Texte intégral
Monsieur le Président, Cher Claudy,
Mesdames et messieurs les Présidentes, et les Présidents,
Je vous remercie très chaleureusement de mavoir invitée au Congrès de lAssemblée des départements de France ; je remercie particulièrement Patrick Weiten pour son accueil.
Déjà 82 congrès depuis la création de lADF ; cest peu, sagissant dune institution républicaine par excellence, née avec la Révolution, confortée au tout début de la 3ème République, renforcée il y a déjà plus de 30 ans. Cest beaucoup, pour une collectivité plus que jamais ancrée dans la modernité, qui fait preuve de souplesse, de réactivité, bref qui démontre au quotidien sa modernité.
Au quotidien, parce que rares sont les politiques publiques qui ne passent pas, dune manière ou dune autre, par le concours du département : je pense à la protection maternelle et infantile et à la protection de lenfance. Je pense à la jeunesse, cest une priorité du Président de la République, qui ne peut se construire sans collège, sans transport scolaire, sans politiques culturelle et sportive. Je pense aux adultes, et en particulier à ceux qui ont le plus besoin dêtre accompagnés, dans linsertion sociale et professionnelle. Je pense aussi, nécessairement, à ceux qui vivent avec un handicap ou dans la dépendance et à leurs proches, qui les accompagnent.
Que seraient-ils sans cette collectivité de proximité, sans cet échelon incontournable de solidarités sociales et territoriales, qui plus est dans la période de crise que nous traversons ? Et que seraient beaucoup de communes sans lappui du département ?
Je ne suis naturellement pas là pour vous dire ce que vous savez déjà. Je ne découvre pas davantage aujourdhui à quel point le département est souvent là où la région na pas à aller, où la commune na pas les moyens de répondre à tous les besoins de ses habitants.
Parce quil équilibre les ressources de son territoire et quil mutualise de plus en plus les outils de laction publique locale, le département est plus une source déconomies quune charge pour la Nation.
Porteur dinvestissements et déquipements nouveaux, il contribue directement à la croissance économique et à la compétitivité du pays. Son rôle est essentiel dans la couverture numérique du territoire (jai vu en arrivant lexpérimentation que vous menez avec Eutelsat). En développant lattractivité du territoire, il participe à la croissance de demain. Il innove pour les EHPAD comme pour les routes, dans les collèges comme dans la protection de lenvironnement. Il se projette toujours dans lavenir.
Pourtant, je le sais, le département se sent menacé.
Je ne parle pas bien sûr dune menace institutionnelle : le conseiller territorial sera bientôt supprimé, même sil nous faut repenser le mode de scrutin département. Nous y travaillons avec Manuel Valls.
Je ne parle pas non plus de concurrence avec les autres niveaux de collectivité. Ni la région ni les métropoles nabsorberont ipso facto tout ou partie des compétences du conseil général, où que ce soit. Nous ne varierons pas sur ce point. Et je le redis avec toute la clarté nécessaire : la décentralisation ne se fera pas aux dépens des départements.
Les départements sont des partenaires indispensables de la rénovation de laction publique.
Cette rénovation de laction publique, que je conduis à la demande du Président de la République, ne se fera par ailleurs pas dans une logique verticale imposant depuis Paris un modèle standardisé de compétence pour lEtat ou pour les collectivités. Les conférences territoriales des compétences que je veux voir organisées avec tous les acteurs locaux seront là pour y veiller.
Non, ce qui menace le département, vous le ressentez plus que jamais, cest que leurs moyens ne sont plus à la hauteur des missions qui leurs ont été confiées.
On a longtemps cru que le département pouvait tout absorber. Ce nest plus vrai. Ni la fiscalité, ni la réduction des investissements ne permettent plus aujourdhui de surmonter leffet de ciseaux auxquels vous faites face depuis quelques années.
La péréquation, indispensable, nest bien sûr pas la seule solution : vous lavez dit, une trentaine de départements sont dores et déjà en grandes difficultés. Cest bien un problème structurel que beaucoup de départements affrontent déjà et que tous, si rien nest fait, y seront bientôt confrontés.
Je ne suis pas là pour faire des promesses inconsidérées : la réforme de la dépendance a trop souvent été annoncée. Elle se fera, cest un engagement du Président de la République, mais dès à présent des mesures durgence simposent.
Dans limmédiat, à chaque fois que la question se pose, cest bien la préservation financière du département qui guide les choix du Gouvernement.
Ainsi, sagissant des mineurs étrangers isolés, le Gouvernement sera très rapidement en mesure daccompagner les plateformes daccueil et dévaluation, dy prendre toute sa part, à la hauteur de ses responsabilités. Il sagit là dune mesure durgence dans lattente de la clarification en cours du rôle respectif de lEtat et des départements et de lévolution nécessaire, sur ce point, des textes relatifs à la protection de lenfance.
Ainsi encore, la compensation du transfert de lallocation de parent isolé sera ajustée à hauteur de 35 millions deuros supplémentaires, dès la fin de lannée pour corriger le droit à compensation injustement calculé.
Je le sais, il ne sagit pas là de solutions à la hauteur des enjeux budgétaires des départements. Dautres réponses, structurelles, devront être trouvées.
Cest tout le financement des allocations individuelles de solidarité quil faudra en priorité repenser. Comment ? Est-ce par une fraction supplémentaire de CSG ? Je ne suis pas favorable à une journée supplémentaire de contribution de solidarité pour lautonomie. Faut-il élargir son assiette aux actifs qui ny sont pas soumis ? Est-ce encore par lattribution dune partie du produit des droits de succession ?
Je souhaite ouvrir un groupe de travail pour examiner toutes les pistes envisageables pour le financement de lAPA et de la PCH, y compris celles dune meilleure compensation par la CNSA.
Toutes ces pistes restent ouvertes, et dautres peut-être, mais je ne doute pas que vous ferez part de vos propositions, par exemple, à loccasion de votre rencontre avec le Président de la République, dans les toutes prochaines semaines. Il ma demandé de vous le confirmer.
Toutefois, dans un contexte de forte tension sur toutes les finances publiques, le financement rénové de ces allocations, est une réponse nécessaire mais non suffisante.
LADF a déjà beaucoup travaillé sur des solutions complémentaires et indispensables, qui portent par exemple sur la gouvernance des politiques de dépendance, sur le renforcement de son pilotage départemental, sur la coordination de la politique de prévention, notamment.
Ces exemples prouvent bien que cest dans le cadre dune rénovation de laction publique, au sens large, que nous trouverons bien des réponses aux enjeux de notre siècle.
Cest toute lambition du ministère dont jai la charge : refonder la puissance publique, laction publique, le service public. Mener de front, parce que cest le même sujet, la réforme de lEtat et la décentralisation avec le concours de toutes les fonctions publiques.
Jai cette mission de mettre en oeuvre la volonté de la nouvelle majorité de restaurer la puissance publique. Nous ny parviendrons quavec le concours des collectivités locales, avec votre concours. Notre politique tient en 3 lettres, 3 mots, lourds de sens chacun: Efficacité de lAction Publique ! « Lefficacité de laction publique » : cest le pivot de laction gouvernementale.
Je le dis ainsi parce quouvrir le débat en ces termes, cest déjà trouver la bonne voie, tant pour moderniser lEtat que pour accompagner les collectivités dans leurs initiatives. Chacun en sortira renforcé.
Début octobre, le Premier ministre organisera un séminaire gouvernemental sur la modernisation de laction publique. Il lancera ainsi le chantier de la redéfinition des missions de lEtat ; il confortera, par là même, le rôle des collectivités. Nous aurons bien des débats, qui suivront ceux que le Sénat organise avec les Etats généraux de la démocratie territoriale.
Après une rupture du dialogue et de la confiance, nous engageons aujourdhui la réparation, comme le 3 mars à Dijon, François Hollande, alors candidat, sy était engagé.
Il nous faudra surtout nous doter des bons outils pour passer dune consultation de forme, qui na trompé personne ces dernières années, à une réelle concertation (devrais-je dire négociation ?). Ce sera au Haut conseil des territoires dy veiller.
Alors seulement les missions respectives de lEtat et des collectivités pourront être clarifiées. Alors seulement, les politiques publiques y gagneront en efficacité. Alors seulement, les responsabilités des élus seront mieux identifiées. Alors seulement la clause générale de compétence pourra prendre tout son sens.
Jinsiste sur ce point, parce que cest cette disposition qui permet aujourdhui aux départements de renforcer lefficacité des compétences obligatoires que la loi leur a attribuées.
Jinsiste sur ce point aussi parce que plus de visibilité cest également plus de responsabilités devant les citoyens, plus de démocratie locale. Le corollaire cest que le statut de lélu sera rénové, et la limitation du cumul des mandats assumée.
Car au fond, cest bien vers le citoyen que la rénovation de laction publique doit être tournée, cest bien à ses appels quil convient de répondre, dans les territoires urbains comme dans les territoires ruraux, afin quil ne cède pas à la tentation du populisme.
Cet enjeu, nous le mesurons tous. Nous navons dautre choix que de nous entendre pour y répondre collectivement. Cest lobjet du pacte de confiance entre lEtat et les collectivités locales dans lequel nous devons nous engager.
Face au sentiment dimpuissance, nous allons restaurer la puissance publique.
Restaurer la puissance publique, cest restaurer lEtat républicain, dans toutes ses dimensions régaliennes, sur tous les territoires : le canton rural comme les quartiers.
Pour préparer laction publique de demain, nous devons donc libérer le département de ses entraves. Il poursuivra sa marche dans lhistoire, il accompagnera dans lavenir la jeunesse de notre pays.
Source http://www.departement.org, le 26 septembre 2012
Mesdames et messieurs les Présidentes, et les Présidents,
Je vous remercie très chaleureusement de mavoir invitée au Congrès de lAssemblée des départements de France ; je remercie particulièrement Patrick Weiten pour son accueil.
Déjà 82 congrès depuis la création de lADF ; cest peu, sagissant dune institution républicaine par excellence, née avec la Révolution, confortée au tout début de la 3ème République, renforcée il y a déjà plus de 30 ans. Cest beaucoup, pour une collectivité plus que jamais ancrée dans la modernité, qui fait preuve de souplesse, de réactivité, bref qui démontre au quotidien sa modernité.
Au quotidien, parce que rares sont les politiques publiques qui ne passent pas, dune manière ou dune autre, par le concours du département : je pense à la protection maternelle et infantile et à la protection de lenfance. Je pense à la jeunesse, cest une priorité du Président de la République, qui ne peut se construire sans collège, sans transport scolaire, sans politiques culturelle et sportive. Je pense aux adultes, et en particulier à ceux qui ont le plus besoin dêtre accompagnés, dans linsertion sociale et professionnelle. Je pense aussi, nécessairement, à ceux qui vivent avec un handicap ou dans la dépendance et à leurs proches, qui les accompagnent.
Que seraient-ils sans cette collectivité de proximité, sans cet échelon incontournable de solidarités sociales et territoriales, qui plus est dans la période de crise que nous traversons ? Et que seraient beaucoup de communes sans lappui du département ?
Je ne suis naturellement pas là pour vous dire ce que vous savez déjà. Je ne découvre pas davantage aujourdhui à quel point le département est souvent là où la région na pas à aller, où la commune na pas les moyens de répondre à tous les besoins de ses habitants.
Parce quil équilibre les ressources de son territoire et quil mutualise de plus en plus les outils de laction publique locale, le département est plus une source déconomies quune charge pour la Nation.
Porteur dinvestissements et déquipements nouveaux, il contribue directement à la croissance économique et à la compétitivité du pays. Son rôle est essentiel dans la couverture numérique du territoire (jai vu en arrivant lexpérimentation que vous menez avec Eutelsat). En développant lattractivité du territoire, il participe à la croissance de demain. Il innove pour les EHPAD comme pour les routes, dans les collèges comme dans la protection de lenvironnement. Il se projette toujours dans lavenir.
Pourtant, je le sais, le département se sent menacé.
Je ne parle pas bien sûr dune menace institutionnelle : le conseiller territorial sera bientôt supprimé, même sil nous faut repenser le mode de scrutin département. Nous y travaillons avec Manuel Valls.
Je ne parle pas non plus de concurrence avec les autres niveaux de collectivité. Ni la région ni les métropoles nabsorberont ipso facto tout ou partie des compétences du conseil général, où que ce soit. Nous ne varierons pas sur ce point. Et je le redis avec toute la clarté nécessaire : la décentralisation ne se fera pas aux dépens des départements.
Les départements sont des partenaires indispensables de la rénovation de laction publique.
Cette rénovation de laction publique, que je conduis à la demande du Président de la République, ne se fera par ailleurs pas dans une logique verticale imposant depuis Paris un modèle standardisé de compétence pour lEtat ou pour les collectivités. Les conférences territoriales des compétences que je veux voir organisées avec tous les acteurs locaux seront là pour y veiller.
Non, ce qui menace le département, vous le ressentez plus que jamais, cest que leurs moyens ne sont plus à la hauteur des missions qui leurs ont été confiées.
On a longtemps cru que le département pouvait tout absorber. Ce nest plus vrai. Ni la fiscalité, ni la réduction des investissements ne permettent plus aujourdhui de surmonter leffet de ciseaux auxquels vous faites face depuis quelques années.
La péréquation, indispensable, nest bien sûr pas la seule solution : vous lavez dit, une trentaine de départements sont dores et déjà en grandes difficultés. Cest bien un problème structurel que beaucoup de départements affrontent déjà et que tous, si rien nest fait, y seront bientôt confrontés.
Je ne suis pas là pour faire des promesses inconsidérées : la réforme de la dépendance a trop souvent été annoncée. Elle se fera, cest un engagement du Président de la République, mais dès à présent des mesures durgence simposent.
Dans limmédiat, à chaque fois que la question se pose, cest bien la préservation financière du département qui guide les choix du Gouvernement.
Ainsi, sagissant des mineurs étrangers isolés, le Gouvernement sera très rapidement en mesure daccompagner les plateformes daccueil et dévaluation, dy prendre toute sa part, à la hauteur de ses responsabilités. Il sagit là dune mesure durgence dans lattente de la clarification en cours du rôle respectif de lEtat et des départements et de lévolution nécessaire, sur ce point, des textes relatifs à la protection de lenfance.
Ainsi encore, la compensation du transfert de lallocation de parent isolé sera ajustée à hauteur de 35 millions deuros supplémentaires, dès la fin de lannée pour corriger le droit à compensation injustement calculé.
Je le sais, il ne sagit pas là de solutions à la hauteur des enjeux budgétaires des départements. Dautres réponses, structurelles, devront être trouvées.
Cest tout le financement des allocations individuelles de solidarité quil faudra en priorité repenser. Comment ? Est-ce par une fraction supplémentaire de CSG ? Je ne suis pas favorable à une journée supplémentaire de contribution de solidarité pour lautonomie. Faut-il élargir son assiette aux actifs qui ny sont pas soumis ? Est-ce encore par lattribution dune partie du produit des droits de succession ?
Je souhaite ouvrir un groupe de travail pour examiner toutes les pistes envisageables pour le financement de lAPA et de la PCH, y compris celles dune meilleure compensation par la CNSA.
Toutes ces pistes restent ouvertes, et dautres peut-être, mais je ne doute pas que vous ferez part de vos propositions, par exemple, à loccasion de votre rencontre avec le Président de la République, dans les toutes prochaines semaines. Il ma demandé de vous le confirmer.
Toutefois, dans un contexte de forte tension sur toutes les finances publiques, le financement rénové de ces allocations, est une réponse nécessaire mais non suffisante.
LADF a déjà beaucoup travaillé sur des solutions complémentaires et indispensables, qui portent par exemple sur la gouvernance des politiques de dépendance, sur le renforcement de son pilotage départemental, sur la coordination de la politique de prévention, notamment.
Ces exemples prouvent bien que cest dans le cadre dune rénovation de laction publique, au sens large, que nous trouverons bien des réponses aux enjeux de notre siècle.
Cest toute lambition du ministère dont jai la charge : refonder la puissance publique, laction publique, le service public. Mener de front, parce que cest le même sujet, la réforme de lEtat et la décentralisation avec le concours de toutes les fonctions publiques.
Jai cette mission de mettre en oeuvre la volonté de la nouvelle majorité de restaurer la puissance publique. Nous ny parviendrons quavec le concours des collectivités locales, avec votre concours. Notre politique tient en 3 lettres, 3 mots, lourds de sens chacun: Efficacité de lAction Publique ! « Lefficacité de laction publique » : cest le pivot de laction gouvernementale.
Je le dis ainsi parce quouvrir le débat en ces termes, cest déjà trouver la bonne voie, tant pour moderniser lEtat que pour accompagner les collectivités dans leurs initiatives. Chacun en sortira renforcé.
Début octobre, le Premier ministre organisera un séminaire gouvernemental sur la modernisation de laction publique. Il lancera ainsi le chantier de la redéfinition des missions de lEtat ; il confortera, par là même, le rôle des collectivités. Nous aurons bien des débats, qui suivront ceux que le Sénat organise avec les Etats généraux de la démocratie territoriale.
Après une rupture du dialogue et de la confiance, nous engageons aujourdhui la réparation, comme le 3 mars à Dijon, François Hollande, alors candidat, sy était engagé.
Il nous faudra surtout nous doter des bons outils pour passer dune consultation de forme, qui na trompé personne ces dernières années, à une réelle concertation (devrais-je dire négociation ?). Ce sera au Haut conseil des territoires dy veiller.
Alors seulement les missions respectives de lEtat et des collectivités pourront être clarifiées. Alors seulement, les politiques publiques y gagneront en efficacité. Alors seulement, les responsabilités des élus seront mieux identifiées. Alors seulement la clause générale de compétence pourra prendre tout son sens.
Jinsiste sur ce point, parce que cest cette disposition qui permet aujourdhui aux départements de renforcer lefficacité des compétences obligatoires que la loi leur a attribuées.
Jinsiste sur ce point aussi parce que plus de visibilité cest également plus de responsabilités devant les citoyens, plus de démocratie locale. Le corollaire cest que le statut de lélu sera rénové, et la limitation du cumul des mandats assumée.
Car au fond, cest bien vers le citoyen que la rénovation de laction publique doit être tournée, cest bien à ses appels quil convient de répondre, dans les territoires urbains comme dans les territoires ruraux, afin quil ne cède pas à la tentation du populisme.
Cet enjeu, nous le mesurons tous. Nous navons dautre choix que de nous entendre pour y répondre collectivement. Cest lobjet du pacte de confiance entre lEtat et les collectivités locales dans lequel nous devons nous engager.
Face au sentiment dimpuissance, nous allons restaurer la puissance publique.
Restaurer la puissance publique, cest restaurer lEtat républicain, dans toutes ses dimensions régaliennes, sur tous les territoires : le canton rural comme les quartiers.
Pour préparer laction publique de demain, nous devons donc libérer le département de ses entraves. Il poursuivra sa marche dans lhistoire, il accompagnera dans lavenir la jeunesse de notre pays.
Source http://www.departement.org, le 26 septembre 2012