Résumé
Analyse de la situation économique actuelle et de la situation de l'enseignement supérieur : effets de l'application de la loi de 1968-stagnation des effectifs depuis 1974-inégalités dans la répartition sociologique et géographique-dégradation de la situation financière des universités et inégalité des moyens (notamment concentration dans la région parisienne)-taux d'échec important-pas de réelle autonomie.<br>Justification de la nouvelle loi et analyse des mutations actuelles : chômage-plus grande exigence de qualification-nécessité de plusieurs reconversions au cours de l'activité professionnelle. Orientation du projet de loi : cohérence des formations supérieures (écoles et universités) mais maintien de la diversité (création d'une commission interministérielle de prospective et d'orientation)-ouverture à la coopération internationale (formation de formateurs et de cadres, coopération scientifique et culturelle, ingénierie éducative)-démocratie interne-affirmation du caractère culturel, scientifique et professionnel des formations (nouveaux établissements publics)-décentralisation et autonomie universitaire (engagements contractuels avec l'Etat, possibilité de groupements d'intérêt public, création d'un comité départemental de coordination, d'un comité consultatif régional, d'un comité national d'évaluation, d'une conférence des chefs d'établissement).<br>Commentaires sur :<br>- La sélection : volonté d'ouverture de l'enseignement supérieur, élévation du niveau général, justification du barrage à l'entrée en second cycle<br>- Les objectifs du 1er cycle : lutte contre la sélection par l'échec, formation ouvrant sur l'emploi, meilleure orientation<br>- L'autonomie des établissements<br>- L'ouverture sur l'extérieur : personnalités extérieures, meilleure adéquation entre formation et emploi<br>- Les critiques faites au projet de loi, sur le budget de l'enseignement et les personnels de l'université.- 8 VUES