Résumé
L'évolution favorable de la situation et des pratiques revendicatives malgré le handicap de la faible syndicalisation-le "processus révolutionnaire" dans les pays socialistes, les aspects contradictoires de la lutte des classes à l'échelle internationale, la détente des relations Est-Ouest et le déficit du commerce extérieur français-l'évolution des relations syndicales internationales et de la FSM vers le congrès syndical mondial à Moscou en novembre 1990-l'importance de la "bataille idéologique" pour la démocratie et les valeurs du socialisme.<br>- L'action revendicative, les objectifs ( salaires, grille des salaires, SMIC, protection sociale, service public), face à la politique de "recul social". La "méthode Rocard" et l'attitude du CNPF : pressions sur le pouvoir d'achat et extension de la précarité (individualisation des salaires)-dégagement de l'Etat et des entreprises du financement de la protection sociale (projet de contribution sociale généralisée, retraite complémentaire)-menaces sur les conventions collectives (les négociations sur l'emploi précaire et la mobilité au niveau de la CEE, la "gestion des ressources humaines"), et sur le secteur public (PTT, fermeture de Renault Billancourt, réforme de l'ANPE)- absence de concertation et politique de "casse" de l'industrie française- croissance et investissements financiers parallèlement à l'accroissement des inégalités (rapport CERC)- "autoritarisme" du gouvernement (recours à l'article 49-3, appel au Conseil d'Etat et au Conseil Constitutionnel).<br>- Critique de la charte sociale européenne.- 32 VUES