Déclarations de M. Jean-Marie Le Pen, président du Front National, sur sa proposition de VIème République, et de M. Bruno Mégret, délégué général du Front National, sur la préférence nationale (avec dossier de presse), Paris le 3 décembre 1994.

Prononcé le

Circonstance : 10ème colloque du Conseil scientifique du Front national à Paris le 3 décembre 1994 sur le thème : "Pour la VIème République. Le Renouveau français"

Résumé

Déclaration de M. Le Pen.<br>- Critique de la Vème République "finissante" marquée par le laxisme et la corruption et "inclinant vers la tyrannie".<br>- Exposé des principaux traits de la VIème République "populaire, sociale et nationale" proposée par le Front national : mise en place d'une démocratie mi-parlementaire et mi-directe (intégrant une composante monarchique, une composante aristocratique et une composante démocratique) par le renforcement des pouvoirs d'initiative du Parlement, l'instauration du référendum d'initiative populaire et la limitation du mandat présidentiel à un seul mandat renouvelable-lutte contre la corruption (10 propositions) et garantie d'un accès plus équitable aux média, rétablissement de la sécurité des Français et de la justice sociale et fiscale, renforcement de l'aide à la famille, renouveau de l'indépendance française et inscription dans le préambule de la Constitution du principe de la préférence nationale.<br>- Dossier formé par l'ensemble des contributions du colloque : M. Jean-Yves Le Gallou ("Restaurer l'institution parlementaire face à la technocratie et à la médiocratie")-M. Thibaut de la Tocnaye ("Face à la corruption, une République aux mains propres")-M. Georges-Paul Wagner ("Rétablir la sécurité des Français")-M. Bruno Gollnisch ("Restaurer la souveraineté du droit français")-M. Jean-Claude Martinez ("Pour une République de la justice fiscale")-Mme Marie-France Stirbois ("Justice sociale pour les familles françaises")-M. Yvan Blot ("Contre le pouvoir des lobbies, promouvoir la démocratie directe")-M. Bruno Mégret ("inscrire la préférence nationale dans la Constitution").- 78 PAGES