messieurs les directeurs généraux et directeurs,
Mesdames, messieurs,
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier toutes et tous pour votre invitation et votre accueil.
Je veux souligner que c'est la première fois que j'ai l'honneur de me présenter devant le monde mutualiste auquel je suis personnellement très attachée.
Permettez-moi également de remercier plus particulièrement Monsieur NÉRISSON pour l'exposé très complet qu'il vient de faire sur la création de VACANCIEL, mais aussi pour les propos, disons plus généraux, qu'il vient de tenir.
Nous sommes donc ensemble aujourd'hui pour fêter la naissance de VACANCIEL.
Je veux d'emblée vous dire tout l'intérêt que je porte à l'émergence d'un nouveau partenaire du tourisme social.
D'abord pour tout ce qu'il représente du point de vue de notre histoire.
Le mouvement mutualiste, on le sait, a été l'un des précurseurs des grands mouvements d'éducation populaire. Dès sa création, il a porté haut les valeurs qui sont celles de l'entraide et de la solidarité. On peut s'en féliciter d'autant que ce mouvement, votre mouvement représente aujourd'hui 30 millions de nos concitoyens.
Longtemps ancré sur le développement de la prestation sociale, la mutualité s'est également attachée à développer des lieux de séjour.
Je pense par exemple aux lieux de soins ou aux orphelinats crées à l'issue de la grande guerre et qui ont illustré de manière concrète ces valeurs de solidarité et d'humanisme que j'évoquais à l'instant et dont est porteur votre mouvement.
La création et le développement des centres de vacances mutualistes est, comme vous le souligniez Monsieur NÉRISSON, le résultat de plusieurs facteurs.
Je pense, par exemple, dans la Fonction publique, au souhait des fonctionnaires de disposer de lieux de séjour pour les jeunes et les familles. Faut-il le rappeler, cela a parfois été l'objet de luttes syndicales importantes.
Je pense aussi, pour les mutualités interprofessionnelles, à leur volonté de s'intéresser à tous les aspects de la vie de leurs adhérents, les vacances en étant un temps privilégié.
C'est donc fort de cette histoire et des valeurs fondatrices de la mutualité, qu'aujourd'hui le regroupement de vos mutuelles donne le jour à VACANCIEL et je ne peux que m'en réjouir.
Je ne doute pas en effet que ce regroupement de mutuelles interprofessionnelles et de fonctionnaires ou d'agents publics participera, à la fois, au renforcement de la professionnalisation mais aussi contribuera au nouvel élan du tourisme social.
Parce que vous en êtes vous aussi des acteurs, vous connaissez tous mon attachement au développement de cet aspect pour cette ambition que nous avons du droit aux vacances pour tous.
Depuis près de quatre ans, je fais en sorte que ce secteur essentiel retrouve à la fois toute sa légitimité et son attractivité.
Vous avez , Monsieur NÉRISSON, et je vous en remercie, largement évoqué les nombreuses mesures que j'ai pu prendre en ce sens : premiers États généraux du Tourisme social et associatif, mise en place d'un vaste plan patrimoine pour la rénovation des hébergements de ce secteur, modernisation de l'agrément des associations qui le composent, installation de la Coordination du Tourisme Social et Associatif ou bien encore création de la Bourse-Solidarité-Vacances...
Je n'y reviendrai pas dans le détail.
Permettez-moi cependant de m'attarder davantage sur ce qui a nourri et motivé mon action.
Elle s'appuie d'abord sur un héritage historique fort.
Depuis 1936, le Front populaire et la conquête par les travailleurs des premiers congés payés, depuis la création des comités d'entreprises et par le soutien aux grandes fédérations d'éducation populaire, notre pays s'est souvent employé, dans sa politique touristique, à favoriser le départ en vacances des populations à revenus modestes et des familles les plus démunies.
Cela s'est traduit, à la fois, par une politique d'aide aux équipements d'accueil et d'hébergement, en particulier dans le secteur associatif, et par des dispositifs d'aides au départ.
Depuis ma prise de fonction, j'ai souhaité prolonger et renforcer cette politique sociale du tourisme.
Elle vise en fait un objectif clair : permettre que le droit aux vacances pour tous devienne dans notre pays - première destination touristique au monde avec 75 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2000 - devienne une réalité et une évidence.
Car, comme vous l'avez souligné, trop nombreux sont nos compatriotes qui ne partent toujours pas en vacances.
A une époque où le temps libre et son usage constituent de grands enjeux sociaux, le renoncement aux vacances et aux loisirs - souvent pour des raisons financières - est un signe tangible d'exclusion.
Ce qui relevait hier d'une fatalité acceptée par le corps social est aujourd'hui légitimement ressenti comme la plus cruelle des injustices.
Et ce notamment dans une période où la croissance économique est importante et où est posée de façon régulière la question de partage des richesses, celle de la réduction des inégalités.
C'est pourquoi j'ai fait inscrire le droit aux vacances pour tous parmi les priorités du gouvernement.
C'est dans ce cadre notamment que j'ai fait étendre aux salariés des petites et moyennes entreprises qui ne pouvaient y accéder, le bénéfice du chèque-vacances. Les premiers résultats connus sont encourageants.
Toutefois, comme vous l'avez souligné, les membres du Conseil d'Administration de l'Agence nationale pour les chèques-vacances ont un rôle particulier à jouer pour en garantir sa meilleure utilisation.
Comme nous l'avons fait dans la Fonction Publique, avec la Mutualité Fonction Publique, il est nécessaire de nouer des partenariats avec votre secteur pour continuer à développer le chèque vacances dans les PME-PMI.
Vous pouvez ainsi être un relais d'information tout à fait nécessaire et participer par exemple à la création d'un outil de gestion paritaire.
Vous m'avez interpellé Monsieur NERISSON sur le devenir des bons vacances des Caisses d'Allocations Familiales. Vous savez mon attachement au départ en vacances des familles, et à cette aide au départ. Elle est quasi culturelle dans notre pays et a montré toute son efficacité.
C'est pourquoi depuis plusieurs mois j'ai entrepris un travail avec ma collègue Ségolène ROYAL, ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance et la Délégation interministérielle à la Famille.
Ce travail a pour but d'affirmer clairement dans la prochaine convention d'objectifs et de gestion liant l'État à la CNAF, la nécessité de développer, de renforcer l'aide au départ en vacances familiales.
Je crois qu'il convient que nous nous mobilisions tous ensemble car il est vrai que chez certains la tentation existe de supprimer cette forme d'aide.
Vous le voyez cette question est au centre de mes préoccupations comme, d'ailleurs, des vôtres.
L'aide à la personne, est importante pour le Tourisme Social et Associatif. Toutefois, ce secteur a besoin de valoriser ses atouts. C'est ce à quoi je m'attache.
En complémentarité de l'offre marchande, le tourisme social et associatif pèse aujourd'hui d'un poids non négligeable dans l'offre touristique française. IL convient de le rappeler aussi souvent que possible et de lui donner toute sa lisibilité.
Au travers des associations de tourisme et des comités d'entreprise, le tourisme social représente ainsi :
3 700 équipements de vacances,
500 000 lits,
un chiffre d'affaires de 14 milliards de francs,
110 000 salariés permanents et saisonniers et un rythme de croissance de l'emploi de + 2,6 % et il accueille 6 millions de vacanciers
De plus, avec une répartition géographique équilibrée de ses équipements, il assure un soutien aux nouvelles zones de développement - notamment en milieu rural - et participe pleinement à l'aménagement de notre territoire.
C'est aussi un secteur, je l'ai dit, qui investit dans la modernisation de ses équipements.
Son originalité réside dans sa mission à la fois sociale culturelle et éducative.
Sa force se trouve dans le brassage social, la qualité de l'accueil des vacanciers, notamment des familles et des jeunes.
Comme vous le voyez, ce secteur constitue pour moi un appui essentiel pour élargir l'accès aux vacances à un nombre plus grand de nos concitoyens avec une offre diversifiée et de qualité.
Je ne saurai terminer sans aborder ce qui fait aujourd'hui l'actualité et que vous avez évoqué : la campagne de promotion du Tourisme Social et Associatif.
Vous le savez, j'avais proposé aux États généraux du tourisme social et associatif d'organiser et de financer une telle campagne. Cette promesse est aujourd'hui tenue.
Nous l'avons donc préparé en concertation avec tous les acteurs et j'ai confié cette mission à Maison de la France pour qui cela constituait une première et qui s'y est fort bien engagée.
Destinée d'abord aux institutions puis au grand public, elle vise à redonner une identité forte au Tourisme Social et Associatif en affirmant ses valeurs et sa modernité.
Sous le titre générique "Le Tourisme Social et Associatif, la plus généreuse idée des vacances", nous voulons montrer ce que sont ces valeurs :
*des qualités d'accueil et de convivialité liées à l'histoire de ces associations,
*des capacités d'innovation qui permettent à la fois d'organiser des séjours familiaux, à thème, et de prendre en charge les enfants,
*une présence répartie sur le territoire qui fait de ces villages un élément de l'aménagement du territoire,
*le brassage et la mixité sociale,
*l'exigence de qualité,
*la découverte et le respect des autres, de leurs cultures, en France comme à l'étranger.
Nous voulons aussi montrer que le Tourisme Social et associatif est un élément important de la modernité de notre offre touristique qui répond aux nouvelles exigences des vacanciers et qui sait accueillir, innover, coopérer, animer.
Accueillir, cela signifie, mettre la convivialité au cur de cette démarche vacances.
Innover, c'est prendre en charge tous les groupes d'âge, organiser des vacances à thème.
Coopérer, c'est travailler avec les élus locaux .
Animer, car il n'existe pas de village de vacances sans animations.
Très concrètement, cette campagne a déjà débuté en direction de tous les organisateurs de vacances et des collectivités locales et territoriales.
Nous abordons dans quelques jours la campagne en direction du grand public.
Je ne doute pas que cette communication fédératrice, porteuse de valeur et de sens, permettra aux français de mieux identifier le tourisme social à la fois comme une activité qui a permis de développer le tourisme mais aussi comme une activité promise à un bel avenir.
Avec la création de VACANCIEL, vous vous inscrivez pleinement dans cette dynamique.
Gageons qu'ensemble nous saurons la faire vivre et de belle manière.
Je vous remercie.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 26 avril 2001)