Interview de M. Pierre Bérégovoy, Premier ministre, à Antenne 2 le 10 mai 1992, sur ses objectifs économiques, sur les échéances politiques et sur le débat pour la ratification du traité de Maastricht.

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Média : Antenne 2 - Emission L'heure de vérité - Télévision

Résumé

Thèmes abordés : les grands axes de la politique budgétaire (maîtrise de la dépense publique, pas d'augmentation d'impôts, soutien à l'activité économique)-la lutte contre le chômage (constat de l'amorce d'un redressement et objectif de suppression des chômeurs de longue durée d'ici novembre 1992 notamment avec les activités d'intérêt général)-le bilan des réformes menées par les socialistes (mise au point sur les propos de M. Balladur qualifiant M. Bérégovoy de conservateur)-les priorités de M. Bérégovoy pour la lutte contre la corruption (dénonciation de "l'argent mal gagné" et volonté de restaurer l'image de la politique dans la société, annonce de la mise en place d'une commission de prévention de la corruption) et pour la sécurité (pas de comparaison entre la situation des villes américaines et françaises, volonté de lutter contre la délinquance y compris la petite délinquance, mais sans bavures)-l'accident du stade de Furiani (appel à la sanction de tous les responsables), et le projet de loi pour moraliser le sport-le calendrier électoral (respect des échéances législatives et présidentielles), la durée du mandat présidentiel (position favorable à un mandat de 7 ans non renouvelable) et les perspectives politiques ("créer les conditions politiques d'une victoire d'une majorité de progrès")-la révision constitutionnelle et la ratification du traité de Maastricht : mise au point sur le compromis de Luxembourg et la procédure de vote à majorité qualifiée-sur le choix de la procédure de révision et de ratification du traité (procédure parlementaire ou référendum)-commentaires sur les positions de MM. Séguin et Chevènement, sur les divergences au sein du RPR, sur les propositions d'amendement portant sur l'examen du budget communautaire et le contrôle du Parlement sur les directives, l'usage de la langue française (titre à insérer dans la Constitution)-le mécontentement social en Allemagne et l'accord sur une hausse des salaires.