Déclarations de M. Philippe Douste-Blazy, ministre délégué à la santé, sur les points forts de sa politique de la santé, Paris les 3 et 16 décembre 1993 et Nantes le 3 février 1994.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Forum européen de la santé, Paris le 3 décembre 1993. Conférence "Gestion de la santé, rupture ou mutation ?", Paris les 15 et 16 décembre. Club européen de l'Ouest, Nantes le 3 février 1994

Résumé

Thèmes abordés<br>- I - La régulation des dépenses de santé : révision des pratiques médicales (références médicales, dossier médical)-restructuration hospitalière (mise en place de réseaux de soins coordonnés, introduction de la notion de substitution dans l'installation de nouveaux équipements lourds, assouplissements dans la gestion des hôpitaux, répartition des financements des établissements privés et publics à partir de l'expérience en Languedoc-Roussillon)-dans le secteur du médicament, accord-cadre entre l'Etat et l'industrie pharmaceutique.<br>- II - Les enjeux de la santé publique : veille sanitaire et épidémiologie (meilleure connaissance de l'état de santé de la population, identification des besoins des populations défavorisées)-lutte contre le SIDA et la toxicomanie (maintien des malades à domicile) et prévention (ouverture de 27 centres de prévention et de dépistage, programme d'éducation pour la santé-pour les toxicomanes, création de centres d'accueil, doublement des lits de post-cure, développement des programmes d'échange de seringues et des traitements par substitution)-lutte contre l'exclusion (dans les quartiers défavorisés, réactivation des dispensaires anti-tuberculeux, accès aux soins des malades en situation irrégulière)-amélioration de l'état sanitaire des détenus (signature de conventions entre établissements pénitentiaires et établissements hospitaliers, droit pour les prisonniers de bénéficier de l'assurance maladie).<br>- III - L'action de la communauté européenne en matière de santé : la prévention (particulièrement dans la lutte contre la toxicomanie)-la mise en place d'un réseau européen d'épidémiologie-le respect du principe de subsidiarité (ex. dans l'échange d'informations ou les médicaments destinés à soigner les maladies rares)-la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales.78 VUES