Discours de M. Jean-Pierre Chevènement, député PS et animateur de Socialisme et République, sur sa critique de l'orientation libérale de l'Europe, l'importance de la nation et de l'intégration républicaine et sur la nécessité d'une reconstruction de la gauche, Paris le 16 mai 1992.

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Circonstance : Colloque de République moderne

Média : La Lettre de République Moderne

Résumé

Critique de "L'Europe procédurale" monétariste et libérale de Maastricht et position favorable, face à la montée du chômage, à une "initiative européenne de croissance"-position favorable à une monnaie commune plutôt qu'une monnaie unique, "levier caché d'une petite Europe supranationale complètement obsolète"-critique de la politique de la concurrence de la CEE et préférence pour des politiques communes à géométrie variable-long développement sur la nation (les conceptions française, allemande, anglaise, américaine de la nation) et la République (critique de "l'idéologie post-nationale") et sur les moyens de l'intégration républicaine (par l'école et la formation notamment)-évocation de la citoyenneté européenne (position favorable au maintien du lien entre nationalité et citoyenneté et à un rapprochement des codes de la nationalité des pays européens)-commentaire sur la politique étrangère commune (Yougoslavie) et la notion d'internationalisme (importance des relations nord sud face à l'hégémonie américaine)-nécessité d'une "recomposition sociale" et d'une "reconstruction" de la gauche avec un "parti du mouvement" (intégrer les aspirations nouvelles de la jeunesse face à l'argent - roi)-position favorable à un régime présidentiel avec scrutin proportionnel.- 8 VUES