Résumé
Mise en garde contre la quadruple crise qu'entrainerait la ratification de Maastricht en l'état (économique et sociale du fait de l'effet déflationniste, diplomatique du fait des arrières-pensées des pays signataires, institutionnelle du fait de l'antagonisme entre la conception supranationale et la conception intergouvernementale, existentielle du fait de la conception dépassée de l'Europe que représente le "donjon financier" de l'UEM).<br>- Position favorable à une renégociation du traité qui tienne compte de la montée du chômage et de l'instabilité à l'Est et au Sud.<br>- Présentation de trois réorientations majeures : 1) revoir l'union monétaire dans le sens d'un système de parités fixes et ajustables avec l'ECU comme monnaie commune, lancer une "initiative européenne de croissance" pour une relance par l'investissement avec une garantie des investissements en Europe de l'Est et au Maghreb-2) affirmer la vocation confédérale de l'Europe en l'ouvrant à l'Est et en organisant des coopérations à géométrie variable-3) améliorer la démocratie en redéfinissant les compétences des institutions européennes, en rétablissant le rôle des parlements nationaux, en organisant un contrôle sur les décisions déléguées à l'échelon communautaire.<br>- Volonté de "partir des nations" pour donner corps à l'idée européenne.- 2 VUES