Résumé
Les retards de la modernisation et de la compétitivité des entreprises et les conséquences pour l'emploi. L'adaptation aux mutations, condition du redressement économique : assouplissement concerté de l'organisation du travail (cf. les négociations sur l'aménagement et la réduction du temps de travail, les 35 heures), adaptations du code du travail (opposition à la flexibilité prônée par le CNPF et à la dérèglementation unilatérale sur les licenciements et le travail précaire)-commentaire sur la loi supprimant l'autorisation administrative de licenciement, sur les garanties nouvelles à négocier (plan social, rôle de l'inspecteur du travail) en particulier dans les PME (préretraites et congés de conversion)-prise en compte des motivations individuelles et développement de la participation (commentaire sur l'individualisme et le corporatisme).<br>- Importance de la formation professionnelle et syndicale, de la négociation d'entreprise cadrée par accord de branche, de la reconnaissance de la fonction syndicale représentative, de la légitimité des deux logiques, patronale et salariée, dans la notion de "participation conflictuelle". Importance de la modernisation du secteur public et de la fonction publique pour la qualité du travail et du service rendu.- 38 VUES