Résumé
L'évolution de la négociation collective, du rôle des partenaires sociaux (de la planification à la négociation décentralisée) et des relations du travail (proximité des notions d'autogestion et de participation). Le rôle des négociations interprofessionnelles et de branche (adaptation de la réglementation du travail, accès aux prestations sociales) et le rôle de l'Etat ("traduire dans la loi les conclusions des partenaires")-l'insuffisance de la représentation syndicale dans les PME.<br>- L'ouverture des négociations d'entreprise avec les lois Auroux de 1982, leur développement dans l'optique d'un "nouveau contrat salarial", leur contenu, (temps partiel, congés parental, formation, retraite progressive), l'aménagement du temps de travail (durée d'utilisation des équipements, potentiel de création d'emplois), la formation de l'ensemble des salariés, et les salaires et rémunérations (à négocier simultanément au niveau des branches).<br>- Nécessité de recourir dans "l'art de gouverner" à de nouvelles formes d'exercice de la démocratie, en fonction des changements de société et de modes de vie, par la concertation généralisée, l'extension du champ de la négociation et le contrat, permettant d'élaborer la loi (vers "un avenir négocié")-les exigences de la méthode contractuelle : autonomie des partenaires (nécessité de renforcer le syndicalisme) et volonté collective ou publique. Exemple positif des contrats de plan entre l'Etat et les régions, incluant notamment l'aménagement du territoire en matière industrielle (critique de la politique libérale de désengagement, de privatisation et de dérèglementation)-applications souhaitables à la gestion de la sécurité sociale et des universités dans le cadre des régions. Proposition de budgets pluriannuels pour une meilleure politique budgétaire.- 5 VUES